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3,2

sur 217 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je pense que ce livre souffre principalement de la présentation qu'on lui fait. On le présente comme ce qu'il aurait pu devenir si l'auteur avait travaillé et élaboré son mythe du Roi en jaune. On capitalise sur le fait que c'est la première édition française complète conforme à l'original, ce qui est vrai, mais voilà : l'original est une collection des premières nouvelles hétéroclites de l'auteur. En terme de cohésion entre les nouvelles, cela ressemble plus à une exploration qu'à quelque chose de vraiment abouti, des variations sur quelques thèmes + une ou deux créations isolées. On peut trouver des liens ténus entre 2 nouvelles les plus dissemblables, mais que ceci soit voulu ou non de la part de l'auteur importe peu, cela s'explique aisément par le fait que tout ce contenu sort de la même tête à la même époque. Quand on accepte ce livre pour ce qu'il est, ce qui serait facilité par une présentation adéquate, on est en position d'apprécier ses mérites qui sont grands et prendre sereinement connaissance du reste.

Les 4 premières nouvelles sont celles qui ont vraiment rapport au titre. C'est pour celles-ci que le nom de Robert W. Chambers est reconnu encore aujourd'hui pour sa contribution significative à la littérature fantastique et d'épouvante. Ce sont elles qui ont inspiré Lovecraft. La majeure partie du reste de sa prolifique bibliographie (une centaine de romans), auquel on pourrait adjoindre certaines des autres nouvelles du présent recueil, est d'une autre nature, jamais traduite (avant 2009 pour la partie inédite du ''Roi en jaune'') et plutôt oubliée dans sa langue d'origine.

Ces 4 nouvelles, prises séparément, sont d'excellentes histoires de fantastique/épouvante. Prises ensemble, l'espèce de mythologie vague du roi en jaune qui les relie et y est développée par de sombres allusions en fait quelque chose de plus. L'accent est mis sur l'atmosphère oppressante, l'étrangeté, l'ambiguïté ; l'horreur qui pèse sur le monde est suggérée plutôt qu'énoncée. Il y a aussi cet artefact fascinant, ce livre qui fait basculer dans la folie. le résultat est excellent, mais il est difficile de ne pas voir ceci comme une ébauche seulement, avec tout le potentiel que cette démarche promettait. Mais l'innovation a été remarquée, il a montré la voie que d'autres ont suivie après lui.

La première nouvelle, ''Le réparateur de réputations'', est à mon sens la plus puissante. J'ai été d'abord étonné par le côté anticipation. L'action se passe en 1920 alors que le livre a été écrit en 1895. On décrit certains évènements qui se sont produits dans le monde. On a tout l'air d'assister à l'avènement d'un âge d'or pour l'Amérique, mais l'allégresse n'y est pas. Quelque chose semble clocher. Il y a ce livre maudit qui circule. Puis, ce décor placé, les éléments du récit s'enchaînent les uns après les autres dans une gradation époustouflante. Véritablement un petit chef d'oeuvre.

Pour les autres nouvelles que contient le recueil, il y a d'abord une histoire fantastique dans l'esprit des légendes bretonnes. Ensuite une curieuse collection de textes courts étranges qui contiennent des jeux de symétrie et des boucles. Finalement 4 nouvelles où on partage la vie d'étudiants américains étudiant la peinture à Paris, où l'auteur s'inspire de son propre vécu. L'une d'elle est doublée d'un côté historique, car on assiste au siège de Paris par les Prussiens. J'ai particulièrement aimé la dernière partie de ''Rue Barrée'', où un étudiant en état d'ébriété avancé retourne chez lui, ainsi que la fin de cette nouvelle. Bizarrement, j'ai trouvé que les fins inattendues des 3 dernières nouvelles véhiculaient un certain message d'espoir et de tolérance.
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Ce qui m'a d'abord attirée vers ce livre est la référence à la série true detective. Je n'ai pas encore eu l'occasion de la voir mais comme toutes les critiques sont élogieuses je me suis dit que ce livre était une bonne façon d'entrer dans l'univers de cette série. Et bien je peux vous dire que j'ai hâte de pouvoir comparer cette série et ce livre !

