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3,21

sur 218 notes
Ce recueil m'a beaucoup déçu. Comme beaucoup, l'idée d'un style fantastique précédant Lovecraft et faisant appel à un mythe fictif récurrent à travers les différentes nouvelles du recueil m'a aguiché, mais le résultat n'est pas au rendez-vous.

Le style est complètement ennuyant. S'il rappel beaucoup Lovecraft, tous les éléments que je trouvais intéressant dans la plume de cet auteur ne sont pas présent ici. L'emplois de la première personne est dépourvu d'intérêt tous comme les personnages, l'aspect fantastique est sous développé dans la plupart des nouvelles et l'emploi de l'indiscible n'est qu'une ébauche de ce que fera plus tard Lovecraft.

En effet, on n'en sait pas assez sur l'élément fantastique du livre en jaune et sur ses implications. le fait de ne pas savoir pourrait créer une terreur encore plus forte, mais ce gimmick devient rapidement ennuyant.

Il est évident que Chambers a été un pionnier du genre et son influence est évidente sur Lovecraft et tous les auteurs qui le succédèrent. Néanmoins, cette lecture n'avait pas d'autre intérêt que cela et quelques bons retournements de situation.

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Le Roi en jaune est un recueil de nouvelles écrites par l'auteur américain Robert W. Chambers en 1895, réédité dans un format illustré en octobre 2022 aux éditions Callidor.
Il s'agit d'une oeuvre emblématique de la littérature fantastique, ouvrage de jeunesse d'un auteur à la production inégale. Inspiré par Ambrose Bierce, encensé par H.P Lovecraft, ce livre envoûtant dégage une atmosphère étrange où le féérique côtoie l'horrifique.
Mais n'est-il pas téméraire de tenir dans ses mains un ouvrage maudit ?
Lien : http://les-carnets-dystopiqu..
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Quelques belles nouvelles bien sombres avec ce fameux roi en jaune...l'univers du milieu artistique Parisien est finalement propice à de sombres histoires, d'horribles retournements de situation. J'ai un peu moins apprécié les dernières nouvelles qui perdent ce surnaturel mais il y avait de merveilleux passages tout de même et de belles descriptions.
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Je n'avais prévu de lire ce livre mais cette couverture jaune vif m'a fait de l'oeil lors de mon passage à la bibli… J'aurais certainement dû m'abstenir car bien que ce ne soit pas un pavé ce fut loooong et poussif !

Le roi en jaune est un recueil de nouvelles ayant un point commun celui de faire référence à un mystérieux ouvrage du même nom, maléfique, qui entraîne ses lecteurs sur les chemins de l'étrange et de la folie. Ce n'est même pas entièrement exact parce que les dernières s'éloignent vraiment du sujet et n'y font plus allusion.

J'ai trouvé la qualité des nouvelles inégale car si les premières m'ont interpellée, l'atmosphère y étant travaillée, elle est pleine d'incertitude, de questionnement, pesante, voire cauchemardesque, ce bon point s'estompe progressivement et il ne reste ensuite que des pseudo romances auxquelles je n'ai pas trouvé grand intérêt.

