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4,22

sur 646 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voici un très sympathique space opera, classique dans la forme, original dans le fond. L'héroïne de ce Roman, Rosemary, se fait enrôler sur un tunnelier comme greffière, c'est à dire responsable de l'aspect administratif. Un tunnelier est un vaisseau chargé d'effectuer des tunnels, sortes de passages (trous de vers) dans l'espace pour se déplacer plus rapidement d'un point à un autre de la galaxie.
L'action n'est pas au centre de l'intrigue. Quelques moments de tensions se contentent de ponctuer le récit, ce roman est surtout centré sur les relations entre les personnages, les différentes espèces, dans l'espace confiné du vaisseau.
L'aspect fantastique de la science fiction est très réussi, mais c'est surtout la conception des différentes races de la galaxie, superbement soignée, qui nous fait voyager. En s'attardant beaucoup sur les relations, les sentiments, on s'attache à chacun des passagers du vaisseau, les détails, recherchés, dans toutes les direction, physique, culturels... nous immergent parfaitement dans ce périple. La qualité de la prose, efficace, fluide et sensible, faisant appel à tous les sens, est riche et agréable, voire, par moments, poétique. Tout en usant des bases de la SF militaire et space opera, il en ressort une oeuvre très sensuelle et féminine. Ce roman possède une certaine finesse et une certaine légèreté qui le rendent particulièrement original, rafraîchissant, plaisant.
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Le titre français me plaît beaucoup.

Il s'agit presque d'un huis-clos au sein d'un vaisseau spatial peuplé de différentes créatures qui s'entendent très bien - trop bien - malgré leurs origines variées au sein de l'univers. Il y a quelques méchants ou juste quelques perturbés du bulbe, mais rien de puissant pour l'intrigue. Certains appellent cela un roman "feel good" que j'ai tendance à interpréter par "mièvre". Ce n'est fort heureusement pas le cas.

C'est au passage un traité très soft d'exobiologie et les caractères et coutumes de toutes les races sont parfaitement explorées. L'humain reste celui qui y occupe les rôles principaux bien que l'humanité soit un peu à la traine. C'est donc une bizarrerie de ce livre, un point de vue non-humain aurait été fort bienvenu !

Il n'y a pas vraiment d'aventures, c'est plutôt un road-movie avec de belles rencontres, quelques vagues incursions dans le politique (on ne comprend d'ailleurs pas bien quelles sont les forces en présence et leurs poids respectifs au sein de l'Union Galactique, mais ce n'est pas le propos de l'histoire).

Les personnages et leurs relations sont bien analysés et décrits. Il y a des moments d'émerveillement et de belles découvertes, notamment avec une IA. le côté technique n'est pas creusé, nous sommes pourtant à bord d'un tunnelier qui perce des trous… de ver dans l'espace. Là aussi, je n'ai pas bien compris… la technologie mais j'ai bien senti que cela n'aurait aucun impact sur ma compréhension globale - ce qui est assez dommage, somme toute. Les autres technos sont assez obscures pour nous et souvent interopérables entres les différentes races.

Sur un plan strictement "humain" ou "individus", il n'y a finalement pas tant de problèmes que ça de "vivre ensemble", qu'ils soient culturels ou d'ordre pratique, ce qui est fort étonnant.

Les "extra-terrestres" apportent le plus sur un plan inattendu : ils chambrent les humains sur leur manies, leur caractère borné, et la race humaine dans son ensemble apparaît comme étant une rescapée in extremis qui n'aurait jamais dû figurer dans l'Union Galactique, étant donné que la Terre est en piteux état, qu'il y a deux types d'humains : les martiens et la diaspora.

Et on se demande une dernière fois comment l'histoire peut être centrée sur les humains. Il aurait été bien plus clivant - et intéressant - d'avoir un capitaine de vaisseau non humain !

Il n'en demeure pas moins que ce livre se lit très bien et apporte son lot de nouveautés dans la SF. Vu les critiques des deux suites - qui n'en sont pas vraiment - je vais m'arrêter là.
Lien : https://www.patricedefreminv..
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Vous avez envie de vous envoler pour les étoiles ?
Vivre à bord d'un vaisseau ? L'équipage comporte quelques humains et encore plus d'extra-terrestres.
Visitez des planètes, des astéroïdes, des orbitales …
Voyager aux confins de l'union galactique.

