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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Adrien Beaurecourt, célèbre éditeur parisien, s'oblige chaque week-end à regagner sa vieille demeure familiale de province, à croire que l'autorité de feue Aphrosine de Belange, sa mère, de son vivant officier dans l'armée, est toujours d'actualité. Impossible en effet, de ne pas respecter la promesse qu'il lui a faite sur son lit de mort.
Mais voilà qu'un jour, il s'aperçoit qu'un squatteur loge à Belange pendant la semaine. L'un part lorsque l'autre arrive. Une correspondance s'instaure alors entre les deux personnages. Adrien, un peu misanthrope, reconnait alors que c'est la première fois qu'il apprécie de discuter, par courrier interposé, avec un de ses semblables, et décide alors d'organiser une rencontre...

Je reconnais qu'au départ, l'histoire était sans prétention mais la plume de Patrick Cauvin est d'une telle efficacité dans l'humour et la dérision que l'on se laisse prendre au jeu facilement.. Cette lecture a été un petit moment de bonheur plein de tendresse et de poésie. Entre chaque chapitre, place à la philosophie avec des extraits d'un livre "Psychologie et vision du monde du squatteur" d'Héléna Berthold. Bref, original et drôle.
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Voici un roman qui fait du bien, sans prise de tête, sans prétention, mais qu'est que c'est drôle. J'avais lu cet auteur, et j'en avais gardé un bon souvenir, cet achat d'occas s'est présenté et je n'ai pas hésité. Une bonne dose d'humour, de détente... On découvre la vie d'un éditeur du moins ses escapades du week-end dans la demeure familiale Belange, et le fameux visiteur mystérieux... le mystère doucement se dévoile et révèle sous un autre angle.

Adorable, marrant, avec une fin en coup de théâtre.


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Livre léger, agréable à déguster.

Par Belange, j'ai redécouvert Patrick Cauvin dont j'avais aimé deux livres dans ma jeunesse: E=mc², mon amour, et Pythagore, je t'adore.

L'écriture est pleine d'humour. L'histoire nous donne un autre point de vue sur le squattage, la fin est inattendue. L'auteur pousse à sortir de nos habitudes, du quotidien pour aller à la rencontre de l'autre.
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Belange, manoir ancestral et familial sis dans le Maine-et-Loire. Ses frondaisons, son parc, ses escaliers du XVème, ses cheminées monumentales, ses portraits d'aïeuls aux murs rappellent à Adrien qui en est l'héritier, ses souvenirs, son enfance, sa famille, ses racines. Sauf qu'il s'y est toujours mortellement ennuyé et rêve de s'en débarrasser... Mais tenu par une promesse faite à sa mère mourante, il perpétue le rite, la manie de s'y rendre chaque week-end. Tous les vendredis à 17h00 tapantes, abandonnant la maison d'éditions parisienne dont il est le patron courtisé, il emprunte les périphériques surchargés pour rouler vers la verdure. Cette morne et invariable routine se grippe lorsque Adrien constate qu'un squatteur occupe Belange lors de ses absences. Au lieu d'alerter la maréchaussée, dans un accès d'humanitarisme, il laisse un petit mot sympathique à l'occupant clandestin... qui lui répond... Un lien épistolaire se noue entre les deux personnages ; d'un commun accord, ils se partagent la jouissance de la maison, l'inconnu la semaine, le propriétaire le week-end, sans jamais se croiser, jusqu'au jour où...


Belange est un roman bref, léger, drôle, touchant, une sorte de fantaisie impertinente au goût acidulé. Si l'intrigue n'offre pas de grande surprise, j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir l'humour du regretté Patrick Cauvin, sa vision du monde ici à la limite de la loufoquerie, l'affection indéfectible portée à ses personnages, son sens critique affûté sans être jamais méchant. Dans Belange, il évoque avec une férocité indulgente les pratiques dévoyées du monde de l'édition. Adrien est décrit comme un homme d'affaires opportuniste qui n'hésite pas, pour d'obscures mais juteuses raisons commerciales, à publier des nullités, salmigondis de mondaines mièvreries ou philosophie filandreuse, noyés dans un style « durassien-confiture-mélasse ». Passant allègrement sans cohérence, sauf financière, d'essais tels que « Du sibyllin à l'hermétique » à des mémoires factices ou scandales inventés, il est depuis peu sur un coup qui devrait battre tous les records de tirages : « Comment John Fizgerald Kennedy s'est suicidé » !


Tous les morceaux choisis tirés de l'ouvrage d'Héléna Berthold, « Psychologie et vision du monde du squatteur » qui séparent les chapitres, sont savoureux ! Un vrai plaisir de lecture.
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