Les petites distances

Max est un jeune homme très effacé, au point qu'il en devient littéralement invisible. Alors qu'il tente de comprendre ce phénomène et de savoir d'où il vient, il rencontre Léonie (Léo), une belle rouquine.
Léo est bien visible elle, mais cette très belle femme est aussi pétrie d'angoisses. Et tour à tour elle se sent étouffée par une présence ou par l'absence.
Ces deux personnages vont cohabiter dans l'appartement de la jeune femme, sans que celle-ci s'en rende compte. Reste à savoir comment faire partie de la vie d'une personne qui ne vous voit pas ? Comment avancer, et plus difficile encore : avancer ensemble ?

Un récit vaporeux, intime et étrange à la fois. Une fable sur les paradoxes des relations humaines dans nos grandes villes modernes.
Les graphismes à la fois voluptueux, sensuels et comme fait de voiles intriguent, interpellent, sans qu'à la fin de cette lecture je sache réellement me positionner. J'aurai aimé que l'intervention du personnage de la psychologue soit plus fouillée et moins secondaire.

Voilà un BD qui avait pourtant pas mal d'atouts pour me plaire. le dessin de Camille Benyamina est très beau, précis mais léger, la colorisation très réussie mais je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire.
On songe au Passe-muraille de Marcel Aymé pour la transparence de Max et son "voyeurisme", quant à Léo et ses démons, on s'interroge sur ses troubles sans en connaître l'origine. Et le récit s'étire, se répète perdant peu à peu de son intérêt. On finit par comprendre malgré tout cette histoire par réflexion rétroactive !

La génétique de transparence psychique de max, la rencontre des désirs secrets de sa mère et de ceux de Léo…
Chronique de l'incommunicabilité, de la solitude physique et psychique, du désir et de ses exigences, de l'appel de l'âme, le tout non dénué d'humour et d'érotisme, Véronique Cazot a peut être voulu trop en faire pour un support qui connait, lui aussi, ses restrictions.

Les petites distances est une histoire un brin fantastique. Je dois avouer que je ne m'attendais pas à cela ! Qui n'a pas rêvé de devenir invisible ? Ici, Max vit d'abord la frustration de ne pas exister aux yeux des autres puis dans un second temps, il exploite cet atout. C'est une histoire de perceptions, d'amour aussi. Cela me rappelle un peu L'homme qui n'existait pas de Cyril Bonin. Au final, j'ai un peu de mal à me faire un avis. Je pense que le côté fantastique m'a un peu perdue, j'ai eu du mal à voir où l'autrice voulait aller. Après, c'est très beau, j'aime beaucoup le trait de Camille Benyamina. Mais je reste moyennement convaincue par l'ensemble.

En milieu jeunes urbains, la copine de Max ne sait plus qu'elle vivait avec lui depuis 4 ans, celui-ci est tellement effacé que sa psy ne fait pas attention à lui et ses parents l'ont oublié.
Il est transparent, et se permet sans tapage d'exister dans l'intimité des autres. Il trouvera une certaine place chez une belle rouquine : son fantôme chassera les démons imaginaires de la jeune fantasque.
Bien que les relations plus sexuelles qu'amoureuses soient abondamment et délicatement traitées, l'évanescence du personnage principal ne fournit pas prétexte à des inventions torrides du « Déclic » de Manara. On finit par se montrer indifférent aux aléas de la relation du discret Max avec Léonie bien que le premier chapitre s'intitulant: « le parfum imaginaire des fleurs artificielles » laisse espérer quelque poésie. Celle-ci est présente, mais trop étirée en 176 pages, elle devient elle aussi trop discrète, parmi de douces couleurs au cours d'un tendre scénario.

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Cette Bd m'a laissé un sentiment de malaise, je ne me suis pas attachée à la figure de ce Max pas vraiment séduisant, tombé amoureux d'une fille qui l'est beaucoup plus. Comme un fantôme, Max suit sa bien-aimée qui perçoit un peu de son "aura" et s'installe à vivre chez elle. Mon sentiment de malaise vient aussi de ce voyeurisme et du fait de la dimension surréaliste angoissante (un homme qui disparaît de la vie réelle et de la mémoire de ses proches), dont les explications psycho généalogiques m'ont dépassée. Le dessin est fin et sensuel en effet. On suit la trame des personnages avec un certain délice. Même si je n'ai pas adhéré au scénario cela m'a donné envie de lire les autres Bd plus "ancrées dans le réel" de la dessinatrice Camille Benyamina.

Max a un problème dans sa vie, personne ne se souvient de lui. Mais alors qu'il cherche à s'affirmer, il devient invisible, comme prisonnier d'une autre dimension. Il décide alors de vivre chez Léonie, la jolie rousse avec qui il a partagé une nuit même si elle ne s'en souvient pas.



Encore une fois, c'est la couverture qui m'a donné envie de débuter cette lecture. J'ai bien aimé le graphisme et les couleurs très tendres. Attention tout de même, ce livre est pour adulte avec quelques planches coquines à ne pas mettre entre de trop petites mains !



La narration nous fait bien ressentir les émotions des personnages, en particulier l'impuissance de Max. L'humour arrive par de petites touches pour égayer le récit. Les personnages sont attachants et touchants dans leurs fragilités.

Une bonne lecture, idéale pour une sieste paresseuse en été !


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J'avais entendu beaucoup de bien sur cette bande-dessinée lors de sa sortie. de ce fait, lorsque je l'ai aperçue à la médiathèque, je n'ai pas hésité.
Contrairement à ce que je pensais, je ressors très mitigée de ma lecture.

Cette oeuvre est empreinte de poésie. La solitude que ressentent les deux protagonistes est parfaitement retranscrite par le biais du scénario mais également du dessin.
Elle m'a d'une certaine manière touchée.

Malheureusement, certaines choses m'ont chagrinée lors de ma lecture.
La première vient de la représentation des monstres qui hantent Léo. Je n'ai pas bien saisi leur message et leur utilité.
La seconde, et la plus importante, est que je me suis sentie parfois profondément mal à l'aise. En effet, Max fait preuve d'un voyeurisme que je ne trouve pas acceptable. Il se montre très intrusif dans l'intimité de Léo et je n'ai pas été à l'aise lors de ces passages. J'ai trouvé cela malsain.

En conséquence, je ne suis pas en mesure de dire concrètement si j'ai aimé cette bande-dessinée ou non. Il y a du très bon mais aussi du mauvais que je ne peux laisser passer.
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Une jolie BD, avec de très beaux dessins et couleurs. J'adore les cheveux de Léonie.
C'est l'histoire de Max que personne ne voit, que Léonie sent et ressent.
Je n'ai pas compris où cette BD m'emmenait mais j'ai passé un bon et beau moment de lecture.

J'ai été attirée par la couverture : les dessins et les couleurs sont superbes ! L'histoire et les sujets abordés sont intéressants et déroutants : tout du long, je ne savais pas si l'invisibilité était réelle ou si c'était une métaphore de la mort. Si c'était voulu, c'est réussi ! La fin a tout de même réussi à me surprendre positivement. Bonne lecture, qui n'a pas réussi à m'émouvoir.

Après avoir feuilleté l'ouvrage, j'ai préféré en trouver un bon résumé en ligne. Pour ma part, cela m'était nécessaire pour entrer dans l'histoire. le récit entre science-fiction et érotisme est assez singulier.