Vous allez me dire “j'ai déjà lu des Space-Opéras” et qu'est ce que celui-ci a de spécial ?
L'espace d'un an” a quelque chose de plus… de plus ?

L'idée un peu folle que malgré toutes les différences entre les membres galactiques,
on puisse se comprendre même si certaines seront à jamais intransmissibles
on puisse se toucher
Se toucher et pas seulement physiquement, toucher l'autre en son coeur.
La vraie compréhension par delà les étoiles.
Trouver que malgré les gouffres qui nous séparent, il y a des ponts, de fertiles terres communes, des proximités
On peut se toucher et s'aimer au travers de toutes les barrières.

Vous allez me dire, mais ce n'est pas un peu utopique, cucu et cousu de fils blancs ce roman ?
Et bien si un peu… même si l'univers n'est pas rose. Il y a des conflits, des souffrances, de profonds traumatismes passés. Les personnages principaux (l'équipage) ont chacun une histoire dont on devine que même les passés les plus douloureux recèlent des ressources pour résoudre les obstacles à venir.
On ressent un peu le côté artificiel de la chose.
Oui cela manque de sales cons, d'adversaires impitoyables précis, de vraie noirceur, de catastrophes …

Mais laissons tomber pour un moment les conflits interstellaires, les mercenaires, les sales guerres pour s'attacher à cet équipage et passer un bon moment.
C'est passionnant, bien rythmé.
Un peu d'optimisme ne fait pas de mal de temps en temps. On quitte avec regret et un peu brutalement un très désarmant équipage.
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Chuis l'poinçonneur de l'espace
L'vaisseau qu'on croise en lui faisant d'la place
Y'a plein de soleils où je erre
Drôle de croisière
Pour l'reconfort je me chauffe en vitesse
Un mug ou deux de mik express
J'fais des trous, des p'tits trous encore des p'tits trous...


La SF à l'ancienne, d'habitude j'aime pas trop. Vous voyez le genre. Bilup arma son konap' pour enclancher le vlurp. Tout en attendant que la machine chauffe, il but une gorgée de chiraf désormais refroidi et repensa à ce qui l'attendait aujourd'hui. Quel dommage que le stromspurrrt ne vienne pas avant trois journées-slip.
Voilà on comprend rien. C'est sensé dépayser. Moi ça me gonfle velu.

J'ai donc commencé le livre en ronchonnant. Et puis, petit à petit, en faisant connaissance avec chacun des membres de l'équipage de ce navire qui troue l'inter-espace pour y créer de nouveaux chemins, mon petit coeur de lecteur s'est ouvert à cet univers. J'ai aimé prendre mon temps dans ce milieu de rien. A me familiariser de plus en plus avec tous ses personnages, vivants ou artificiels. A vivre au jour le jour dans un navire clos mais pourtant vaste, fonctionnel et hétéroclite. Au gré de leurs journées, leurs quêtes, leurs envies aussi. Il y a des longueurs par moment, mais le voyage reste plus qu'agreable. J'attendais je crois quelque chose de plus novateur, fédérateur, envoûtant après avoir découvert l'autrice avec ses écrits enveloppants de Dex et Omphale. Mais en prenant le temps de réfléchir à ce que je viens de lire, j'étais toujours heureuse de rouvrir ce livre et de retrouver les personnages. Il y avait plein de petits îlots de très bons moments de papier.

C'est un nouveau monde de Becky Chambers qui inaugure mes lectures de l'année. Et si le reste se déroule à l'image de ce roman là, ça ne sera peut-être pas si mal après tout.
L'espace d'un an.
Titre judicieux n'est ce pas pour faire le passage entre deux années civiles.

