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3,19

sur 216 notes
La quatrième de couverture nous promet un chef-d'oeuvre du fantastique. Sur les 10 nouvelles 5 seulement relèvent du fantastique ou de la fantasy. Je n'ai pas vu le chef-d'oeuvre.
Je ne suis pas parvenue à partager les émotions des personnages.
Je l'ai terminé mais je reste déconcertée, déçue
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Et bien j'ai bien aimé ce livre au final. Il y a des défauts bien sûr, le plus gros est la conception du livre : les nouvelles du début sont fantastiques alors que celles de la fin sont des souvenirs de Paris à la Belle Epoque. Une autre faiblesse est la structure de nouvelles, celles-ci ne sont pas forcément très bien construites ou rythmées et les fins arrivent souvent en queues de poissons.
Ceci étant dit les nouvelles fantastiques sont riches en ambiance et en idées sympathiques. C'est assez fin comme approche du fantastique et on voit bien ce qui va inspirer les auteurs postérieurs.
Les nouvelles parisiennes sont moins originales, mais j'ai aimé cette ambiance et il décrit très bien la capitale à cette époque, c'est très depaysant. Cela m'a beaucoup rappelé Contres Grivois de Maupassant.
Une lecture agréable et dépaysante mais un livre de textes vraiment bizarrement assortis.
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Dans le restaurateur de réputations, Hildred Castaigne n'est plus vraiment lui-même depuis son choc à la tête après une chute de cheval et la lecture du Roi en jaune, un ouvrage maudit, lors de sa convalescence. Il connait des transes provoquées par des bruits entêtants et des jeux de lumière, se rapproche de M. Wilde, patriarche érudit à l'apparence quasi monstrueuse et à la tête d'une organisation secrète. Pour accéder au trône dans l'ordre de succession, Hildred doit se débarrasser de son cousin Louis.
Dans cette anticipation de 25 ans dans l'avenir le suicide est un droit avec l'assistance d'une Chambre terminale d'État, évolution sociologique à la fois discrète et centrale dans le texte. Plus que la mort c'est la conjonction de la folie et de la révélation d'un autre monde après une modification cérébrale (comme dans le Grand Dieu Pan d'Arthur Machen) qui structure le récit semblant émaner d'une grandiloquente pièce de théâtre aux retentissements mégalomaniaques. le Roi consacré a des prétentions divines sur la réalité commune mais aussi sur des lieux transcendants dans lesquels se cache la vérité du monde. Et un chat noir rôde reliant Edgar Allan Poe et Howard Phillips Lovecraft à cette galaxie imaginative.
Dans le masque, Boris Yvrain est un jeune sculpteur qui a découvert une solution chimique cristalline transmutant les êtres vivants en pierre. Prise d'une fièvre délirante, sa dulcinée Geneviève s'immerge dans un bassin empli du liquide mystérieux et Boris en la découvrant se suicide d'une balle dans le coeur. Leurs deux proches amis peintres Jack et surtout Alec, amoureux de Geneviève, peinent à supporter cette situation jusqu'à la découverte de la nature temporaire de la transformation des êtres en marbre.
Éros et Thanatos, folie et suicide dans ce drame poétique aux échos mythiques montrent qu'un voyage au-delà de la matérialité et du masque de l'Art, porté par la lumière, est possible.
Dans le Signe jaune, Monsieur Scott est un peintre hanté par le même rêve que fait sa modèle Tessie, il est serré dans un cercueil vitré sur un corbillard mené par un cocher qui se trouve être le gardien de nuit d'une église en face de son atelier, une caricature d'humain qui terrifie tout le monde, et elle observe la scène d'une fenêtre jusqu'à son réveil. L'artiste et sa muse se rapprochent, elle lui offre une broche avec un signe inconnu, trouvée par hasard, et ils finissent par trouver le Roi en jaune dans un coin de la bibliothèque de Monsieur Scott et le lisent malgré sa présence inexplicable.
La tragédie morbide rôde autour de l'amour dans une séparation cruelle, il est mourant mais peut témoigner qu'elle est passée de l'autre côté du voile, un séide au déguisement grotesque faisant le lien.
Dans La cour du Dragon, un étudiant harassé après avoir lu le roi en jaune se rend dans une église pour la messe, s'assoupit et remarque un organiste blême et hostile qui le harcèle dans les rues pendant sa rêverie surnaturelle de musique et de lumière.
Ce court texte est le point culminant du crescendo de la thématique religieuse, avec à la clé un contact avec le Roi ubique, apothéose d'une emprise venue d'ailleurs.

