Mission Blackbone, tome 1 : Bloody Phone

Bon livre, le sujet est très intéressant,d'actualité. Il nous montre un peu "l'envers du décor". Pourtant, l'histoire se déroule un peu trop facilement. Il n'y a pas de rebondissement, enfin si parfois mais ça se termine vite, sans difficultés. J'ai hâte de lire le 2 (car il y a du suspense) mais je pense que l'histoire aurait pu être plus approfondie. En tous cas, ce livre nous révèle la vraie face du monde, nous montre les horreurs commises par les humains et dont il faut en avoir conscience.
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Un thriller coup de poing sur ce que cache le greenwasching.
Marie est en plein dans les épreuves du baccalauréat lorsqu'elle apprend que sa mère, journaliste, vient d'être renversée par un bus. Elle n'a jamais connu son père, décédé avant sa naissance. Elle sait juste qu'il était Africain et n'en a qu'une photo. Sa grand-mère, qui l'a élevée dans la campagne auvergnate, est dans le coma suite à un AVC. Marie se retrouve donc seule pour vider l'appartement que louait sa mère. En jetant un oeil sur son ordinateur, elle est contactée par un hacker, Léo. Il a rencontré Irène, sa mère, dans le cadre d'une enquête et pense qu'elle a été assassinée. Avant sa mort, Irène s'intéressait à un nouveau smartphone, prétendument écologiquement correct. Se peut-il qu'il y ait un lien ? Avec l'aide de Léo et d'Andréa, sa marraine et grand reporter, Marie va reprendre l'enquête de sa mère, découvrant que derrière les arguments de vente de certaines multinationales, qui n'hésitent pas à recourir à des pratiques mafieuses, se cache une réalité terrifiante.

C'est un roman pour adolescents, mais qui mérite d'être lu par les plus grands, décillant nos yeux sur les conditions inhumaines dans lesquelles sont extraits certains de ces fameux métaux rares indispensables à la fabrication de nos smartphones. Au delà des personnages, bien typés, c'est en effet le caractère documentaire de ce roman qui frappe et reste en mémoire. En quelques pages, il rend concrets et terribles ces sujets dont on entend parler sans vraiment réaliser ce qu'ils recouvrent - les enfants-soldats, les milices, le travail des enfants, l'esclavage moderne - et dénonce l'hypocrisie de nos sociétés occidentales, qui se voilent la face sur les conditions dans lesquelles sont produits les smartphones, ces objets-fétiches de notre quotidien, devenus indispensables. Après ma lecture, j'ai eu du mal à reprendre le mien. J'espère que les adolescents qui le liront verront également le leur d'un oeil plus critique.

Un thriller un peu angoissant car pratiquement jusqu'à la fin, on se dit que Marie va échouer car elle s'attaque à beaucoup plus fort qu'elle.
J'ai bien aimé les liens qui se nouent peu à peu entre la mort de sa mère, de son père, l'Afrique et cette multinationale qui construit des smartphones "écolos".
Par contre j'ai trouvé le dénouement rapide, le piège tendu au patron de LookEe pour dénoncer ses méthodes, ses mensonges est un peu trop simplistes.
Quant aux personnages, Léo et Andréa, ils ne sont pas assez développés à mon goût.

Marie a 18 ans lorsqu'elle perd sa mère, Irène, journaliste, renversée par un bus. En rangeant ses affaires, elle est interpellée par Leo, un jeune hacker qui surveillait l'ordinateur de sa mère. Et si la mort d'Irène n'était pas accidentelle ?

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Un très bon thriller, bien glaçant, qui dévoile l'envers de la fabrication des smartphones, leur coût écologique et le greenwashing. On suit deux intrigues parallèles : les souvenirs d'Irene, et l'enquête de sa fille. L'alternance de points de vue permet de maintenir le suspense. C'est court, intense, très bien dosé.