(Bon début d'année à vous tous)
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Bienvenue dans un futur où l'homme n'a survécu qu'en quittant la planète Terre, après l'avoir rendue invivable. Les humains ne doivent leur survie qu'à la rencontre d'Aliens bienveillants, qui sont même allés jusqu'à reconnaître leurs droits de participation à l'UG (leurs nations unies). Justement, une espèce avec qui il était jusqu'à présent impossible de communiquer vient d'entrer en négociation, et le Voyageur est embauché pour creuser un tunnel permettant un accès rapide à leur planète. le Voyageur est un vaisseau (un tunnelier, donc) plutôt moche, assez petit, dénué de grandes ambitions. Mais à son bord…
A son bord c'est un petit peu La petite maison dans la prairie et ça fonctionne tout autant ! On se prend d'une réelle affection pour cet équipage hétéroclite, constitué d'Aliens diverses et d'humains de plusieurs sortes (naître et vivre sur une planète ou en vaisseau par exemple rend les gens bien différents – mais ce n'est pas tout), sans oublier l'IA – personnage essentiel s'il en est.
C'est bourré de bons sentiments et l'on sait bien que ça ne fait pas de bonne littérature, et pourtant quel plaisir de suivre ces non-aventures (tout est basé sur les rapports entre les « gens » et, partant, sur les différents modes de comportements possibles). Il y a tous les éléments de la SF classique (des peuples très exotiques, des mentalités étranges, de la technologie, des guerres etc.) et pourtant on se sent chez soi, tout est limpide, familier, confortable.
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Un roman largement précédé de sa réputation ! L'espace d'un an de Becky Chambers n'a rien d'un space opera militaire : l'autrice se concentre sur les relations complexes qui lient l'équipage d'un vaisseau tunnelier. Un équipage composé de membres variés issus de différents peuples. le roman a même été récompensé par le prix Julia Verlanger en 2017.

L'espace d'un an n'est pas composé de grands événements : aucune galaxie n'est à sauver, pas de peuples en danger, pas de grandes batailles flamboyantes. Becky Chambers nous transporte à bord d'un vaisseau tunnelier, qui se charge de construire des passages entre différentes zones de l'espace. Nous suivons donc la vie d'un équipage composite mais très lié malgré leurs différences et leur grande diversité. Des humains techs nés dans l'espace, d'un navigateur à la personnalité double, du cuistot/médecin survivant d'une guerre destructrice… Chacun a droit à une partie qui lui est consacrée et permet d'approfondir aussi bien l'univers que sa connaissance des éléments qui composent le voyageur.

En effet, l'autrice choisit de mettre en avant les aspects relationnels qui parsèment le récit, notamment à travers le poids du passé. Les péripéties qui ont lieu permettent d'explorer le passé de chaque membre. Même Corbin, le responsable des algues, acariâtre parmi des membres plus tolérants. Kizzy, la tech énergique et talentueuse, mais aussi Sissix, membre d'une race alien au comportement bien différent des humains. Les tranches de vie partagent tout à fait, avec émotion et pudeur, les difficultés et victoires de chacun des équipiers, et permet de mettre en exergue un grand nombre de questions qui touchent aussi bien à la psychologie qu'à la sociologie.

L'espace d'un an centre tout son récit autour des concepts d'acceptation et de bienveillance. Chaque personnage a autant de qualités que de défauts, mais également des philosophies de vie très différentes. Par exemple, il éclate un désaccord important entre Sissix, la pilote d'une race à plumes, et Ashby, le pilote humain, à propos de comment gérer la décision difficile d'un autre membre de l'équipage. décision qui a un fort impact sur sa durée de vie. Ashby va donc prendre une décision très humain, le choix de cet équipier lui est personnel. Sissix, pour qui les liens familiaux et amicaux sont essentiels, considère que ledit membre n'a pas fait le bon choix. Si le conflit est bien là, il n'aboutit pas pour autant à une dispute sur le long terme. Ainsi, beaucoup de structures familiales divergent et créent des incompréhensions, mais les membres de l'équipage semblent assez bienveillants pour ne pas considérer l'autre comme malveillant par nature.

De la même façon, il est très intéressant de voir la façon dont Sissix doit s'adapter à la vie parmi un équipage composé de différentes races. On découvre ainsi que parmi son peuple, les rapports physiques sont bien plus intimes. Il lui est donc compliqué de s'adapter à un univers où les démonstrations d'affection sont moins fréquentes. L'équipage sera également confrontée à d'autres races aux comportements variés, plus ou moins compréhensibles pour des humains. Mais le récit s'affirme comme très bienveillant dans sa considération des autres et de leur mode de fonctionnement. le récit pourrait paraître parfois un peu niais aux plus cyniques d'entre vous. Mais l'autrice ne lésine pas non plus sur les violences comme les guerres inter-espèces ou intra-espèces même, la plus touchante étant l'histoire dramatique du Docteur Miam.