Nonobstant la dimension amoureuse se trouvent dans ces lignes des thèmes ayant influencé Lovecraft, une dimension extérieure et derrière les apparences matériellement définie et perçue au travers d'un état psychologique, une oeuvre littéraire maudite chichement citée comme moyen d'invocation et de révélation, une contamination personnifiée par des apparitions pleines d'étrangeté malsaine et la prédominance d'un destin funeste pressenti.

Dans La demoiselle d'Ys, Philip se perd dans les marais du Finistère et rencontre Jeanne d'Ys qui chasse avec son faucon. Elle le mène à sa ferme fortifiée où un amour immédiat et réciproque nait entre eux.
Basée sur les légendes bretonnes, cette romance succincte advient dans une parenthèse féérique, un voyage temporel pour le héros jusqu'au Moyen-Âge. Un des fauconniers qui assistent Jeanne s'appelle Hastur, ce qui constitue une occurrence incongrue.
Dans le paradis du Prophète, l'amour entre un homme et une femme se fait attendre, manquant la Vérité et la Destinée dans l'irréversibilité du temps.
Dans La rue des Quatre-Vents, un vieux peintre reçoit la visite d'un chat misérable qui arbore pourtant une jarretière en soie autour du cou, ce qui le mène à sa propriétaire morte, à une romance avortée.
Dans La rue du premier obus, au milieu d'un groupe d'étudiants et artistes pendant le siège de Paris par les prussiens, Jack Trent est témoin des difficultés de l'époque, de l'amour incertain, du poids du passé et d'un avenir flou, des affres de la guerre mais aussi d'un nouvel espoir.
Dans La rue Notre-Dame-des-Champs, Hastings arrive à Paris de la campagne américaine pudibonde pour étudier la peinture et rencontre la belle Valentine à la vie très libérée.
Dans Rue Barrée, Selby est un nouvel étudiant américain en peinture à Paris et il tombe amoureux d'une mystérieuse pianiste qui se dérobe devant toute tentative de rapprochement, surnommée Rue Barrée par les étudiants au supplice.

Dans Un habitant de Carcosa d'Ambrose Bierce, un homme est perdu dans un désert alors qu'il était alité et fiévreux. Se sentant comme dématérialisé il se demande s'il est mort et finit par constater une translation vers l'avenir. le lien thématique avec Chambers est manifeste.

Quatre et demi pour les quatre nouvelles du Roi en jaune et trois et demi pour le reste.
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Mon retour sur cette lecture sera assez mitigé : partagé, en réalité, entre les deux parties très opposées du recueil. J'ai adoré les quatre premières nouvelles, qui développent la mythologie du Roi en Jaune. Allant crescendo dans le glauque et l'horrifique, j'ai beaucoup aimé le mystère qui entoure cette pièce et son univers, qui apparaissent pour chaque nouvelle dans un contexte différent, et font place à de nouvelles horreurs. À chaque fois, le rythme est maîtrisé et le récit est ponctué de scènes qui font froid dans le dos. J'ai également apprécié la forte présence de l'art dans les nouvelles pourtant très différentes, comme un écho de l'esprit enfiévré de la création et de l'expérimentation scientifique, un peu à mi-chemin du Frankenstein de Mary Shelley et du Docteur Jekyll de R.L. Stevenson.

