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Après avoir été enthousiasmée par le premier tome disponible à seulement un euro à l'occasion des 48H de la BD, c'est avec grand plaisir que j'ai poursuivis ma découverte de la série « Holmes (1854-1891 ?) ». Si la bande dessinée tourne bien autour du célèbre et excentrique détective, elle ne le met toutefois que rarement en scène, si ce n'est lors de brefs flash-back. L'action se passe en effet quelque temps après la mort de Sherlock Holmes dans les chutes de Reichenbach et concerne plutôt l'enquête menée des années plus tard par son ami John Watson pour tenter de comprendre l'origine de sa querelle avec le professeur Moriarti. Des révélations tardives laissent en effet planer le doute quant à la santé mentale du détective et la véritable personnalité de sa némésis : ce pourrait-il que l'homme présenté toutes ces années par Sherlock comme un redoutable génie du crime ne soit en réalité qu'un honnête scientifique et que les méfaits qui lui ont été attribués ne soient que le fruit de l'imagination et de la rancune du détective ? Loin de dissiper les interrogations de Watson et du lecteur, Luc Brunschwig nous plonge à nouveau avec « Les liens du sang » dans un abîme de doutes : les révélations se font au compte-goutte tandis que les mystères, eux, se multiplient si bien qu'on est loin d'être fixé concernant la réputation (usurpée ou non ?) du célèbre détective.

Avec ce deuxième volume c'est la jeunesse de son vieil ami qu'entend explorer John Watson, toujours accompagné du très perspicace Wiggins. Toute la première partie nous ramène ainsi près de cinquante ans en arrière aux côtés des parents du détective dont on assiste à la première rencontre. Et qui dit changement d'ambiance dit changement de couleur ! Si le premier album baignait dans une lumière bleutée assez sombre assortie à l'humeur des proches de Sherlock Holmes, endeuillés par la disparition du détective, c'est cette fois la couleur jaune qui domine. L'atmosphère de cette première partie s'en retrouve considérablement allégée et c'est avec plaisir que l'on en apprend un peu plus sur les géniteurs du détective. Quelque soit la teinte adoptée, les graphismes de Cécil sont de toute façon toujours aussi magnifiques et constituent indéniablement le plus gros atout de cette série. le scénario est lui aussi de qualité et parvient à maintenir le suspens, tome après tome, concernant les véritables personnalités de Sherlock et Moriarti. Plutôt que de reprendre des épisodes déjà connus des enquêtes du détective pour les réarranger à sa sauce, Luc Brunschwig se réapproprie complètement le héros et l'univers de Conan Doyle et nous propose une intrigue surprenante dont on a hâte de découvrir tous les secrets.

Un deuxième tome largement à la hauteur du précédent et qui lève légèrement le voile sur les parents et la jeunesse du détective. Au scénario habilement construit de Luc Brunschwig viennent s'ajouter les sublimes graphismes de Cécil qui rehaussent considérablement la qualité de cette excellente série dont il me tarde de découvrir la suite.
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Un tome qui nous plonge dans le passé de Sherlock holmes et plus précisément sa jeunesse. Une rencontre avec sa famille qui semble elle aussi vivre avec de nombreux secrets.
C'est également l'occasion de croiser le chemin de Moriarty et de savoir quels sont les liens qui l'unissait à Holmes.

C'est une tome emprunt de mystère , qui nous dévoile bien des choses , mais ou il réside encore de nombreux secrets.

Les graphismes sont toujours sublimes , dans des tons grisés ou sépias. Et quitte à me répéter cela donne du cachet, une certaine noblesse à cette BD.

Je n'ai plus qu'une envie c'est de m'attaquer au tome 3, Holmes semble avoir eu une jeunesse torturée, et j'ai réellement envie d'en savoir plus
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Cette série BD propose un graphisme très élaboré, avec des choix de couleurs étonnants. L'ambiance victorienne des aventures de Sherlock Holmes est là, même si lui même est absent (est-ce si sûr d'ailleurs...?).

Ce deuxième tome est un voyage dans le passé de la famille Holmes. La rencontre des parents de Sherlock, Siger Holmes et Violet Sherrinford, donne lieu à une mise en scène habile, doublée d'une belle course poursuite en charrette à cheval. Joli chapitre, aux dessins s'intégrant pleinement dans un contexte d'Angleterre rurale. Puis vient le retour au présent : Watson veut interroger Siger Holmes, mais celui-ci n'est plus grand-chose.
Ce chapitre met en valeur les qualités de déduction toutes holmesiennes de Simeon Wiggins, ce jeune apprenti que Sherlock s'était choisi avant de disparaître.

