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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai lu le livre à sa sortie, il m'avait laissé en tête des images touchantes, un univers particulier, avec ce couple si particulier dans un amour fou et dans tous les sens du terme.
Même si cette BD reste très fidèle au livre, et propose un univers graphique très classique dans le trait et assez doux, il m'a manqué un je-ne-sais-quoi, notamment sur l'empressement extrême du mari à toujours répondre à l'impétueuse extravagance de sa femme, que je nai pas totalement retrouvé ici... L'amour fou est difficile à faire exister en dessin...

Tout cela prouve sans nul doute possible qu'il est toujours préférable de lire un livre avant sa BD.
En tous les cas, de mon point de vue, l'un ne va pas sans l'autre, et nous apporte tout de même ici un petit supplément d'âme intéressant ....
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J'ai lu le roman il y a quelques années, j'étais passée en librairie pour acheter de la lecture avant de partir en vacances et ma libraire m'avait conseillée ce roman. Ce fut pour moi un réel coup de coeur. J'avais très envie de découvrir la version graphique. J'ai donc retrouvé les personnages : entre la mère complètement fantasque, dans son monde où la joie et la folie sont omniprésentes pour égayer la vie qu'elle trouve terne, le père qui aime la démesure de sa femme même si bien des fois il a du mal à la gerer  et le fils qui a la douce folie, mais tout de même un peu moins que sa mère. Sans oublier le sénateur, qui gravite autour de cette famille hors du commun. Bien que la version graphique soit plus étayée que le roman j'ai aimé me replonger dans l'histoire et revivre cette histoire d'amour où la musique et la danse rythment leur vie. Un couple qui s'aiment passionnément malgré la maladie qui plane telle une épée de Damoclès, prête à tout faire basculer.
Une lecture qui vous fait sourire et qui touche énormément.
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J'avais adoré le premier roman d'Olivier Bourdeault. La bd me faisait de l'oeil depuis un moment. C'est une belle réussite ! Parue en novembre 2017 chez Steinkis, Ingrid Chabbert et Carole Maurel mettent magnifiquement en images les jolis personnages du roman.

On y retrouve George et sa femme, amoureux, super amoureux, dansant sur la musique de Nina Simone et "Mister Bojangles".

On y retrouve Miss Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l'appartement. le dessin est très beau, le graphisme tendre. Les décors sont soignés, les couleurs appropriées. L'ambiance est bien rendue.

C'est très fidèle au roman que j'avais adoré. L'esprit du récit est bien respecté.

On y parle d'amour et de folie, un sujet difficile et je trouve que la bd apporte un plus.

Ma note : 8.5/10
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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Ce roman graphique est une adaptation d'un roman, qui avait déjà eu un beau succès. Roman, qui est dans mes livres en attente de lecture, d'ailleurs... sans que je me souvinsse de quoi il retournait.

Curieusement, ces temps-ci, j'aime lire les adaptations en BD, avant le roman. Je me dis, que si je suis un brin déçue, le roman peut être mieux (plus élaboré, plus développé), donc ça ne m'arrêtera pas vraiment dans ma découverte. Contrairement aux adaptations cinématographiques, que je préfère regarder après avoir lu le livre. Comprenne qui pourra.

Bref, je n'ai pas été immédiatement embarquée dans l'histoire, qui semble un brin farfelue de prime abord.
Mais j'ai fini par l'apprécier, quand j'ai compris le pourquoi du comment.
Et là, je me dis, que la découverte est bien meilleure quand on ne lit pas les critiques ou les résumés, qui dévoilent une partie de l'histoire.