La deuxième partie, par contre, m'a beaucoup moins convaincue, et cela tient à une raison très simple : lorsque l'on se plonge dans les nouvelles sombres et tortueuses du Roi en Jaune, comment se satisfaire des simples histoires d'amourettes que l'on y trouve à la place ? Les sept dernières nouvelles du recueil sont en effet avant tout des histoires d'amour, et le Signe Jaune et son fameux Roi ont complètement disparu. Il est question ici d'amoureux transis et éconduits, d'élans lyriques et de vaines tentatives de séduction… Rien de mauvais en soi, mais j'attendais désespérément l'arrivée du fantastique, de ce petit frisson dans le dos, de l'apparition de la sinistre pièce de théâtre, en vain. du fait de ce décalage on ne peut plus marqué, je me suis profondément ennuyée dans ces nouvelles, que j'aurais pourtant peut-être appréciées dans un autre contexte…

Si vous vous intéressez donc au Roi en Jaune, voilà à quoi vous attendre : votre curiosité et votre soif de noirceur seront apaisées avec les quatre premières nouvelles, et les suivantes, sinon complètement dispensables, devraient au moins être dissociées de la mythologie du Roi en Jaune. Cependant, cette première partie fut une excellente lecture, que je vous recommande chaudement si la nouvelle fantastique est un genre qui vous intrigue !
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Il faut lire le Roi en Jaune et oublier True Detective : n'espérez pas lire ce livre et en savoir plus sur Carcosa et son ciel parsemé d'étoiles noires car vous seriez déçu.
Personne n'en saura davantage sur la pièce de théâtre le Roi en Jaune, mentionnée dans le Roi en Jaune (faut suivre), et c'est très bien comme ça. Les mystères sont fascinants tant qu'ils restent mystérieux.

Les 5 premières nouvelles sont les seules fantastiques du recueil, les autres ne le sont pas et sont globalement sans grand intérêt. Mais ces 5 nouvelles valent le coup à elles seules et tout particulièrement la première, "Le restaurateur de réputation".

J'ai lu l'édition dite "collector" de Callidor qui est faite avec soin. Malgré cela, je ne suis pas du tout sensible aux illustrations choisies : je trouve le style, mêlant collage numériques, retouche photo, et peinture, déjà très daté techniquement (Mais c'est tout à fait subjectif).
Je suis d'ailleurs un peu déçu que Callidor ait choisi le même illustrateur pour leur édition collecteur du Grand Dieu Pan d'Arthur Machen.
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J'avoue avoir été déçu de ce livre.

Je voulais connaitre l'une des oeuvres qui a influencé Lovecraft, un auteur que j'apprécie beaucoup. L'édition Livre de Poche est magnifique (un jolie jaune qui englobe toute la couverture avec en plus un dessin noir intriguant), et le mystère qui entoure ce fameux Roi en jaune m'a beaucoup attiré. Sans oublier le fait que les gens qui survendent le bouquin adorent dire que sa lecture peut rendre fou.

Alors évidemment je savais déjà que c'est de l'exagération volontaire, mais je m'attendais au moins à ce que ma lecture soit marqué par quelque de chose de bizarre (un peu comme La Maison des Feuilles). Que si les gens s'amusent à dire que ce bouquin entraine la folie, c'est parce qu'il dégage quelque chose d'étrange. Mais en fait, ce sont des histoires d'horreur assez simples en réalité.

Les 5 premières nouvelles (en plus du bonus de Ambrose Bierce) sont efficaces, mais pas marquantes non plus. J'ai bien aimé l'ambiance et l'écriture, mais cela m'a beaucoup frustré de ne toujours rien savoir au sujet du Roi en jaune. Dans le sens où on en sait trop peu sur le sujet pour être vraiment impliqué.