Ce roman est un recueil de nouvelles et les 4 premières vous glacent le sang. Elles m'ont fait penser à Edgard Allan Poe et je me demande pourquoi il n'est pas plus connu? Je pense que ce livre devrait être un classique du genre.

Toutes les nouvelles sont réunit par un fil rouge, dans chacune nous suivons des artistes américains venus habiter en France et à qui, pour certains il arrive des choses étranges. Pour ne pas dire gore.

Certaines de ces nouvelles m'ont marquée, et je n'ai qu'une envie relire ce livre pour voir si j'arrive à comprendre le sens de ces phénomènes étranges.

Puis il y a la dernière partie avec un rapprochement qui explique la relation entre le livre et la série.

Bref, j'ai beaucoup aimé ce livre, et surtout cette idée de la pièce de théâtre qui si on la lit vous rend fou car les mots peuvent influencer votre vie et un livre changé votre vision de l'univers.
Lien : http://lemondedeparaty62.ekl..
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Je n'avais jamais lu le roi en jaune, ce qui en tant qu'inconditionnel de Lovecraft, me semblait une quasi hérésie. Aussi, lorsque les éditions Callidor ont publié cet ouvrage mythique dans une version collector agrémentée d'une introduction de Christophe Till (spécialiste français de Lovecraft), d'une postface de S.T. Joshi et d'illustrations de Samuel Araya, j'ai sauté sur l'occasion.
L'objet-livre est magnifique, une réussite complète (je regrette juste l'absence de ruban signet pour marquer les pages).
Mais je dois avouer que le choix de certains textes m'a laissé perplexe.
Les 5 premières nouvelles sont de très bonne facture et correspondent à ce que j'attendais.
Mentions spéciales au Restaurateur de réputations, nouvelle qui ouvre le recueil et au Signe jaune, deux textes où l'on comprend aisément l'intérêt que Lovecraft porta à Chambers. La demoiselle d'Ys m'a beaucoup plu par son fantastique feutré et efficace. Mais j'y cherchais la trace du Roi en jaune... Mince, il avait déjà disparu. Parce qu'en réalité, il n'y a que 4 textes, moins de la moitié de l'ouvrage, qui traitent de ce livre mystérieux et maléfique.
Le reste du recueil est composé de nouvelles à l'eau de rose qui reprennent tous la même trame, celle de jeunes peintres américains étudiant aux beaux-arts (que l'introduction de Christophe Till permet au moins de recontextualiser). C'est plus que déstabilisant pour les lecteurs comme moi, qui ne lisent jamais les 4ème de couverture ni les critiques de livres qu'ils souhaitent lire. Je me suis rendu compte ensuite que cette étrange composition du recueil était connu et avait laissé perplexe plus d'un lecteur...
Ces textes sont d'une naïveté consternante et sans grand intérêt, encore plus si vous êtes amateur de littérature française du 19ème siècle.

En conclusion, cette édition est magnifique et se doit de figurer dans votre bibliothèque si la littérature fantastique du 19ème siècle vous intéresse. Les éditions Callidor ont frappé un grand coup. L'introduction, la postface et les 4 premiers textes du recueil justifient cet achat.


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Il faut lire le Roi en Jaune et oublier True Detective : n'espérez pas lire ce livre et en savoir plus sur Carcosa et son ciel parsemé d'étoiles noires car vous seriez déçu.
Personne n'en saura davantage sur la pièce de théâtre le Roi en Jaune, mentionnée dans le Roi en Jaune (faut suivre), et c'est très bien comme ça. Les mystères sont fascinants tant qu'ils restent mystérieux.

Les 5 premières nouvelles sont les seules fantastiques du recueil, les autres ne le sont pas et sont globalement sans grand intérêt. Mais ces 5 nouvelles valent le coup à elles seules et tout particulièrement la première, "Le restaurateur de réputation".

