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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lorsque la Commissaire Romano, son adjoint Tellier et l'adjudant Clément interviennent dans un petit appartement lillois pour y découvrir une jeune femme décédée, un suicide par empoisonnement en apparence, ils ne se doutent pas jusqu'où cette affaire, qui aurait pu être banale, va les emmener... À la poursuite du passé de la morte, Ils exploreront le monde des avocats de "class actions" à l'américaine et partiront pour la Suisse, dans l'univers de macabres expositions, à la rencontre des mafias russes et chinoises, et de la cupidité européenne...

Rien n'est réellement crédible dans cette histoire, sauf peut-être sa trame, où l'enchaînement des faits, guidé par la cupidité des uns et des autres, conduit à la mort violente d'une jeune femme qui ne demandait rien à personne, sauf de revivre...
Les personnages sont des condensés ou des caricatures de nos névroses modernes, de nos peurs devant la perte de repères (le divorce par exemple), de nos défauts mineurs (un peu trop de candeur ou d'étroitesse d'esprit pour certains) ou majeurs (la cupidité conduisant à la violence notamment). L'auteure sait néanmoins nous les rendre, pour certains, sympathiques et attachants !

C'est bien écrit, avec du rythme, une dose d'humour et une forme d'allégresse dans le ton et le style, donc facile à lire.
J'ajouterai que, sans dramatiser le sujet et derrière une forme littéraire empreinte de légèreté, Sophie Chavanel nous force à nous interroger sur quelques sujets de société comme le trafic d'organes ou le respect du aux morts. Ce n'est pas si souvent le cas dans un polar...

Une découverte sympathique, sur la forme comme sur le fond.
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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Quelle lecture réjouissante !
Le quatrième de couverture est un peu trop « feel good book », j'ai craint que le roman soit un peu trop foutraque. Mais non.
Dès les premières pages, j'aime les personnages, qui ont déjà pris une substance et une personnalité propre. Je me trouve une âme soeur en Tellier, je me sens moins seule.
L'intrigue tient la route, et elle a été documentée. J'apprécie.

Mais ce qui m'a le plus emballée c'est cette écriture, très contemporaine, rigolarde et facétieuse malgré le sujet, et qui malgré tout tient en haleine.
Je pourrais qualifier cette écriture très actuelle, bourrée de références aux 21e siècle, d'écriture de pleine conscience : on ne dirait pas, mais il se pourrait qu'elle soit très travaillée. Tout est fluide et s'enchaine naturellement.
L'humour noir est manié avec élégance, et je n'ai pas eu trop honte de rire à des circonstances qui ne sont pas vraiment drôles, on est dans un polar ne l'oublions pas !

Sans en avoir l'air, l'autrice nous distille à chaque dialogue ou presque, quelques phrases frondeuses qui font réfléchir aux travers de notre société, des considérations féministes (p.48 « Avec toutes les empoisonneuses de l'histoire, la perte de prestige ne m'étonne pas […]. Tout ce que touchent les femmes finit par se dévaloriser ») à la conscience écologique, en passant par les travers sociaux plus ou moins à la mode. Sans compter les petits clins d'oeil à la vraie vie : le passage sur le gaspacho et le taboulé sur le clavier sent tellement le vécu (et je compatis) !

Bref c'est drôle sans être bouffon, ça nous interroge sans être donneur de leçon, c'est un polar bien mené sans être plombant.
Je conseille, à mettre entre toutes les mains et peut-être sous le sapin !
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Un bon petit polar au coin du feu avec votre chat sur les genoux, ça vous dit ? ( Remarquez, un chien à vos pieds, un poisson rouge dans son bocal ou même aucun animal feront l'affaire). Je dis "petit" parce que " L'emprise du chat" se démarque énormément de ses confrères qui préfèrent jouer les gros bras ou les gros durs avec du saignant, du violent, du bien gore. Ici, le cadavre de la jeune femme femme n'a pas été découpé en morceaux après avoir subi mille tortures ou abus, il a juste était empoisonné ...comme au bon vieux temps d'Agatha Christie ou de Charles Exbrayat. Rien qui puisse déranger, ou presque, la jolie soirée d'automne du lecteur.
Avec ce point départ simple, Sophie Chabanel ne choisit pas l'outrance pour appâter le chaland, surtout qu'elle poursuit dans la même veine. L'enquête n'avance pas, chaque piste autour de cette jeune fille lisse et sans histoire s'avère une impasse....l'intérêt venant bien sûr de ce manque de prise des enquêteurs sur un assassinat bien mystérieux.

Autant vous dire que les rebondissements ne jalonnent pas le récit et malgré tout, on tourne les pages avec fébrilité et grand plaisir, car, il y a un plus dans ce polar : son héroïne ( et accessoirement son acolyte). Romano, c'est son nom, est une quarantenaire, célibataire avec deux chats et possédant surtout un caractère bien trempé. Mordante, envoyant valser la bien-pensance actuelle, les diktats de la mode ou des règles de vie en société, elle démonte avec finesse mais pugnacité tout ce qui passe à sa portée, de ses collègues policiers jusqu'à sa soeur en train de divorcer en passant par les pauvres bougres qu'elle interrogera voire ses deux chats qui font ressembler son appartement à un griffoir au bout du rouleau. C'est un festival permanent durant la totalité du roman, faisant passer l'intrigue au second plan ( même si dans la deuxième partie nous avons droit à quelques rebondissements et même à une poursuite en voiture,, comme quoi le genre n'est pas si renié que ça).