Tout ce que l'on sait, c'est que le Roi en jaune est une pièce de théâtre qui a eu lieu à Paris et qui a été interdite à cause de la folie qu'elle entrainait sur les spectateurs (il existe aussi une version livre qui a également une mauvaise influence sur les lecteurs, donc c'est assez bien joué que le livre que l'on lit dans la réalité s'appelle le Roi en jaune). Tout ce que l'on sait d'autre c'est des détails flous comme Carcosa, le Signe Jaune ou des fausses citations.

On ne sait tellement rien que l'on ne comprend pas vraiment la menace qui devrait nous terrifier. Lovecraft réussissait à enjoliver son mystère avec une dose minime d'informations sans trop nous en dévoiler, Chambers tue le mystère avec trop de mystère. En tout cas, j'ai eu beaucoup de mal à imaginer la menace. Et pourtant, cela donne un certain charme, mais un charme trop frustrant pour moi.

La 6e nouvelle est une sorte de compilation de "poèmes" étranges, mais je ne sais même pas s'il y a un quelconque rapport avec le Roi en jaune. Et concernant les 4 dernières nouvelles, je ne les ai pas lus car tout le monde rapporte qu'elles n'ont aucun lien avec le Roi en jaune. Je ne comprends donc pas pourquoi elles sont là. Je n'ai pas lu non plus la partie dédiée à la série True Detective, car je ne l'ai pas vu (je la verrai peut-être un jour).

Pour finir, je mettrai un 3 sur 5 pour ce livre (ce qui équivaut à un "sympa" pour moi). Il est décevant, mais j'ai quand même apprécié ma lecture et je suis content de savoir ce qui a pu faire peur à Lovecraft de son vivant (même si je n'ai pas ressenti la même chose que lui).
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Je pense que, malheureusement, comme une grande partie des lecteurs j'ai été victime d'une fausse publicité. Présenté comme une influence majeure, et terrifiante, de Lovecraft, je m'attendais à plonger dans des histoires très sombres, horrifiques, aux portes de la folie.
Finalement, comme pour la majorité des lecteurs ici, j'ai apprécié la première partie de l'oeuvre, je l'ai même franchement aimée. Mais la seconde partie s'essouffle, elle tend vers d'autres univers, et mon édition du Livre de Poche n'aide clairement pas à rendre l'oeuvre plus agréable (avec ces éléments autour d'une série et cette fausse publicité, justement)
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Je n'avais jamais lu le roi en jaune, ce qui en tant qu'inconditionnel de Lovecraft, me semblait une quasi hérésie. Aussi, lorsque les éditions Callidor ont publié cet ouvrage mythique dans une version collector agrémentée d'une introduction de Christophe Till (spécialiste français de Lovecraft), d'une postface de S.T. Joshi et d'illustrations de Samuel Araya, j'ai sauté sur l'occasion.
L'objet-livre est magnifique, une réussite complète (je regrette juste l'absence de ruban signet pour marquer les pages).
Mais je dois avouer que le choix de certains textes m'a laissé perplexe.
Les 5 premières nouvelles sont de très bonne facture et correspondent à ce que j'attendais.
Mentions spéciales au Restaurateur de réputations, nouvelle qui ouvre le recueil et au Signe jaune, deux textes où l'on comprend aisément l'intérêt que Lovecraft porta à Chambers. La demoiselle d'Ys m'a beaucoup plu par son fantastique feutré et efficace. Mais j'y cherchais la trace du Roi en jaune... Mince, il avait déjà disparu. Parce qu'en réalité, il n'y a que 4 textes, moins de la moitié de l'ouvrage, qui traitent de ce livre mystérieux et maléfique.
Le reste du recueil est composé de nouvelles à l'eau de rose qui reprennent tous la même trame, celle de jeunes peintres américains étudiant aux beaux-arts (que l'introduction de Christophe Till permet au moins de recontextualiser). C'est plus que déstabilisant pour les lecteurs comme moi, qui ne lisent jamais les 4ème de couverture ni les critiques de livres qu'ils souhaitent lire. Je me suis rendu compte ensuite que cette étrange composition du recueil était connu et avait laissé perplexe plus d'un lecteur...
Ces textes sont d'une naïveté consternante et sans grand intérêt, encore plus si vous êtes amateur de littérature française du 19ème siècle.