J'ai lu l'édition dite "collector" de Callidor qui est faite avec soin. Malgré cela, je ne suis pas du tout sensible aux illustrations choisies : je trouve le style, mêlant collage numériques, retouche photo, et peinture, déjà très daté techniquement (Mais c'est tout à fait subjectif).
Je suis d'ailleurs un peu déçu que Callidor ait choisi le même illustrateur pour leur édition collecteur du Grand Dieu Pan d'Arthur Machen.
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Etant une grande fan de la série True Detective, je ne pouvais pas passer à côté de ce livre qui a inspiré la série, un recueil mélangeant thriller et fantasy, horreur et suspens dans un style du XIXème qui pourrait paraître désuet mais qui au contraire apporte une touche unique à l'ensemble.

Vous le savez depuis quelques temps maintenant, je ne suis pas une adepte des nouvelles mais j'ai toujours apprécié les nouvelles dans le genre d'Edgar Allan Poe et Robert W. Chambers se case indéniablement dans cette lignée. Il serait difficile de tenir un rythme à la fois si lent et haletant à la fois durant tout un roman d'autant plus que chaque histoire a un lien avec la précédente.

L'omniprésence du roi en jaune, entité mystérieuse et terrifiante apporte du surnaturel là où le style classique ne s'y prêtait pas à la base. J'ai trouvé très intéressant ce mélange entre anticipation -notamment dans la première nouvelle le restaurateur de réputations - et écriture détaillée. Je lisais chacune des nouvelles avec avidité, en attendant de voir ne serait-ce qu'un passage de ce livre qui rend fou quiconque ayant eu l'audace de le lire. La mise en abime entre les lecteurs de ce livre maudit et du lecteur de ce recueil est vraiment bien menée et peut d'ailleurs nous mener nous-mêmes dans la méandres de la démence !

Chaque nouvelle apporte sa pierre à l'édifice, à son genre particulier, son approche singulière : il est à la fois possible de voir de l'anticipation, de la romance, de l'horreur. Je trouve ainsi que ce recueil est extrêmement complet. Il ne me manque plus qu'une annexe avec le livre en soi ou alors des explications sur Carcosa.

En définitive, je ne suis peut-être pas une experte en nouvelles, mais ce recueil plaira à tous les amoureux d'Edgar Allan Poe, à tous les fans de True Detective et à tous ceux qui veulent se plonger dans les profondeurs de la folie humaine...

Petite précision : j'ai beaucoup aimé le format du livre avec une couverture hardback et des pages fluides faisant penser aux anciens livres du XIXème ! Un beau cadeau pour Noël !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Le Roi en jaune est un recueil de nouvelles écrites par l'auteur américain Robert W. Chambers en 1895, réédité dans un format illustré en octobre 2022 aux éditions Callidor.
Il s'agit d'une oeuvre emblématique de la littérature fantastique, ouvrage de jeunesse d'un auteur à la production inégale. Inspiré par Ambrose Bierce, encensé par H.P Lovecraft, ce livre envoûtant dégage une atmosphère étrange où le féérique côtoie l'horrifique.
Mais n'est-il pas téméraire de tenir dans ses mains un ouvrage maudit ?
Lien : http://les-carnets-dystopiqu..
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. La réalité est un masque , parfois , dans des moments cauchemardesques , nous percevons ce qu'il y a derrière celui-ci et c'est horrible.Voilà ce que nous font comprendre une partie des nouvelles de ce recueil mais par la suggestion seulement , sans « effets spéciaux » car Chambers est un créateur de malaise , digne de Poe , De Maupassant, de Lovecraft . Entreprenez le voyage pour Carcosa et vous comprendrez pourquoi la série remarquable « True Detective » y a trouvé ses références…
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Ce très bon recueil de nouvelles fantastiques-horrifiques se classe dans la même catégorie que les recueils de nouvelles d'Edgar Allan Poe ou de Gogol. Mêlant l'onirisme et la poésie au suspens, ces nouvelles sont à la fois surprenante tout en laissant parfois le lecteur circonspect.
On veut en savoir plus. Car cet ensemble de nouvelles se complètent autour d'un mythe : celui de la pièce de théâtre (cf : le Roi en Jaune) qui rendrait fou toute personne qui commencerait à la lire, ne pouvant plus s'arrêter, et dont la simple évocation donne des frissons. Malgré cela, on n'apprend jamais réellement d'où vient cette oeuvre ni pourquoi elle rendrait fou tous ses lecteurs et c'est ce qui fait tout le charme de ce recueil. On a envie de connaître ce livre, de le lire et d'en apprendre plus, mais c'est à notre imagination de faire tout ce travail, ce qui est bien plus intéressant.
Le petit moins, ce sont les nouvelles qui n'évoquent ni de près ni de loin le Roi en Jaune, car on est tellement avide d'en apprendre plus sur cette oeuvre que l'on est déçu lorsqu'une nouvelle ne s'y intéresse pas.