Je me suis ennuyée.
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Je suis d'un avis mitigé sur ce recueil de nouvelle romantico-fantastique.
Je dois avouer que le fait de faire allusion a la série True Detective, qui aurait était inspiré par ce livre de Mr. Chambers, m'a pousser a la lecture.
C'est beau, bien écrit, style soigné, mais voila moi le coté fleur bleu, c'est pas mon sujet de prédilection. Je me suis plus retrouvé dans les nouvelles étranges, dérangeantes.
Certaines avec pléthore de personnage m'a aussi quelque peu perdu. A force de switcher d'un personnage a l'autre, plus le fait de retrouver certain protagoniste d'une nouvelle a l'autre m'a emmener a reprendre en arrière pour être sur de ce que je lisais.
On repassera pour le coté immersif. Au final ce livre ne me laisse pas insensible mais n'éveille pas en moi cette soif de lire qu'a pu m'apporter bien d'autre livre a présent.
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C'est assurément un objet littéraire étrange, dont en fait seules les quatre premières nouvelles (sur dix) font référence à ce sinistre « Roi en jaune » et à son nébuleux royaume. Annoncé comme un « livre maudit » menaçant l'équilibre mental du lecteur, je n'ai pas été très impressionné par sa lecture, en tout cas beaucoup moins qu'à celle de certaines nouvelles d'Edgar Poe ou de Lovecraft. Les allusions au maléfique Roi en jaune et à son univers ne sont que des exergues aux nouvelles ou des « évocations » clairsemées ou citées comme sources d'événements terribles, mais non véritablement liées à ces histoires d'horreur, de folie et d'hallucinations, qui pourraient être décorrélées de ce fameux Roi jaune. La teneur de ces évocations étranges est plutôt poétique, citées en vers, égrenant des noms propres littéraires et mystérieux. Surtout, elles nimbent les nouvelles d'une aura mystérieuse et ajoutent un élément d'inexplicable, d'irrationnel quand les dérèglements des personnages ne pourraient être attribués qu'à des causes purement psychiatriques. L'univers dans lequel se déploie l'ensemble des nouvelles recouvre majoritairement le Paris de la fin du 19e siècle, celui d'une capitale subissant la misère et s'abritant face aux nuées d'obus des forces allemandes ; c'est aussi celui des ateliers de peintres impressionnistes ou pompiers, d'étudiants américains, artistes en herbe, goûtant à une atmosphère bohême, s'enivrant et batifolant avec des grisettes (Valentine, Cosette, Colette, Fifine…), le plus souvent jeunes modèles fauchées des jeunes peintres. Des noms de rues (Vavin, Notre-Dame-des-Champs, Saint-Honoré…) ou le jardin du Luxembourg évoquent de manière très familière Paris. L'élément fantastique ou de terreur confronté à ce dernier univers rassurant, artistique, amical ou amoureux et décontracté n'en est rendu que plus incongru et dérangeant - obscène. La plupart de ces nouvelles sont dignes d'intérêt, mais certaines sont trop longues, d'autres moins convaincantes (telle la dernière, « Rue Barrée »). On y découvre des jaillissements de pure fraîcheur romantique. Je suis satisfait d'avoir lu ce recueil pour y avoir découvert une gemme, mêlant fantastique, romantisme pur et poésie : « La demoiselle d'Ys ». Une nouvelle dont l'étrangeté onirique plane longtemps après avoir refermé le livre.
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Plusieurs personnes coupent ce recueil en deux parties, moi, j'en ferais quatre tranches. Les nouvelles 1 à 4 , tout d'abord, dont le 'roi en jaune' est un élément, certes discret, mais bien présent. La nouvelle 5 (la demoiselle d'Ys), qui est une sorte de joli conte. le paquet de 10 petits textes, quasiment des poèmes en prose, vient ensuite. Finalement, les 4 dernières nouvelles, parfois pénibles à lire tant le texte a mal vieilli, qui n'a plus rien à voir avec la thématique de roi en jaune.
Plus je lisais, moins j'appréciais. Autant les quatre premières histoires ont un petit quelque chose qui fait frissonner, autant les quatre textes autobiographiques de la fin de l'ouvrage m'ont paru fades, mal construits, presque incompréhensibles. Et dire que le bandeau publicitaire appelait à acheter le livre qui a fait frémir même Lovecraft!

"Le roi en jaune", c'est quatre textes qui valent le détour, 2 constructions amusantes et 4 textes imbuvables.
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Le Roi en jaune est un recueil de 10 nouvelles de l'écrivain américain Robert W. Chambers. Ces écrits ont influencé nombre d'auteurs et d'autres oeuvres, dont notamment le célèbre H.P Lovecraft et son Mythe de Cthulhu. Un recueil classique, passé à la postérité mais qui reste assez inégal dans le traitement de chacune des nouvelles. Une curiosité à lire si l'on aime le genre. Une aventure à vivre.
Robert.W Chambers. le nom ne vous dit rien ? Et pourtant, Chambers, c'est plus de 90 livres publiés entre 1894 et 1933. Une influence importante sur la littérature fantastique et d'horreur reconnue par ses pairs. Bref, ce n'est pas n'importe qui. Alors pourquoi son nom n'est-il pas aussi connu que ceux de Lovecraft par exemple. Eh bien simplement parce que son recueil de nouvelles fantastiques, le Roi en jaune, est un épiphénomène dans la bibliographie de Chambers. le reste de cette dernière est composée de romans historiques, de jeunesse et autres… le recueil fantastique fait donc office d'exception. A plusieurs niveaux d'ailleurs.
Qu'est ce qui fait du Roi en jaune un texte si particulier ? Eh bien c'est cet écrit dans le recueil. Cet écrit éponyme qui donne son nom au livre. le Roi en jaune. Un écrit qui bouleverse la vie de plusieurs personnages à travers le monde. C'est le leitmotiv principal des quatre premières nouvelles du recueil, dont le Restaurateur de réputations, probablement la meilleure nouvelle de ces dix histoires. Entre la pièce, l'être surnaturel du même nom et le signe jaune, l'horreur d'anticipation est partout dans ces quatre premiers textes.
Ces premières nouvelles mettent en place un imaginaire extraordinaire, portées par des narrateurs peu fiables pour la plupart, emportés par la folie inhérente à la lecture de l'écrit interdit ou à la supposition de l'existence d'un être surnaturel. C'est un exercice de style à part entière et Chambers parvient avec brio à nous faire ressentir la folie qui gagne les protagonistes qui ne savent plus même ce qu'ils racontent, entre eux, comme au lecteur. Quand on ajoute à ce quartet horrifique, la Demoiselle d'Ys et son amour courtois dans une Bretagne fantasmée, les cinq premiers récits du Roi en jaune sont de véritables réussites.
Après cette entrée en matière qui nous plonge dans le fantastique et l'horreur, le soufflet retombe un peu et le fantastique laisse place à autre chose. Des récits de vie dont le fantastique et l'horreur sont totalement absents. Une plongée plus fade dans le Paris de la fin du 19e siècle et du début du 20e. de probables retours sur les errements estudiantins de Chambers qui manquent cruellement de profondeur et ne sont pas au niveau des cinq premières nouvelles.