En conclusion, cette édition est magnifique et se doit de figurer dans votre bibliothèque si la littérature fantastique du 19ème siècle vous intéresse. Les éditions Callidor ont frappé un grand coup. L'introduction, la postface et les 4 premiers textes du recueil justifient cet achat.


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Le Roi en Jaune de Robert W. Chambers a inspiré des créateurs de contes d'horreur, de jeux vidéo et de films. Pour ma part j'en avais entendu parler lors de la première saison de True Detective. Mais est-il vraiment à la hauteur de sa réputation ?

J'suis mi-figue mikado minou.e. Alors certes, il y a des moments où l'écriture de Chambers est vraiment brillante - il sait créer une atmosphère étrange et effrayante - mais dans l'ensemble, les nouvelles manquent de cohérence et de clarté, certaines semblent souvent disjointes, nous plongeant dans un brouillard bien épais ou la seule solution est de dire « fuck it, je passe ».

Cependant, je dois admettre que j'ai été impressionné par la façon dont Chambers utilise le motif du livre dans le livre : le Roi en Jaune permet de relier les différentes histoires. C'est une idée fascinante, et elle ajoute une certaine profondeur à l'ensemble. Mais même cette idée n'est pas toujours bien développée.

Je pense que le Roi en Jaune est un livre qui a sa place dans l'histoire de la littérature d'horreur, mais qui n'est peut-être pas aussi bon que certains le prétendent.

Si vous êtes un fan de Lovecraft ou de Poe, vous pourriez trouver quelque chose à apprécier ici, mais ne vous attendez pas à être complètement transporté dans un monde terrifiant et cohérent. Ce sont des nouvelles d'ambiance mais ça s'arrête là.

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Avant de débuter cette chronique, sachez que je me suis intéressée aux écrits de Robert W. Chambers car j'ai lu que H. P. Lovecraft, un auteur que je trouve fascinant, en avait reconnu le talent et la portée horrifique. Et il s'agit effectivement de dix nouvelles particulièrement prenantes et qui présentent une grande diversité en termes de composition et de style : certaines sont de leur temps (1895) alors que d'autres semblent plus anciennes et jouent des codes du roman gothique du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle.

Toutes ces nouvelles sont liées, de près ou de loin au "Roi en jaune" qui est en fait un livre inventé par l'auteur à la manière du "Necronomicon" de Lovecraft, qui rendrait les gens fous et leur ouvrirait l'accès à un autre monde. Si Lovecraft a été si sensible aux créations de Robert W. Chambers, c'est peut-être aussi parce que leurs personnages se ressemblent dans la mesure où ils se fraient un chemin vers un ailleurs inconnu en tombant dans la folie ou en voyageant dans leurs rêves ; la question des frontières de la réalité était chère à ces écrivains.

J'ai particulièrement aimé la nouvelle intitulée "Le Masque" qui évoque "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde, mais aussi "La Demoiselle d'Ys" et la magie de la lande qui m'a fait penser à "Vent du Nord" de Lord Dunsany. Cependant, ce sont les tableaux qui se succèdent dans "Le Paradis du prophète" qui m'ont le plus transportée grâce à leur poésie. Je suis cependant plus mitigée quant aux deux longues nouvelles du recueil, à savoir "La Rue du premier obus" et "La Rue Notre-Dame-des-Champs", dans lesquelles je n'ai pas trouvé une magie aussi saisissante. Malgré cet avis en demi-teinte, il faut reconnaître à l'auteur un talent à situer ses intrigues dans des pays, environnements et époques très variés ainsi qu'à mobiliser des narrateurs différents les uns des autres mais toujours guidés par leur fascination pour un monde qu'on ne fait qu'effleurer du doigt.

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