C'est sur fond de l'insurrection malgache de 1947 que les destinées des habitants de Manalondo vont s'entremêler. Les maîtres de la
Villa Vanille et leurs serviteurs sont pris dans la tourmente d'un moment clé de l'histoire de Madagascar, prélude à sa future indépendance.
Ce roman m'a laissé un goût de trop peu sur tous les pans, m'empêchant de finalement vraiment l'apprécier. J'ai d'ailleurs reposé le bouquin à plusieurs reprises pour m'immerger dans un autre, signe chez moi que rien ne me passionne.
Il y a cette tranche d'histoire, tout d'abord, qui aurait pu être palpitante mais qui n'a pas vraiment déclenché d'émotions chez moi. Comme j'ai lu plusieurs autres romans ces derniers mois qui traitaient de ces moments où certaines nations s'apprêtent à reprendre leur indépendance, j'ai trouvé qu'ici l'ensemble était trop lisse. Pire, s'il n'y avait eu quelques éléments géographiques, le récit aurait pu être interchangeable avec d'autres parce que finalement l'ancrage malgache n'était pas si fort que cela.
Ensuite, ce sont les différentes histoires d'amour qui s'entrecroisent qui portent également le roman. Et pourtant, aucune ne m'a fait frémir. La 4e de couverture parle d'un Autant en emporte le vent des colonies françaises... Euh... comment dire? Ca manquait quand même particulièrement de souffle romanesque pour même commencer à vouloir comparer. Aucun des personnages n'était vraiment attachant et ça ne vendait pas du rêve me semble-t-il.
Bref, un roman où je me suis finalement assez ennuyée et qui ne m'a jamais tenue en haleine. C'est dommage, on parle rarement de Madagascar quand on parle des colonies françaises dans la littérature et je pense que le sujet aurait pu être traité autrement.