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Cet album fait partie de mes préférés car l'humour de situation est omniprésent et les multiples tentatives d'évasion de Blutch et Chesterfield sont toutes plus cocasses les unes que les autres.

Le côté épuré du trait de Lambil me plait bien aussi, ses chevaux sont moins large du poitrail et le sergent moins gras du bide.

C'étaient aussi les premiers traits de Lambil qui venait de reprendre la série suite au décès de Salvérius.

Évidemment, étant gosse, je me marrais bien en lisant cet album, sans savoir que cette prison existait réellement, mais sous le nom d'Andersonville et où les conditions de vie étaient bien pires que celles décrites dans l'album.

De plus, celui qui me faisait le plus rire aussi était un personnage secondaire réussi : le fameux Cancrelat, qui portait bien son nom, et qui est à lui tout seul un concentré d'énergie maléfique, plus bête que méchant, sorte de Joe Dalton en taille normale et ne rêvant que de faire la peau à nos deux Nordistes préférés.

Des années plus tard, devenue adulte (si, si), je me marre toujours en lisant cet album car les auteurs sont arrivés à nous présenter les dures conditions de vie de prisonniers (privations, conditions de travail horribles, épuisement, rationnement, punitions,…) de manière épurées, sans sombrer dans le pathos (nous sommes dans une série humoristique) et toujours amusante, comme le fait de creuser un tunnel pour s'évader avec les dents.

Non seulement on se marre avec les tentatives d'évasion de nos deux compères et leurs multiples retour à la case départ, mais en plus leur inventivité est sans limites, sans bornes et le chef du camp aura bien du mal avec nos des énergumènes qui, pour une fois, travailleront de concert.

Rythmé, sans temps morts, bourré d'énergie pour s'enfuir, de quiproquo une fois évadés (je ne spolie pas, s'ils ne s'étaient pas évadés, la série se serait arrêtée là !), rempli de bons mots et de traits d'esprits, cet album, c'est de l'humour concentré, un duo au meilleur de sa forme qui nous prouve, une fois de plus, qu'ils ne peuvent se passer l'une de l'autre, même s'ils se détestent et que l'un ne rêve que de désertion.

Un album que je vous invite à découvrir et, si c'est déjà fait, à relire juste pour le plaisir car il fait partie du temps où Les Tuniques Bleues ne manquaient pas de fraicheur, d'inventivité, de rythme, de scénarios intéressants, amusants…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Sixième tome des tuniques bleues, Blutch et Chesterfield sont fait prisonniers. L'histoire va être une série de tentatives d'évasions, bien rythmée, burlesque et pleine d'action, c'est un épisode agréable et distrayant., dans la lignée générale de la série.
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"La prison de Robertsonville" est une BD que mon fils a lu cette semaine, prêtée par l'un de ses copains qui a toute la collection. de la série des Tuniques bleues, je n'en avais moi-même encore jamais lus, bien que je connaisse évidemment de réputation. J'ai juste trouvé dommage sur le moment qu'il n'ait pas choisi de commencer par le premier tome, mais ils sont visiblement indépendants les uns des autres.

Nous sommes au XIXe siècle, aux États-Unis, durant la Guerre de Sécession. Chesterfield et Blutch sont deux soldats nordistes qui se retrouvent ici prisonniers dans un camp sudiste. Nos deux compères tenteront maintes fois de s'évader.

Avec des scénarios loufoques et des personnages burlesques, nous sommes ici dans l'absurde et la caricature, tout autant que dans l'action et l'humour.

Nous avons passé un agréable moment.