Je vous laisse donc à la découverte d'une histoire d'un couple, et d'une famille, qui semble vivre hors du temps et des conventions.
Ne serait-ce qu'une douce folie ?
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J'ai pris le risque de lire l'adaptation en BD de mon livre coup de coeur de l'année 2018, l'un des 6 que j'emporterais sur une île déserte.
Je n'ai évidemment pas retrouvé la magie du texte d'Olivier Bourdeaut mais
j'ai ressenti presque autant d'émotions grâces aux très belles et très tendres illustrations de Mesdames Chabbert et Maurel. Les regards échangés entre les deux époux sont bouleversants; la sensualité de cette femme qui change de prénom chaque jour ressort magnifiquement. La folie est à la fois belle et hideuse. L'amour fou, joyeux et désespéré du père m'a étreint l'âme. Les couleur sont tendres, les traits pleins de vie et de mouvements.
Comme il était audacieux et difficile d'illustrer une telle histoire. Pari réussi. L'essentiel y est. C'est une vision parmi d'autres; elle se rapproche vraiment de la mienne. Un très joli survol de l'oeuvre de Monsieur Bourdeaut. Ce terme n'est pas péjoratif, le survol va au-dessus du vol donc très haut finalement.... ;)


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Mettre en images un livre qui a tant fait appel à l'imagination du lecteur, un vrai pari.
En effet, nous nous sommes tous fait une idée de l'oie Melle Superfétatoire, de cette mère qui change de prénom au grès des jours et des fêtes, de ce père follement amoureux qui a arrêté de travailler pour chaque jour danser et organiser des fêtes pour sa femme, de ce petit garçon un peu plus adulte que les autres membres de la famille.
Nous avons tous imaginé le grand appartement parisien, le château en Espagne, l'hôpital psychiatrique dans lequel celle qui donne le ton à toute cette histoire, la mère, va apporter non seulement sa folie mais l'art du plaisir et de la fantaisie.
Enfin nous avons tous gardé à l'esprit les fameux dialogue entre l'enfant et sa maîtresse, entre la mère et le docteur de l'asile.
Et bien.... tout y est!!
Le dessin, assez enfantin surprend un peu au début mais colle parfaitement bien au côté décalé de l'histoire par ailleurs totalement respectée.
Il ne manque que la musique de Nina Simone et son fameux titre "Mr Bojangles"
Alors à vous de voir si cette adaptation vous séduira (préface intéressante d'Olivier Bourdeaut l'auteur du roman éponyme sorti en janvier 2016)
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Personne n'a oublié cette famille fantasque dans le roman éponyme de Olivier Bourdeaut. Les parents, insouciants, dansent sur un air de Nina Simone quand il est l'heure d'accompagner le jeune fils à l'école. La fête est partout, chaque jour jusqu'au drame.
Il y a quelques années, j'avais lu d'une traite et apprécié ce roman. J'ai retrouvé avec plaisir ces personnages dans la version BD, mais sans plus.
Peut-être me rappelais-je trop bien de l'histoire et qu'il m'a manqué le plaisir de la découverte. Ou bien peut-être que ce style de dessin - vif, tranché, coloré -, pourtant tout à fait en accord avec l'ambiance, n'est pas fait pour moi.
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J'ai acheté cette album car j'aime beaucoup le travail de la dessinatrice, Carole Maurel (que je connaissais sur les albums Luisia ici et là et l'excellent L'apocalypse selon Magda) et que j'avais bien envie de découvrir cette nouvelle BD.

Mon sentiment au sortir de cette lecture est mitigé : d'un côté j'ai apprécié la BD et l'histoire, de l'autre je ne dirais pas qu'elle est transcendante non plus. En fait, il s'agit là du type de BD plutôt simple et facile à lire, qui contient son lot de bonnes idées, de message fort et de thématiques réfléchies, mais qui ne marquera pas non plus de façon indélébile. Et curieusement, c'est aussi une partie de son charme : c'est frais et léger, à la façon dont vit la mère, véritable héroïne de ce roman.

L'histoire est très peu classique, avec une famille étrange et un peu déjanté, vu par les yeux d'un petit garçon. On ne peut être que surpris du comportement de la mère ou de la façon dont le père enchaine sur les caprices et étrangetés de celle-ci. Mais il se dégage aussi une douceur propre à cette famille, un brin de folie et de légèreté qui fait plaisir. C'est un petit plaisir à lire, et qui n'engage à rien.

La fin est assez belle aussi, mélange entre la beauté et l'amertume. Accompagné par un dessin coloré et vif, on est plongé dans l'ambiance dès les premières pages.