Oubliez les batailles rangées typiques du space op militaire ! Becky Chambers nous propose ici une série de tranches de vie d'un vaisseau tunnelier. Elle a un vraiment talent pour nous rendre attachant cet équipage hétéroclite, sans compter que les éléments sur les relations inter-espèces, l'éthique, la socialisation, les différences culturelles sont très bien traitées et originales. le récit transpire la bienveillance et fait vraiment du bien à lire. Je vous le conseille si vous avez un coup de mou.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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Bienvenue à bord du Voyageur, vaisseau qui arpente le vaste territoire de « l'Union Galactique », espace qui regroupe différentes espèces terrestres et extraterrestres de l'univers qui cohabitent à présent ensemble. A bord, de modestes représentants de plusieurs de ces peuples: reptiles, Sianats, Grums, terriens en exode, martiens et autres créatures, toutes composées de spécificités physiques et suivant des moeurs sociales et morales aussi étranges pour l'oeil « humain » que le comportement souvent irrationnel et prédateur de ces mêmes « humains » aux yeux des extra-terriens. Leur horizon: l'espace et les milliards d'étoiles qui l'illumine. Leur mission: creuser des trous de verre, ces tunnels permettant de relier entre elles des régions et planètes de cette galaxie unifiée. Leur particularité: dépasser leurs différences pour créer une vraie communauté, une famille au sein humain du terme.
Je me suis laissé embarqué à bord de ce vaisseau où la bienveillance et le respect mutuel permettent de dépasser les différences génétiques et sociétales des membres de cet équipage singulier. J'ai eu l'impression de faire partie de cette famille extragalactique et j'ai pris un plaisir certain à suivre ses péripéties. C'est bien, pour moi, le point fort de ce roman : cette atmosphère profondément « humaine » que l'auteure créée à bord de ce vaisseau au travers de la richesse de ses personnages perdus dans le vide intersidéral. L'écoulement lent du temps, dans cet espace sans limite, est comblé par ces liens forts et inébranlables tissés à bord, y compris avec l'Intelligence Artificielle qui assiste l'équipage et qui, malgré la froideur de ses rouages, dispose d'une véritable conscience faite d'émotions et de sensibilité. L'auteure réussit à renverser l'échelle des valeurs pour créer de la richesse et de l'humanité là où les spaces opéras habituels ne reportent que guerres entre machines, désolations, luttes intestines et autres batailles entre des espèces terrestres et extraterrestres aussi éloignées dans leur vision de la vie que l'orbite de leur planète respective.
Je me suis ainsi attaché à ces personnages tous plus hétéroclites l'un que les autres jusqu'à oublier leurs différences pour ne voir briller que leur bonté et leur humanité, dépassant ainsi les frontières habituelles entre les humains d'un côté et les « lézards » ou androïdes de l'autre. Et la découverte de leur origine, de leurs failles autant que de leurs espoirs, toujours dans un profond respect de l'autre, a marqué mon esprit, l'espace de cette lecture.
Evidemment, le revers de la médaille, s'il y en a un, c'est qu'en se concentrant principalement sur les personnages et le contexte de l'histoire, l'action n'est pas aussi présente que je l'aurais souhaité. Cela reste assez contemplatif et même si c'est beau et chaleureux pour l'esprit et le coeur, une quête principale plus consistante m'aurait totalement comblé.
Mais comme tout voyage, celui-ci est fait d'étapes. Ce premier tome « les voyageurs » pose ainsi les bases indispensables pour que le scénario se concentre plus encore sur les missions de ce vaisseau dans les deux prochains volumes écrits. Et comme, en plus, la plume de l'auteure est facile et agréable à lire, je prendrai un plaisir certain à suivre les prochaines missions affectées à ce vaisseau fait de boulons et d'acier froid, qui repousse toutes les limites cosmo-temporelles de l'univers, en offrant à son équipage, un foyer chaleureux, l'espace d'une vie.
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L'espace d'un an est le premier volume de la saga des Voyageurs par Becky Chambers.