Un roman ado bien ancré dans la réalité, bien documenté, qui vise à sensibiliser les ados sur le coût écologique et humains des portables mais aussi sur l'importance de l'engagement, et qui nous montre les dangers qui guettent les journalistes d'investigation et les lanceurs d'alerte. On y entrevoit les conflits géopolitiques, les conflits d'intérêt dans lesquels l'humain passe après l'économie. C'est à la fois intéressant et inquiétant.

En bref : un thriller engagé qui pointe un problème écologique peu abordé en jeunesse. Une très bonne lecture pour ma part !

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Franchement plutôt déçue par cet ouvrage qui promettait pourtant une belle découverte.
Quand mon collègue du CDI m'a parlé d'une enquête avec en arrière plan le commerce du coltan, minerai africain exporté dans le sang je me suis dit : Wahou ! Enfin un livre qui combine le policier avec la conscience éthique que devraient avoir nous autres consommateurs avides parfois peu regardants ... Un livre qui, par la magie de la littérature et l'art du transfert, va me faire culpabiliser un bon coup pour changer mes habitudes en matière de consommation et réveiller un peu la conscience éthique de nos élèves (ou qui aura au moins le mérite de parler du sujet). Et bien non.
Alors oui bien sûr cela se passe en Afrique et il y a ici ou là des éléments qui peuvent s'apparenter à une remise en question de ce système mais si peu ... On dirait qu'il s'agit là de planter le décor pour faire un peu peur et pas plus. Pour moi ce n'est vraiment pas l'intérêt ici. de plus j'ai trouvé que la narration mettait vraiment du temps à avancer et que le suspens n'était que trop rarement au rdv. Bon, une fois n'est as coutume, voici un livre que je ne recommanderai que peu à mes élèves (parce que oui, quand même, je vais leur en parler). A eux, comme à vous, de vous faire votre propre idée !

Spoilers.

Un ouvrage très dense et documenté qui exige de la concentration, de bonnes compétences de lecture et déjà une certaine culture générale. L'histoire montre la réalité du métier de reporter de guerre (avec la mère de l'héroïne, Irène Forget et sa collègue Andrea Scafoglio) : connaissances géopolitiques avec les grands conflits des 50 dernières années, les enfants soldats, les diamants de sang, le syndrome de stress post-traumatique... La rigueur journalistique avec vérification des sources, fiabilité de l'information est abordée et permet un regard critique sur les dérives de certains médias actuels.

L'intrigue du récit centrée sur les mines de minerais rares situées en RDC, que se disputent armée officielle et milices rebelles et qui approvisionnent les usines de fabrication des smartphones questionne très vite les conséquences terribles de notre société de consommation. La notion de greenwashing est mise en avant avec la mystérieuse société LookEe qui commercialise à grand bruit le premier smartphone "vert". On voit les coulisses de la pensée marketing (créer un site web qui fait sérieux, manipuler les algorithmes) et les effets de mise en scène promotionnelle (notamment à la fin du livre lors du show de présentation du SmartGreen par le méchant Luca Snyder).

Tout ceci est le coeur de ce polar qui montre en fait les mécanismes du journalisme d'investigation, avec les contacts sur place (Vianney Buhendwa), le travail d'écriture, les photographies, les enjeux de publication, etc.

A cela s'ajoutent d'autres sujets, abordés plus ou moins frontalement, comme le racisme (plusieurs incidents vécus du point de vue de Marie qui est métisse, le robot noir et blanc de Luca Snyder) ; les hacktivistes (représentés par le prodige Léo ou Hell-O) qui se battent pour défendre des idéaux ; le phénomène des lanceurs d'alerte. Mention spéciale pour l'épisode de comportement sexuel à risque qui n'est pas passé sous silence (lorsque Irène couche sans se protéger avec Peter).

Bref, j'ai sûrement oublié des choses mais déjà on se rend compte de la richesse du livre, qui risque d'ailleurs d'être trop dense pour certains lecteurs. Mais la partie fictionnelle est très bien réalisée, la scène d'introduction au chapitre 1 nous plonge directement au coeur de la violence et nous terrifie. L'alternance des chapitres au début du livre tiennent en haleine, on suit l'histoire d'Irène, 18 ans avant, et la vie de Marie qui doit gérer le deuil.