C'est une lecture recommandée lorsque vous voulez échapper aux marasmes, à la lourdeur et à la réflexion. Une petite parenthèse coloré et festive qui saura aussi rester grave lorsqu'il le faut. J'aime bien, et ça ne va pas plus loin.
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Qui n'a jamais rêvé d'une vie où la fête serait l'unique priorité ?

Dans le roman d'Olivier Bourdeault, nous partons à la découverte de cette famille singulière qui laisse les grains de folie se disséminer partout où ils passent. Ingrid Chabbert et Carole Maurel ont réussi à les mettre en image...et encore il en manquerait presque !

J'ai trouvé la bande dessinée très fidèle et cohérente avec le livre et j'ai replongé avec délice dans cette histoire qui m'avait bluffée. Les dessins sont parfaits, j'aime la représentation qui a été faite des personnages, ils sont modernes et laissent déjà transparaître un peu de cette folie qui habite cette famille notamment avec la coiffure de la mère qui est un coiffé / décoiffé bien adapté aux situations. Les couleurs sont très agréables et nous font plonger dans cette nostalgie que l'on ressent quand le moral baisse et puis les touches de couleurs plus soutenues (la robe de la maman par exemple) nous permettent de redonner une touche de dynamisme.

Le texte n'est pas repris dans son intégralité bien sur mais nous retrouvons ce qu'il faut pour comprendre et pour retrouver les sentiments éprouvés à la lecture du roman. J'ai aimé l'ambiance de la bd autant que celle du livre. J'ai eu de l'empathie pour les personnages et plus particulièrement pour le petit garçon comme celle que j'avais éprouvé en lisant le roman.
J'ai beaucoup apprécié l'originalité de l'oeuvre, que ce soit en bande-dessinée ou dans le roman. Ecrire sur la folie est un pari osé car personne ne sait comment celle-ci peut entrer dans votre vie... Pour nos personnages, la promesse de l'avenir faite lors de leur mariage n'a jamais eu autant de sens que lorsque Bojangles à commencer à entrer dans leur vie !

Et vous, êtes-vous prêts à aimer à la folie ?

(re)Découvrez "En attendant Bojangles" si ce n'est pas déjà fait !
Lien : https://leslecturesdelailai...
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J'ai lu le roman dès sa sortie et j'avais ressenti beaucoup d'empathie et de tristesse, le début m'avait enchanté, cette famille un peu rebelle, qui casse les codes et qui prend la vie du bon côté … Jusqu'à ce que je comprenne qu'elle était totalement dysfonctionnelle et que le petit garçon en souffrait beaucoup.

J'ai pris conscience en lisant le livre de Delphine de Vigan : ce que le jour doit à la nuit que ma maman souffrait de bipolarité (que l'on ne diagnostiquait pas dans les années 70, et par conséquent elle était souvent en séjour en hôpital psychiatrique). C'est dire si ce texte me parle.
Le lire quelques années plus tard sous forme de roman graphique est une belle expérience. Les dessins sont absolument magnifiques, l'ambiance de désinvolture est tout à fait palpable, les couleurs sont toniques et dynamiques, on a l'impression d'être heureux, d'être en joie dans cette famille. Les moments plus sombres, le séjour à l'hôpital sont eux représentés dans des tonalités plus grises.

L'enfant semble moins tracassé, moins conscient de la situation dans le roman graphique que dans le livre, le roman graphique m'a moins bouleversé, ma représentation mentale du texte étant beaucoup plus personnelle et par conséquent plus puissante que le fait de regarder les illustrations.

C'est la même histoire mais une tout autre lecture et elle m'a fait du bien, je me suis sentie beaucoup moins vulnérable et bien plus à même de mettre une distance entre ma lecture et mon propre parcours de vie.
J'ai beaucoup apprécié la façon dont l'illustratrice a représenté la présence de la musique dans l'appartement tout au long des jours et des nuits…

Je l'ai lu deux fois, une première pour prendre connaissance du travail de réécriture et du travail graphique, la seconde pour observer méticuleusement les détails des dessins. Une belle rencontre avec un genre de livre dont je n'ai pas l'habitude.
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