Rien pour que son enquêtrice ( et son adjoint, classiquement aux antipodes de sa chef), le roman mérite vraiment le détour et nous repose élégamment de tous ces polars plus glauques les uns que les autres ( même si ici, on aborde un sujet qui aurait pu donner des pages nauséeuses). Bien mené, hyper bien dialogué, ce troisième tome de la série "du chat", sans doute le meilleur, donne vraiment envie de retrouver Romano bien vite.

Petit avertissement aux amateurs ( nombreux) des chats, Ruru acoquiné à Mandela ( félins ainsi nommés par leur maîtresse) n'apparaissent que très peu et de façon totalement anecdotique...
Lien : https://www.blogger.com/blog..
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La commissaire Romano et ses acolytes mènent l'enquête pour découvrir qui a tué une jeune femme sans histoire.
Un style simple et agréable rendent cette intrigue intéressante.
Entre les travers des protagonistes et les paysages du lac Leman, vous passerez un bon moment.
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Romano et Chabanel sont ici émus par la mort d'une jeune femme terriblement seule, unique rescapée d'un crash d'avion qui a tué ses parents, elle s'est repliée sur elle même. Sans souci d'argent, elle est devenue hotesse par interim afin de se forcer à sociabiliser un minimum. Qui pouvait en vouloir à cette femme discrète?
Enquetant sur ces derniers jours, ils vont partir en Suisse car son dernier emploi était d'accueillir le public d'une exposition de plastination, des cadavres recouverts de plastiques mis en scéne dans le quotidien.
Qu'a t'elle découvert?
Romano, caustique et irréverencieuse, commissaire de Lille et Tellier, idéaliste, font une fois encore le parfait duo pour découvrir ce qu'il s'est passé
Quant au chat du titre? A oublier. Si Ruru était le héros du premier tome, il ne fait que passer ici, on parle de lui, il agit sur quelques pages mais il reste un gros matou sans activité réelle qui partage la vie de Romano et la lui gache parfois.
Roman sympathique, qui aborde des sujets plutôt intéressants.
Ce sont les personnages le gros intérêt de ces romans et la description des petits coins de Lille (moins ici)...
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Très agréable surprise que ce roman policier très bien documenté sur l'environnement du crime à savoir les expositions de corps humains « body worlds » and co.
Un savant mélange d'enquête policière, et de dénonciation de d'expositions qui ne devraient pas avoir cours et des pratiques douteuses et glauques qui en découlent (ou pourraient en découler ).
Une commissaire hors pair: sauvage, libre, indépendante et attachante un adjoint militant sur toutes les causes actuelles, des chats taquins voire insupportables , une enquête bien ficelée : un vrai bon moment.
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C'est frais , c'est plein d'humour, c'est dynamique, c'est bien écrit, c'est un polar qui nous emmène dans un monde original et un peu gore de l'écorché vif. Bref ca se lit "comme des petits pains". On a hâte de suivre de nouvelles aventures de cette commissaire cash , affublée de son adjoint coincé dans ses convictions philosophiques.................................................................................................................................................................................
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Une fois n'est pas coutume je me suis plongée dans un roman policier !… C'est le hasard qui a voulu ça : arrivée cinq minutes avant la fermeture de la médiathèque, j'ai pris un bouquin au vol sur une étagère, parce que c'était écrit « nouveauté », que la couverture me faisait de l'oeil, et que la quatrième de couverture mentionnait que l'action se déroule en partie à Lille (près de chez moi).
J'ai passé un plutôt bon moment, l'écriture est vive et enlevée( beaucoup de dialogues, ceci explique cela...) il y a de l'humour, et surprise il semblerait que le thème de ce roman policier soit inspiré de la réalité : c'est à n'en pas revenir puisqu'il s'agit de plastination de corps humains et d'expositions grand public , activité que j'ignorais complètement et qui m'a laissée pantoise (ahurissant que cela puisse exister...).Rien que pour ça ce roman vaut le détour.
Je me suis quand même parfois un peu ennuyée, j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs
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Un bon polar sympa, léger mais pas tant que cela. L'enquête de la commissaire Romano et son adjoint à fleur de peau nous emmène dans le monde de l'art. Jusqu'où peut-on aller sans choquer ? Les chats sont en bonne place mais pourraient y être mieux. J'ai hâte de découvrir d'autres oeuvres de cette autrice.
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J'ai découvert la plume de Sophie Chabanel à travers ce roman policier. C'est un genre avec lequel j'ai toujours eu un peu de mal mais j'ai dévoré ce livre. Les personnages ont des caractères assez complexes et l'enquête dans laquelle nous sommes plongés touche un sujet très sensible. Cependant, l'auteure sait prendre le lecteur par la main et le faire passer par tout un panel de sentiments. Une jolie petite découverte.
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