Quant à la série True Detective, je trouve que le dossier est très bien fait, il met en évidence certains liens entre le livre et la série que l'on ne voit pas de premier abord et il creuse un peu plus le mythe de Carcosa et de ce roi en jaune. Evidemment, la série a été inspirée du livre et a utilisé les éléments de Carcosa et du roi en jaune pour aller dans une direction bien différente.
En résumé, ce livre est un très bon recueil de nouvelles "à l'ancienne" qui ne plaira pas forcément à tout le monde mais qui saura ravir certains amateurs d'étrange, de glauque et de fantastique.
Lien : http://oukouloumougnou.blogs..
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Et bien j'ai bien aimé ce livre au final. Il y a des défauts bien sûr, le plus gros est la conception du livre : les nouvelles du début sont fantastiques alors que celles de la fin sont des souvenirs de Paris à la Belle Epoque. Une autre faiblesse est la structure de nouvelles, celles-ci ne sont pas forcément très bien construites ou rythmées et les fins arrivent souvent en queues de poissons.
Ceci étant dit les nouvelles fantastiques sont riches en ambiance et en idées sympathiques. C'est assez fin comme approche du fantastique et on voit bien ce qui va inspirer les auteurs postérieurs.
Les nouvelles parisiennes sont moins originales, mais j'ai aimé cette ambiance et il décrit très bien la capitale à cette époque, c'est très depaysant. Cela m'a beaucoup rappelé Contres Grivois de Maupassant.
Une lecture agréable et dépaysante mais un livre de textes vraiment bizarrement assortis.
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Dans le restaurateur de réputations, Hildred Castaigne n'est plus vraiment lui-même depuis son choc à la tête après une chute de cheval et la lecture du Roi en jaune, un ouvrage maudit, lors de sa convalescence. Il connait des transes provoquées par des bruits entêtants et des jeux de lumière, se rapproche de M. Wilde, patriarche érudit à l'apparence quasi monstrueuse et à la tête d'une organisation secrète. Pour accéder au trône dans l'ordre de succession, Hildred doit se débarrasser de son cousin Louis.
Dans cette anticipation de 25 ans dans l'avenir le suicide est un droit avec l'assistance d'une Chambre terminale d'État, évolution sociologique à la fois discrète et centrale dans le texte. Plus que la mort c'est la conjonction de la folie et de la révélation d'un autre monde après une modification cérébrale (comme dans le Grand Dieu Pan d'Arthur Machen) qui structure le récit semblant émaner d'une grandiloquente pièce de théâtre aux retentissements mégalomaniaques. le Roi consacré a des prétentions divines sur la réalité commune mais aussi sur des lieux transcendants dans lesquels se cache la vérité du monde. Et un chat noir rôde reliant Edgar Allan Poe et Howard Phillips Lovecraft à cette galaxie imaginative.
Dans le masque, Boris Yvrain est un jeune sculpteur qui a découvert une solution chimique cristalline transmutant les êtres vivants en pierre. Prise d'une fièvre délirante, sa dulcinée Geneviève s'immerge dans un bassin empli du liquide mystérieux et Boris en la découvrant se suicide d'une balle dans le coeur. Leurs deux proches amis peintres Jack et surtout Alec, amoureux de Geneviève, peinent à supporter cette situation jusqu'à la découverte de la nature temporaire de la transformation des êtres en marbre.
Éros et Thanatos, folie et suicide dans ce drame poétique aux échos mythiques montrent qu'un voyage au-delà de la matérialité et du masque de l'Art, porté par la lumière, est possible.
Dans le Signe jaune, Monsieur Scott est un peintre hanté par le même rêve que fait sa modèle Tessie, il est serré dans un cercueil vitré sur un corbillard mené par un cocher qui se trouve être le gardien de nuit d'une église en face de son atelier, une caricature d'humain qui terrifie tout le monde, et elle observe la scène d'une fenêtre jusqu'à son réveil. L'artiste et sa muse se rapprochent, elle lui offre une broche avec un signe inconnu, trouvée par hasard, et ils finissent par trouver le Roi en jaune dans un coin de la bibliothèque de Monsieur Scott et le lisent malgré sa présence inexplicable.
La tragédie morbide rôde autour de l'amour dans une séparation cruelle, il est mourant mais peut témoigner qu'elle est passée de l'autre côté du voile, un séide au déguisement grotesque faisant le lien.
Dans La cour du Dragon, un étudiant harassé après avoir lu le roi en jaune se rend dans une église pour la messe, s'assoupit et remarque un organiste blême et hostile qui le harcèle dans les rues pendant sa rêverie surnaturelle de musique et de lumière.
Ce court texte est le point culminant du crescendo de la thématique religieuse, avec à la clé un contact avec le Roi ubique, apothéose d'une emprise venue d'ailleurs.