Une BD fort divertissante, plutôt poilante.
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La prison de Robertsonville s'inspire du camp d'Andersonville qui vit en l'espace d'un an (février 1864-avril 1865) 13000 prisonniers mourir à cause de l'insalubrité, des maladies, des mauvais traitements, de la malnutrition. La version Tuniques Bleues est bien sûr édulcorée, la série étant tournée vers l'humour et un public jeune.
Dans cet album apparaît pour la première fois le Confédéré Cancrelat, futur personnage récurrent et némésis du duo Blutch-Chesterfield. Ici, les Bleus passent leur temps à le faire tourner en bourrique en multipliant les tentatives d'évasion, ce qui donne un volume très drôle et très péchu.
Lien : https://unkapart.fr/les-tuni..
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Un épisode très réussi. Il faut savoir qu'il est tiré de faits réels puisqu'une telle prison a existé sous un autre nom bien-sûr (camp d'Andersonville). Il ressemble beaucoup aussi a une référence au célèbre "Le bon, la brute et le truand", quand Blondin se retrouve enfermé dans un camp nordiste où les prisonniers sont sujets aux pires conditions de détention et aux pires humiliations, sous le regard de gardiens sadiques. Ici, on a bien notre gardien sadique avec l'horrible (à tous les niveaux) "Cancrelat" et si les humiliations mènent toujours au rire (c'est l'esprit de la série), elles sont bien présentes, jusqu'au léchage de pieds... Reste les tentatives d'évasion avortées, les dialogues toujours drôles et les coups de sang courageux de Blutch sous ses dehors de lâche. Une belle aventure qui se termine comme souvent en queue de poisson !
Lien : https://www.facebook.com/pro..
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Voici sans doute l'un de mes tomes préféré. Il s'agit purement et simplement d'une variation sur le thème de l'évasion. À la suite d'une bataille, nos deux yankees se retrouvent prisonniers dans un camps sudiste. L'endroit est réputé pour sa dureté. Une seule option pour nos deux amis: essayer de s'évader. Bien entendu rien ne se passe comme prévu.
En lisant ce tome, j'ai immédiatement pensé à la 7e compagnie ou à Papa Schultz. Je retrouve un petit peu le même humour qui a bercé mon enfance. Il y a clairement un côté nostalgique dans mon appréciation.
Fait à souligner, il s'agit de la première apparition du Cancrelat. Ce sudiste antipathique que nous retrouvons périodiquement est l'un des matons du camps.
Bref, comme toujours, il ne faudrait pas chercher le réflexions existentielles. Il ne s'agit que d'une BD détente et elle ne promet rien d'autre.
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Un tome plaisant à lire et qui voit, une fois n'est pas coutume, Chesterfield et Blutch agir de conserve... pour s'évader du camp de prisonniers de Robertsonville (d'où le titre).

On a droit à toutes les trouvailles possibles et imaginables pour s'évader, du banal trou au déguisement en visiteuses de prison. le comble de l'ironie est atteint quand les deux compères arrivent à s'évader déguisés en soldats sudistes. Cherchant à s'enfuir vers leurs lignes, ils vont mener la charge des troupes ennemies, et être faits prisonniers par leur propre camp. Mais, rompus à l'exercice, ils s'évaderont de nouveau...

Afin de tonifier le récit (déjà bien emballé), les auteurs ont ajouté Cancrelat... un maton du camp de Robertsonville, qui porte bien son surnom.

Les auteurs mènent (de nouveau) bien l'absurde de la guerre. Divertissant, sans rien révolutionner.
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C'est un jour comme les autres : nos deux soldats de l'armée unioniste sont au front. C'est un jour comme les autres : le Sergent Chesterfield accomplit son devoir avec fierté. C'est un jour comme les autres : le Caporal Blutch renâcle.

Et tout à coup, on est transporté dans un festival de rebondissements. le Caporal Blutch charge l'ennemi. Quelle mouche a bien pu le piquer ? Puis nos deux compères sont faits prisonniers. Pas dans une banale prison, non, dans la pire geôle du camp adverse, celle dont on parle d'un bout à l'autre des États-Unis : Robertsonville.

Une aventure pleine de coups de théâtre où l'on découvre que sous couvert d'un antagonisme primaire, Blutch et Chesterfied ne peuvent pas se passer l'un de l'autre. Un bijou !
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Beaucoup d'humour pour ces évasions hors normes. le duo de tuniques bleues fonctionne à merveille encore une fois.
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« La prison de Robertsonville » fait partie de mes albums préférés de la série « Les tuniques bleues ». Sur la longueur, il faut bien reconnaître que cette série s'avère de qualité scénaristique inégale (redondances, histoires faiblardes). Mais ici, les auteurs se sont inspirés d'un site historique de la guerre de Sécession : le camp d'Andersonville de triste mémoire. Sur quarante-cinq mille soldats de l'Union emprisonnés dans les années 1864 et 1865, presque treize mille y sont morts de malnutrition, de faim ou des suites de maladies, sans parler des exécutions sommaires… Bien sûr, s'agissant d'une BD humoristique, les conditions de détention sont ici abordées de façon très soft. Même si le sergent Chesterfield et le caporal Blutch, tous deux capturés par les Confédérés et emprisonnés dans la terrible prison (fictive) de Robertsonville, n'échappent pas aux travaux forcés et aux punitions (le sergent Chesterfield enfermé dans « la caisse » en plein soleil sans boire ni manger). Les mauvais traitements et les sanctions n'ont d'ailleurs aucun effet sur nos deux compères. L'histoire se concentre sur les multiples tentatives d'évasion des deux soldats nordistes. Et là, j'avoue que les stratagèmes utilisés sont souvent drôles. le retour en territoire yankee avec ses quiproquos est carrément hilarant. Les dessins de Lambil sont toujours aussi clairs, précis et colorés même lors des scènes de bataille. Mais, c'est plus le contexte de la guerre civile qui m'attire dans cette BD que les protagonistes parfois trop enfermés dans leurs stéréotypes respectifs.
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