Ainsi, le recueil est vraiment coupé en deux. Une partie oppressante, fantastique, horrifique qui ne fait aucune concession et plonge le lecteur dans une folie du quotidien dont on ne ressort pas indemnes. Une deuxième partie plus terne et plate qui est plus largement passable. On en vient d'ailleurs à se demander ce que font ces dernières dans le recueil tant elles diffèrent des premières tant dans le fond que dans la forme.
Alors oui, dans le Roi en jaune, c'est 50/50, une moitié bonne, une moitié plus terne. Mais avec la réédition de 2016, deux nouveaux récits viennent compléter l'ouvrage. Un habitant de Carcosa et True Detective et le Roi en jaune apportent un véritable plus en terme de profondeur de l'univers et forment un tout cohérent avec les quatre premières nouvelles qu'il est appréciable de lire. Ces deux écrits redorent un peu le blason de l'ouvrage après cinq nouvelles plus fades.

Dans son édition de 2016, le Roi en jaune vaut donc la peine d'être lu, par des fans de Lovecraft comme par tous ceux qui souhaiteraient ressentir quelques frissons et de l'angoisse. Une belle découverte assurée et un classique du genre à lire ou à relire.
Lien : https://www.legrenierdenoctu..
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J'ai trouvé les premières nouvelles agréables. L'univers est très lovecraftien, dans la plus pure tradition du roman fantastique du XIXe siècle, avec une présence lancinante de thèmes autours de la folie et de la vie artistique. Mais très vite, certaines nouvelles se révèlent plus faibles, voire manquent de cohésion avec le reste. Je m'attendais à a minima du fantastique tout du long, Il y a sans doute un souci dans la façon dont ce recueil a été marketé.
Lien : https://lageekosophe.com/
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Avec ce recueil j'étais curieux de découvrir un auteur inspiré par mon cher Ambrose Bierce, dont une mini-nouvelle magistrale est d'ailleurs greffée en clôture de cette édition : quelques pages lui suffisent pour évoquer une délicieuse ambiance de mystères gothiques et de tourments d'outre-tombe.

A l'instar de son prédécesseur, la plume de Chambers possède un charme fleurant bon l'époque victorienne et le Paris fin-de-siècle qu'il connaissait bien et qu'il nous décrit tantôt resplendissant au soleil de juin dans la nature en fête ou tantôt traversé par des nappes de brouillard où errent les soldats vaincus de 1870. Dans tous les cas, les descriptions sont fluides et élégantes.

Pour le reste... je vais devoir être moins élogieux. Car, je n'ai pas retrouvé ici la verve de Bierce. Et encore moins son cynisme, bien au contraire : la majorité des nouvelles du recueil baigne dans les bons sentiments et le marivaudage. Je ne parle donc pas seulement des quatre derniers textes (des romances dépourvues d'éléments fantastiques) : la nouvelle "Le masque" m'avait déjà bien refroidi avec son triangle amoureux insipide, ses grosses ficelles et son dénouement illogique. Les trois nouvelles suivantes partent d'idées intéressantes, mais demeurent assez plates et sous-développées, en particulier "Le Signe jaune" avec sa fin trop rapide à mon goût, qui arrive sans crier gare au moment même où la romance cède définitivement le pas à l'horreur. Finalement, seule la toute première nouvelle "Le restaurateur de réputations", trouve grâce à mes yeux, avec son étonnant mélange reposant entre autres sur un 1920 de science-fiction dystopique (et désormais uchronique pour le lecteur d'aujourd'hui), ainsi que sur un narrateur fou et donc non fiable.

C'est d'ailleurs dans ce premier texte que s'exprime le mieux l'emprise de la pièce de théâtre éponyme du recueil, ce livre du Roi en Jaune qui catalyse la folie des personnages (Lovecraft y a sans doute puisé l'inspiration pour son Necronomicon). J'aurais aimé que la suite profite de ce début intrigant pour aller encore plus loin... hélas, comme on l'a vu, c'est tout l'inverse qui se produit, et le Roi en Jaune finit d'ailleurs par disparaître définitivement avant même la moitié du recueil... Si bien que pour les frissons, je recommande plutôt de se tourner vers EP Jacobs et sa Marque Jaune (oui ça n'a pas vraiment de rapport avec le sujet, mais je pense que cette conclusion est cohérente avec l'absence de cohérence du recueil).
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