Nonobstant la dimension amoureuse se trouvent dans ces lignes des thèmes ayant influencé Lovecraft, une dimension extérieure et derrière les apparences matériellement définie et perçue au travers d'un état psychologique, une oeuvre littéraire maudite chichement citée comme moyen d'invocation et de révélation, une contamination personnifiée par des apparitions pleines d'étrangeté malsaine et la prédominance d'un destin funeste pressenti.

Dans La demoiselle d'Ys, Philip se perd dans les marais du Finistère et rencontre Jeanne d'Ys qui chasse avec son faucon. Elle le mène à sa ferme fortifiée où un amour immédiat et réciproque nait entre eux.
Basée sur les légendes bretonnes, cette romance succincte advient dans une parenthèse féérique, un voyage temporel pour le héros jusqu'au Moyen-Âge. Un des fauconniers qui assistent Jeanne s'appelle Hastur, ce qui constitue une occurrence incongrue.
Dans le paradis du Prophète, l'amour entre un homme et une femme se fait attendre, manquant la Vérité et la Destinée dans l'irréversibilité du temps.
Dans La rue des Quatre-Vents, un vieux peintre reçoit la visite d'un chat misérable qui arbore pourtant une jarretière en soie autour du cou, ce qui le mène à sa propriétaire morte, à une romance avortée.
Dans La rue du premier obus, au milieu d'un groupe d'étudiants et artistes pendant le siège de Paris par les prussiens, Jack Trent est témoin des difficultés de l'époque, de l'amour incertain, du poids du passé et d'un avenir flou, des affres de la guerre mais aussi d'un nouvel espoir.
Dans La rue Notre-Dame-des-Champs, Hastings arrive à Paris de la campagne américaine pudibonde pour étudier la peinture et rencontre la belle Valentine à la vie très libérée.
Dans Rue Barrée, Selby est un nouvel étudiant américain en peinture à Paris et il tombe amoureux d'une mystérieuse pianiste qui se dérobe devant toute tentative de rapprochement, surnommée Rue Barrée par les étudiants au supplice.

Dans Un habitant de Carcosa d'Ambrose Bierce, un homme est perdu dans un désert alors qu'il était alité et fiévreux. Se sentant comme dématérialisé il se demande s'il est mort et finit par constater une translation vers l'avenir. le lien thématique avec Chambers est manifeste.

Quatre et demi pour les quatre nouvelles du Roi en jaune et trois et demi pour le reste.
Lien : https://lesbouquinsdyvescalv..
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