Les Tuniques Bleues, tome 11 : Des Bleus en noir et blanc

J'adore parler aux militaires! Ils sont si différents du peuple ! Avec eux, quelques louanges suffisent et ça a le mérite de ne rien couter !

- Mais j'ai l'air tout à fait idiot, là-dessus!
- ... pas plus que d'habitude, sergent... (p.7)

Blutch, Blutch ! Quel carnage !... Comme je regrette que vous n'eussiez pas été là !

- Je ne suis pas ici pour photographier des bouquets de roses, caporal, mais pour fixer la réalité et la léguer ensuite à la postérité ! Quand ils verront les horreurs, les souffrances, les fléaux engendrés par les batailles, les gens ne feront peut-être plus la guerre !
- On verra peut-être des officiers, des généraux, des sergents dans les bureaux de chômage !..ça ne s'est jamais vu !

Chesterfield : - Ils sont morts en braves, l'épée à la main et les bottes aux pieds !
Blutch : - Quelle est la différence ? L'épée à la main, les bottes aux pieds ou du persil dans les oreilles et des rondelles de citron entre les doigts de pied...C'est pareil!..

-Blutch, vous êtes fou!... Vous venez de porter la main sur un protégé du président Lincoln!!
-Ç’a été plus fort que moi, sergent!... J'en aurais fait autant au président s'il m'avait tapé sur le roudoudou comme celui -là!

- si nous devions nous défendre, évitez de toucher les chevaux, on essayera de les récupérer !...
- je n’ai jamais tué une bête, sergent !... la preuve : vous êtes encore là !... yek yek yek...

- BLUTCH ?!
- c’est pas un p’tit maigre que vous cherchez ?...
- ouais !
- avec un uniforme de cavalerie ?…
- ouais !
- ... et une énorme lèvre !
- ouais !
- ... et une petite cicatrice sous l’œil ?…
- OUAIS ! OUAIS ! OUAIS ! ALORS, TU L’AS VU ?
- non !

Je vais vous confier une chose, sergent... J'ai eu cent fois plus de plaisir à retrouver mon cheval! (p.6)

- L'honneur est sauf, on n'a pas reculé d'un fifrelin, on a été piétiné sur place.