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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cet album jeunesse séduira aussi bien les enfants que leurs parents.

Cet ouvrage est avant tout un très bel objet : grand format, tranche dorée, couverture précieuse et originale avec cette jolie découpe en forme d'ogive et surtout de splendides illustrations de David Sala. Très inspirés de l'oeuvre du peintre Klimt, les dessins de Sala sont à la fois épurés, simples et d'une grande richesse, tant dans les traits que dans les couleurs.

Le récit de Jean-François Chabas est lui aussi très réussi. Simple mais fin et subtil, il se conclut sur un questionnement philosophique qui pourra amener réflexion et discussion.

Challenge Petits plaisirs (9)
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Ce livre ne peut qu'attirer l'oeil et inciter à être feuilleté. La couverture, arborant un titre en lettres dorées et richement typographiées, et une grande fenêtre plastifiée, en ogive, donnant sur la magnifique illustration de la page suivante - un majestueux chevalier sur un cheval blanc et blond élancé - nous fait immédiatement comprendre que ce livre renferme un merveilleux conte.
Cependant cette illustration ne reflète pas vraiment l'histoire, finalement.
Un pêcheur retrouve un jour, dans ses filets, un coffre. Il tente de l'ouvrir, en vain. Malheureux, il est pourtant bien obligé de le céder à l'un des serviteurs de l'empereur passant par là, qui lui-même ne parvient pas à l'ouvrir, et mérite pour cela dix coups de fouets. C'est que l'empereur est un homme cupide, autoritaire et méchant. Il réclame le meilleur serrurier du royaume, puis la sorcière et ainsi de suite. C'est alors une belle galerie de personnages tout droit sortis des contes qui défilent dans le château et surtout sur les pages de ce grand livre!
Les illustrations sont toutes aussi belles les unes que les autres, largement inspirées des peintures de Gustav Klimt, tout autant pour les motifs que pour la représentation sensuelle quoique rigide des personnages.
La phrase finale mérite réflexion et discussion, intéressant du coup à exploiter en classe je pense.
Je dirais que c'est un bel objet avant tout, mais le récit mérite également le détour.
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J'ai tout de suite été attirée par ce très bel objet-livre avec son beau de travail de découpe et sa couverture enchanteresse…

Un jour, un pêcheur remonta un coffre de métal dans ses filets. Bien que cela ne se mange pas, il ne fut pas mécontent de sa découverte à un petit détail près : impossible de l'ouvrir ! Un problème dont il fut fort vite débarrassé quand le capitaine de la garde de l'Empereur décida que ce coffre constituerait un parfait présent pour l'Empereur….

Malheureusement pour lui, il ne réussit pas non plus à ouvrir cet énigmatique coffre, ce qui ne fut guère au goût de l'Empereur qui, après l'avoir châtié de dix coups de fouet, fit diligenter différentes personnes pour résoudre le problème. Mais ni le savoir-faire d'un serrurier, ni la magie et encore moins la force brute n'arrivèrent à venir à bout de la serrure récalcitrante. Et si la ruse était encore la meilleure manière de satisfaire un Empereur, aussi radin que peu commode, qui savoure bien plus l'idée de posséder un nouveau trésor que d'avoir entre les mains ledit trésor ?

Comme dans toutes les fables, il y a une morale, notamment sur le fait que croire posséder un objet est parfois aussi important que de réellement le posséder, et qu'il y a une certaine excitation à ne pas encore s'être approprié une chose qui nous est destinée. Mais pour ma part, j'aime à y voir d'autres messages forts et non dénués de pertinence. Les enfants apprennent ainsi que le vol n'apporte que des ennuis : si le capitaine de la garde ne s'était pas octroyé une chose qui ne lui appartenait pas, l'Empereur n'aurait pas eu à traverser toutes ces péripéties.

D'une certaine manière, on peut également considérer que cette fable met en garde contre l'amour excessif de l'or et l'envie maladive d'accumuler les richesses qui finissent par vous plonger dans des abîmes de solitude. Car, si le roi semble obsédé par cette idée d'ouvrir le coffre et d'en découvrir toutes les richesses, je ne peux m'empêcher d'y voir un moyen détourné de combler matériellement une vie vide de tout affect et de relations humaines enrichissantes.

Cette illustration avec l'Empereur tenant le coffre et le cajolant comme il le ferait avec un enfant me conforte dans cette impression. Il y a un tel décalage entre le visage serein, heureux et apaisé du personnage, et la réalité de la situation, que je n'ai pu m'empêcher de ressentir une certaine tristesse pour cet être pourtant méprisable…

Le Coffre Enchanté Illustration

J'ai, en outre, beaucoup apprécié l'intervention d'un animal qui illustre à merveille une expression. Il nous prouve également qu'il faut parfois faire montre de malice et d'une certaine intelligence des situations pour venir à bout des esprits les plus retors et se sortir de situations délicates. La force brute est rarement une solution… À cet égard, notre personnage m'a un peu fait penser au renard et à sa célèbre ruse.

Quant aux illustrations, elles possèdent incontestablement une identité propre qui donne corps et vie au récit. La manière dont l'illustrateur se joue des formes géométriques et de leur répétition dans les décors et les vêtements apporte un aspect très graphique à l'ensemble qui n'est pas sans rappeler le travail de Gustav Klimt.

En bref, voici une fable très graphique que je conseillerais aussi bien aux enfants qu'aux parents pour un moment de lecture coloré et non dénué d'intelligence.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Avant de commencer cette chronique, je tiens à remercier Babelio et Casterman pour ce partenariat.

Le coffre enchanté raconte l'histoire d'un pêcheur qui trouve au fonds des eaux un coffre qu'il remonte à la surface. Il n'arrive pas à l'ouvrir et le capitaine de la garde le ramène au Roi. le Roi fait venir les plus grands spécialistes, serrurier, magicienne, alchimiste... pour tenter de percer les mystères de ce coffre que personne n'arrive à ouvrir.

L'histoire, pourvue d'une morale intelligence, est passionnante. A chaque page tournée, nous cherchons à savoir si le coffre sera ouvert ou non, et qu'y trouvera t-on. Au niveau du graphisme, l'histoire est écrite dans une écriture gothique adaptée aux enfants pour qu'elle soit facilement lisible. Les illustrations sont magnifiques, avec à chaque fois, un personnage et un décor superbes et travaillés. Enfin, le livre est doté d'une grande couverture aux belles couleurs qui s'ouvre sur une illustration représentant un cavalier. La tranche des pages est dorée, donnant un très bel aspect au livre. le ton est donné avant même de l'ouvrir, c'est un beau livre qui se laisse regarder avec plaisir. L'histoire à l'intérieur répond heureusement à l'attente du lecteur, bien que le titre ainsi que l'illustration laissent penser que nous avons affaire à un chevalier en quête d'un trésor.

Autant Max - 5 ans - que Ange - 6 ans -, ont aimé la lecture de ce livre. Chacun, ils ont eu leur préférence pour telle ou telle illustration. La fin de l'histoire est subtile et le message sera passé. Un très beau livre qui devrait plaire à beaucoup de petits lecteurs.

Je remercie Babelio et Casterman pour ce partenariat.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
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