Nous voici embarqués dans un voyage d'un an à bord d'un vaisseau, aux côtés d'habitants de planètes éloignées, d'une IA très humaine… Des personnages d'une étonnante diversité, aux coutumes différentes, aux valeurs différentes, aux comportements différents.

Becky Chambers écrit de la SF humaniste. J'avais déjà apprécié cette vision dans Apprendre, si par bonheur. Ce type de textes où l'intérêt réside d'abord dans les personnages et leur psychologie, remis au premier plan de l'histoire. Les personnages ne servent plus à faire avancer une intrigue, ils sont l'intrigue.
Et c'est une belle brochette de personnages ici : des humains, des post-humains, des non humains; des binaires, non binaires, des singuliers et des pluriels… L'autrice offre une diversité incroyable de profils, de cultures et de valeurs.
Derrière cette cohabitation d'un an, on va suivre l'évolution de ces personnages, suivre leur intimité et leur quotidien.
C'est une belle leçon de vivre ensemble, d'amour, d'entraide et de tolérance.


Mais. Hé oui il y a un mais. Plutôt deux même.
Mazette que c'est long. Il se passe finalement pas grand chose, et c'est surtout très délayé. Je dois dire que je préfère lire l'autrice en format court : son message est le même mais à mon sens plus concentré donc plus percutant et plus fort. Et du coup, comme c'est délayé, on peine à retrouver le fil rouge et à déceler les enjeux du texte. A mon sens, c'est le gros point faible du roman : il manque d'enjeux.

Pour mettre en valeur ce quotidien un peu plan-plan il faut bien le dire et cette bienveillance dans les rapports humains, l'écriture est à l'identique : fluide mais douce; un long fleuve tranquille. Alors certes, j'ai adoré les trouvailles de langage pour désigner tous ces objets, éléments… SF. La traduction de Marie Surgers est à ce titre vraiment parfaite.


Mais en ce qui me concerne, j'aime bien quand il y a des torrents, des bosses et des pépins. de la vie, en somme. L'espace d'un an pour moi manque de férocité, de noirceur, de cynisme pour être réaliste. Et forcément, j'adhère moins au propos. car certaines situations selon moi manquent de crédibilité. Ou alors mon esprit cynique ne peut juste pas concevoir que des rapports entre espèces différentes se passent aussi bien que dans ce récit.

L'espace d'un an était une bonne lecture mais qui m'a fait l'effet d'une parenthèse un peu mignonnette, et qui m'a donné ensuite envie de me réfugier dans la réalité humaine, collante, sombre et noire.
Lien : https://zoeprendlaplume.fr/b..
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l y a des lectures qui nous apaisent, nous font voyager au gré des mots et nous donnent l'impression que le temps s'arrête pendant quelques centaines de pages. "L'espace d'un an" fait partie de ces romans.

Becky Chambers nous transporte à bord de ce vaisseau tunnelier pour un voyage extraordinaire, plein d'instants singuliers, de flottements poétiques et ampathiques. L'auteure arrive à nous faire vivre dans cet société spatiale, avec ses règles, ses espèces et ses différences, tout en flirtant constamment avec l'inconnu et l'exotisme.

Le roman est un récit choral. Nous y entrons à travers le regard de Rosemary, nouvelle greffière à bord du Voyageur, mais faisons petit à petit connaissance de tous les membres au point d'avoir l'impression de les connaître depuis toujours. Les liens se tissent, s'étendent, se renforcent au gré de la mission et des épreuves.

"L'espace d'un an" est un beau space opera, une lecture envoûtante que je ne peux que conseiller !
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J'ai entendu parler de cette autrice déjà l'an dernier, mais ne m'étais jamais trop penchée sur ses écrits. Et la semaine dernière, quelqu'un en a fait un très joli retour et j'ai donc craqué pour ce roman.

C'est un bel space-opéra accessible à celles et ceux qui ne sont pas habitués à ce genre littéraire. Par contre, il n'y a pas beaucoup d'action. On est plutôt dans l'exploration des différentes espèces de la galaxie. le tout est assez positif, il y a des messages assez forts.

Un tout petit bémol sur la fin par contre. Mais en somme une très belle découverte.
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