Les auteurs mènent le lecteur de récits en récits. Ils épaississent les mystères entourant la disparition de Sherlock Holmes et celles de Moriarty. Pris indépendamment, chaque chapitre est une petite histoire qui se tient. Mais la vision d'ensemble à ce stade de la série reste nébuleuse.
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La quête du passé de Holmes se poursuit. On commence par la rencontre de ses parents, et on s'interroge... qu'est-ce que cette famille Holmes ?
Graphiquement, c'est toujours aussi appliqué, aussi précis, bref aussi magnifique. Différence de tons de couleurs pour la période supposée antérieure à la rencontre entre Watson et Holmes et ce qui suit, le présent de l'enquête du duo Watson, Wiggins. Détails des décors, avec parfois des arrière-plans vides mettant en valeur certains passages. Ombre et lumière, mouvement, tout est réussi. Il y a même des scènes qui semblent prendre vie justement lorsque c'est le cas dans la narration : un tableau que scrute la future mère de Sherlock Holmes et qui devient réel dans notre esprit.
Le scénario, lui, poursuit doucement sa route et on a peu d'explications sur le lien entre ces épisodes de la vie des futurs parents du héros (M. Sherlock) et sa vie, sa mort, son oeuvre... A suivre
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Autant j'ai beaucoup apprécié le premier tome de cette série, autant je suis plus dubitatif quant à ce tome-ci.

Watson et son épouse, accompagnés du très déductif Wiggins, qui ne fut pas l'élève de Sherlock Holmes pour rien, se rendent chez les parents de ce dernier où ils sont invités à diner et à coucher. Ils ont, à vrai dire, un peu forcé la main à la gouvernante du père Holmes.
Wiggins et John Watson profitent de la nuit pour visiter, au nez et à la barbe de Holmes senior, la chambre des frères, Mycroft et Sherlock Holmes.
Ils y trouveront matière à réflexion mais c'est surtout le lendemain que la mère du détective les mènera sur une piste fort intéressante pour leur recherches.

Comme dit plus haut je me suis ennuyé dans la première partie de l'album. Je ne voyais pas, du tout, où l'auteur nous emmenait, son but? J'étais un peu perdu, voir gentiment en colère. Mais les dix dernières pages sauvent l'album et relancent la série qui reprendde son intérêt.

Le graphisme et ce noir et blanc, gris et blanc et jaune et blanc donnent de la saveur aux dessins, une profondeur et les clairs obscurs de la visite de la chambre la nuit sont géniaux de luminosité.
Les textes se lisent bien et les déductions de Wiggins, dignes de Sherlock himself, sont réussies.

Un ensemble acceptable pour un album qui compte...32 pages de lecture effective!
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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S'il est vrai que j'ai été très emballée par le premier tome et avait hâte de découvrir la suite, je ne peux pas dire que j'ai trouvé ce deuxième tome particulièrement prenant ni trépidant. On peut même dire que je m'y suis ennuyée la plus grande partie du temps.
Mais mais mais (le mais qui fait la différence dans une série) les dix dernières pages ont totalement renversé ce constat et m'ont tout de même données envie de lire les deux tomes suivants. Voyons la suite pour se prononcer...
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le docteur Watson continue à fouiller dans le passé de Sherlock Holmes pour comprendre les deux dernières années de sa vie et surtout sa mort. Pour cela il est aidé de sa femme, Mary, et du jeune détective Wiggings qui semble doué des même déductions d'observation que son mentor.

Nous rencontrons donc ce tome la famille Holmes, père et mère. On commence d'ailleurs par un flash back qui retrace leur rencontre. Watson va vite s'apercevoir que Holmes père est devenu sénile et que sa femme, aidée de l'infirmière, cache quelques secrets de famille.
On découvre donc un peu de la jeunesse de Sherlock Holmes. Mais le mystère autour de cette famille semble s'épaissir. En tout cas on accroche très vite au scénario. L'approche originale de ce grand personnage est bien trouvée et, au final, Watson fait aussi un très bon héros central!

Le dessin est vraiment beau. Pour plus de compréhension les flash back sont de couleur sépia, tandis que le reste de l'histoire est en camaïeu de gris.
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Les liens du sang aurait tout aussi bien pu être intitulé Siger Holmes, tant ce personnage domine ce deuxième album de la sérié Holmes. le ton d'ensemble ici se distincte très nettement de L'adieu à Baker Street.

Watson, accompagné de son épouse et du jeune Wiggins, continue à mener l'enquête. Il va se retrouver confronté à la famille survivante du grand détective. Les mémoires et la demeure principale renferment bien des secrets qui ne seront qu'introduits ici. L'ambiance est à la défiance et au mystère. Les questions qui se posent sont bien plus nombreuses que les réponses apportées. Peut-être est-il trop tôt ?

