Monsieur Origami

Trente minutes. Trente minutes de poésie, trente minutes hors du temps.
Conte inspiré de l'écriture japonaise, légère et pudique, poétique et profonde.
Une histoire singulière, qui nous fait découvrir l'histoire du washi, et la technique de l'origami. Sublime

Un livre très dépouillé et délicat. Une histoire touchante et profonde.

Ce premier roman est réussi. Même s'il n'y a pas véritablement d'enjeu, c'est intéressant et apaisant.

Je pense que nous pouvons apprécier ce livre, au calme avec un thé devant un bel origami !

Un texte épuré où l'histoire prend corps sans fioriture.
Une histoire simple qui pourtant semble irréelle.
Un livre qui se lit comme un conte et que l'on referme doucement, simplement.

Comment qualifier ce livre ? Il est présenté comme un roman. C'est l'histoire de Maitre Kurogiku, japonais nstallé en Toscane. Il vit seul, avec sa plantation de Kozo (murier à papier). Il pratique l'art du washi (fabrication du papier avec le kozo), puis de l'origami, afin de pratiquer le zazen. Fabriquer du papier, plier, déplier, méditer. Et Monsieur Origami, comme le surnomme les villageois, n'est plus seul. le partage ouvre de nouveaux horizons.
Alors, roman ? Oui, mais aussi explication d'une pratique spirituelle.
« En séance du 28 novembre 2014 , le comité de l'UNESCO prend une décision ». (…) Ainsi, depuis 2014, la fabrication de washi est inscrite sur la liste d'une organisation oeuvrant pour la paix et est considérée comme patrimoine culturel immatériel de l'humanité .
Mais toute beauté à sa part d'ombre…
Beau et poétique.

Sans surprise, Monsieur Origami est l'histoire d'un homme qui fait de l'origami ...
Je suppose que ce doit être poétique ou suivre les codes d'un genre particulier, mais en toute honnêteté, ça m'a échappé.
Ce livre m'a laissée plutôt perplexe, mais j'en ai trouvé la lecture malgré tout agréable (et rapide puisque c'est extrêmement court), d'où les 2 étoiles ...

Un livre non bien plus que cela un moment en dehors du temps où la philosophie la délicatesse le silence même nous enlève pour un moment de magie

Monsieur Origami est japonais. Monsieur Origami maîtrise l'art du washi, il confectionne du papier. Et Monsieur Origami ne s'appelle pas comme ça. Mais au village, c'est comme ça qu'on le surnomme. Un jour, un jeune étudiant en horlogerie va s'arrêter chez Monsieur Origami. Ces deux hommes vont parler, et être silencieux ensemble.

Le tout est équilibré et juste. L'auteur nous amène, c'est la sensation que j'ai ressentie, à une réflexion à la fois bien plus grande et bien légère que ce que laisse présager l'histoire. A travers ces quelques mots, parfois épars, il propose un voyage littéraire particulier, qu'on ne croise pas souvent. Et pour ma part, c'est apprécié !
Lien : https://juliejuz.wordpress.c..

Un roman court, qui se lit vite, mais qui est raffiné et poétique.
Il nous conte l'histoire de Mr Origami, venu du Japon en Italie, à la recherche de l'amour de sa vie, aperçu au Japon.
Dans ses bagages des pousses de mûrier, pour continuer à fabriquer des washi et des origami.
C'est un voyage au Japon, que nous faisons, tant dans la forme littéraire, que dans le stylé, épuré, poétique,
Une atmosphère calme, sereine, se dégage de la lecture et nous amène également à la réflexion sur soi et le monde qui nous entoure ;" à quoi sert-il d'avoir si être nous manque?"
Au final, c'est une lecture agréable, un joli conte, zen et japonais, qui me fait penser à "Soie" d'Alessandro Barricco, dans le style.
Lien : http://carnetslecturesophie7..

Un premier livre de cet auteur. Original car écrit par petits chapitres avec en-tête de signes calligraphiques japonais. Plein de charme et de poésie, de lenteur, de philosophie sur la vie et les choses, d'amour et de recherche de cet amour entr'aperçu un jour. Cet amour est incarné dans une femme à la chevelure noire, et sans doute toscane. Kurogiku (qui signifie : chrysanthème noir, fleur sacrée au Japon, symbole de joie, rire et éternité) quitte son Japon pour aller à sa recherche, improbable, en Toscane. Il y rencontrera une vieille femme et un jeune homme. Peu de paroles, beaucoup de silence, de la lenteur. On respire, on se laisse emporter. Très vite lu, à relire pour sa poésie et pour se laisser porter par cette poésie.
Ce livre me fait penser à la poésie de "Syngué Sabour" de Atiq Rahimi que j'avais beaucoup aimé.

Je l'ai lu en une soirée à peine. Il se lit très bien, l'écriture est fluide et légère. Au cours de cette lecture, on ressent une forme de zenitude, de sagesse, de bien-être.
Pour un premier roman, c'est plutôt de bon augure pour la suite.
Ce livre m'a rappelé celui de Maxence Fermine "Zen", un livre rapide à lire, léger et qui fait du bien.