L'univers est mis à l'honneur ici, on est plongés au coeur de la Sierra Leone, de la RDC, on traverse la frontière rwandaise, on va à Kinshasa, à Conakry...

Le suspense nous accroche du début à la fin, les personnages principaux et secondaires ont une personnalité bien développée qui les rend très crédibles et leurs relations sont bien travaillées (mère-fille, filleule-marraine, les deux amies et collègues journalistes, Marie-Léo). le méchant Commandant Couteau n'est pas caricatural malgré son profil ultra violent et sadique, ses crises de malaria sont marquantes et le rendent encore plus inquiétant. Un petit bémol pour Luca Snyder qui sort un peu de nulle part à la fin du livre, fin qui semble d'ailleurs trop vite expédiée.

Un livre engagé qui met en avant de nombreux problèmes de société : à lire et à méditer !

Face au choc ressenti suite au décès de sa maman, non seulement Marie ne se laisse pas abattre mais elle va même s'engager dans une quête et un combat qui ne sera pas de tout repos. Je n'ai pas réussi à "entrer" dans ce roman et à me laisser embarquer. Une histoire bien écrite mais peut-être avec une intrigue un peu trop cousue de fil blanc pour moi. Plusieurs infos qui nous amène à réfléchir sur notre impact environnemental lié aux smartphones et à leur fabrication qui peuvent permettre d'aller plus loin que l'histoire.

Livre long, une intrigue pas assez développée,une fin dessevante.
A un moment j'ai u l'impression que le livre commencer a devenir plus intéressant mais finalement il a dégonflé comme un soufflé.
Je trouve que les personnages ne sont pas assez développée, il est compliqué de s'y attacher, la fin est baclé et se boucle en 3 chapitre, la moitié du livre ne sert à rien. Je suis bien contente de l'avoir emprunter au CCC de mon lycée et de ne pas l'avoir acheter.

Marie est la fille d'Irène, journaliste qui meurt dans un accident de la route. Un accident ? Pas si sûr. Car en triant les affaires de sa mère, Marie comprend que celle-ci s'intéressait à une société de fabrication de smartphone. Aidé de Léo, hacker, et de sa marraine, reporter, Marie va mener l'enquête.

J'étais très attirée par ce roman (écrit à 8 mains !!) grâce à son sujet : l'origine des composants des smartphones. C'est peu commun en YA, tout comme avoir pour cadre l'Afrique (du moins en partie). Et ça m'a beaucoup intéressée !

C'était une lecture sympathique : l'écriture est fluide, les chapitres alternant les points de vue ménagent le suspense, les personnages principaux sont attachants et les méchants bien méchants ^^

Petit point de réserve : je trouve le roman un peu court ce qui pour moi fait dérouler l'intrigue un peu vite et empêche un développement approfondi des personnages. C'est un peu dommage car l'histoire perd en crédibilité.

A contrario j'ai beaucoup apprécié l'enquête qui nous parle des conditions de travail dans les mines africaines, de la corruption, des guerres, de l'exploitation occidentale... Des sujets forts mais qui font froid dans le dos !

En bref : un petit roman mêlant écologie et enquête qui promet une saga intéressante sur des thèmes actuels !

La mère de Marie meurt dans un accident de la route. En triant ses affaires, elle découvre qu'elle enquêtait sur une entreprise fabriquant de nouveaux téléphones mobiles qui se veulent propres. La jeune fille retrouve également dans les affaires de la journaliste, des notes sur un individu lié à cette entreprise. En rencontrant un hacker Léo et avec l'aide de sa marraine, collègue reporter de sa mère, ils vont continuer l'enquête entreprise par celle-ci. Et si sa mort n'était pas accidentelle?
Un thriller écologique, premier volume d'une série intitulé Collectif Blackbone mais qui peut se lire indépendamment des autres. Roman engagé qui dénonce des faits de société réel et sensible, écrit à 8 mains et très bien documenté. Les chapitres sont courts, faciles à lire, il y a du rythme.