Le scénario est mois riche que l'album précédent et donne l'impression de s'enliser. le recentrage sur la famille prend ici toute la place. Si de nouvelles têtes (fort énigmatiques au demeurant) font leur apparition), la majeure partie des acteurs qui ont été précédemment introduits ne sont plus de la partie, exit Sherlock, Moriraty (sauf pour un rapide retour en arrière) et Mycroft. Leur absence est plutôt étonnante qu'il est question de leur jeunesse.

Fort heureusement, le style graphique de la série sert de liant. Il est difficile de résister à un style aussi perfectionniste. Les visages nous donnent vraiment l'impression d'avoir affaire à des personnes. L'utilisation des nuances permet ici de renforcer cette impression de huis-clos, notamment pour les passages qui ont pour théâtre la maison Holmes. La rupture opérée avec le chapitre II apporte un peu de variété même si celui-ci peut paraître long et a priori en décalage avec ce qui précède et ce qui suit.

Cette fois-ci si les dessins et l'ambiance sont au rendez-vous, il n'en est pas de même pour le scénario. La bande dessinée parait courte, nous laissant sur notre faim et s'achève de manière plutôt décevante. L'absence de notes explicatives est également surprenante, serait-elle révélatrice d'un manque d'inspiration ? le constat est d'autant plus troublant que le plaisir de la lecture reste au rendez-vous.
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Lors de l'opération 48H BD qui s'est déroulée en Avril dernier, j'ai découvert HOLMES (1854/1891?) : L'ADIEU À BAKER STREET. J'ai tellement aimé cette BD que j'ai eu envie de découvrir les deux autres tomes déjà publiés.

LES LIENS DU SANG s'ouvre sur un retour dans le passé, au moment où les parents de Sherlock Holmes se sont rencontrés. Pour raconter cet épisode antérieur à la naissance de Sherlock, Cécil utilise un monochrome sépia de toute beauté. Les dessins sont de véritables oeuvres d'art, j'ai pris un plaisir immense à me perdre dans chaque case. Une seule partie est en couleur et le contraste est saisissant. Ceux qui aiment les couleurs pétantes risquent de ne pas aimer mais moi j'ai adoré.
Le troisième chapitre se situant après le décès de Sherlock, Cécil utilise à nouveau un monochrome de bleu à se pâmer. Il y a un soucis du détail dans le dessin, j'ai parfois l'impression que c'est une photo.

Du point de vue du scénario, ce deuxième tome est un peu plus lent que le premier. Tout d'abord parce qu'il y a une digression dans le passé et ensuite parce que l'enquête de Watson et Wiggins ne progresse pas très vite. Luc Brunschwig s'éloigne un peu plus du canon dans le second tome, pour preuve les raisons de la haine farouche que Sherlock entretient envers Moriarty. Ça ne m'a pas dérangée, je ne suis pas un gardien du temple. de surcroît, c'est une hypothèse comme une autre et cette idée donne envie de découvrir le reste de l'histoire !
Lien : http://le-bric-a-brac-de-pot..
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Les liens du sang
Le deuxième tome débute en 1844 pour nous relater la rencontre de Siger Holmes et de son épouse qui deviendront les parents de Sherlock. Nous rejoignons ensuite 1891, où la mort de Sherlock a plongé ses parents dans une détresse immense.

J'ai beaucoup aimé l'idée du point de départ. Mettre Watson sur la piste de Holmes et faire intervenir divers personnages apparus dans l'oeuvre de Conan Doyle était risqué mais intéressant. C'est aussi, je pense, une réussite. le récit se lit comme une nouvelle de Doyle, les personnages sont conformes aux originaux, le style même est proche de celui de l'auteur.
Les dessins monochromes sont d'une grande finesse. En gris bleuté pour le premier tome, avec un chapitre en sépia dans le second, pour une plongée dans le passé, ils rendent au texte son atmosphère londonienne et victorienne. On y retrouve une ville pluvieuse, sombre, comme dans les romans. le graphisme de Cécil est superbe et on prend beaucoup de plaisir à détailler les cases avant même de poursuivre le récit.
Certains diront que c'est un ouvrage de plus sur Sherlock Holmes. Peut-être. Mais il est intelligent et bien construit. Et Sherlock Holmes peut-il être figé dans le passé ? Peut-on bouder son plaisir de lire de nouvelles aventures qui auraient pu arriver, quand on sait à quel point il fut réel et vivant dans le coeur de ses lecteurs et fans ?
Le personnage a échappé à l'auteur, il appartient à présent à la littérature intemporelle.
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