J’ai cette faiblesse de bien aimer leur plaire. Au fond, je pavane, je donne dans le désinvolte, le fin finaud… Pas difficile, la séduction, avec eux, ils sont tellement habitués à la ferraille, à l’angle aigu, à l’eau froide, au coup de gueule… Il ne faut pas beaucoup pour les faire fondre, pas besoin de guili-guili, suffît de leur parler comme on parle à tout le monde, et voilà que ça bascule dans le jamais vu, dans l’exceptionnel.
Ce rêve si réel en était la preuve. Ce rêve qui, d’ailleurs, tenait plus du cauchemar. Tout à coup, l’évidence me transperça : si tout cela n’était qu’un rêve, si tout cela finalement, ne tenait que de l’avertissement, j’avais sûrement la possibilité de faire en sorte que tout se déroule autrement.