AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les Voyageurs (Becky Chambers) tome 4 sur 4

Marie Surgers (Traducteur)
EAN : 9791036001451
336 pages
L’Atalante (04/05/2023)
4.42/5   58 notes
Résumé :
Bienvenue à Gora ! Bienvenue à l’Auberge des Cinq-Sauts ! Faites halte dans le tout dernier roman des « Voyageurs » et l’Union Galactique explorée dans L’Espace d’un an.

« On s’était donné du mal pour aménager cette auberge, quitte à remplacer par l’amour l’argent qui manquait parfois. Le dôme abritait une série de bâtiments sortis d’une imprimante 3D, tous en forme de bulles mais de tailles variées, peints en gris et blanc ; une palette évidemment ch... >Voir plus
Que lire après Les voyageurs, tome 4 : La galaxie vue du solVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Un livre coup de coeur. Ce final m'a enchantée.
Un accident a eu lieu dans l'atmosphère de Gora et de nombreux satellites sont détruits. Les habitants et visiteurs de Gora sont donc en quelque sorte assignés à résidence, le temps que les décollages et atterrissages puissent à nouveau être effectués. L'auberge des cinq-Sauts accueillent donc des aliens d'origines différentes. La réserve des premières heures s'efface peu à peu et une vraie curiosité les pousse les uns vers les autres. Bien que je ne me sois pas fait une idée précise de la physionomie des différentes espèces, les protagonistes ont une personnalité assez marquée et profondément attachante. C'est doux, respectueux. En un mot, j'ai adoré.

Challenge multi-auteures SFFF 2024
Commenter  J’apprécie          120
Deuxième coup de coeur d'affilé (après Rossignol d'Audrey Pleynet) ce quatrième récit dans l'univers de sf créé par Becky Chambers rejoint mon top de l'année.
J'y ai retrouvé tout ce qui fait le charme des histoires de l'autrice, la douceur et la sensibilité (et pas sensiblerie) dans la manière d'aborder les relations humaines (enfin ici intell, comme elle le défini, puisque tous les protagonistes sont non-humains) et par là même les sujets brûlants de notre société moderne : l'envie, ou pas, de faire des enfants, les différentes manières de s'en occuper et de les élever, l'acceptation de l'autre et de ses différences, les mélanges raciaux, le traitement des peuples apatrides à cause de la guerre, la guerre et ses "bonnes raisons" de la faire et bien d'autres sujets encore.
Ça peut sembler beaucoup mais c'est tellement bien amené, sans donner de leçons, sans imposer un manichéisme idiot, mais en ouvrant l'esprit à la réflexion. le tout en ne délaissant pas la caractérisation de ses personnages, qui ont une vrai profondeur.
On rajoute un world building très imaginatif, surtout sociologiquement parlant et c'est gagné. C'est là ou je m'aperçois que je suis plus soft sf que hard sf (même si j'aime les deux).
Alors bien sûr comme souvent avec Becky Chambers d'aucuns pourraient trouver tout cela un petit peu trop bisounours (même si l'univers décrit à son lot de guerre, de racisme ...) et je peux l'entendre même si pour moi ce n'est pas le cas.
Bon si vous avez aimé les trois premiers n'hésitez pas, je trouve ce quatrième opus très proche du niveau du premier tome que je trouvais au dessus des autres.
Pour les autres pourquoi pas un emprunt en médiathèque si vous le trouvez, ça vaut vraiment le coup et ça vous ouvrira, pourquoi pas, l'univers à la fois incroyablement profond et bienveillant de Becky Chambers.
Ah et à part le personnage de Pei qui rattache ce récit au tome 1, ce tome peut être lu indépendamment des autres (il vous manquera peut être une ou deux ref sur l'organisation et l'historique de l'univers mais rien de grave à mon sens).
Commenter  J’apprécie          50
Avant d'être connue pour son diptyque Moine et Robot, Becky Chambers a également écrit une série de space opera, Les Voyageurs, qui peuvent se lire indépendamment les uns des autres. Et justement, La Galaxie vue du sol est le quatrième tome de la série et s'il reprend Pei, l'un des personnages très secondaires du premier L'espace d'un an, il peut se lire de façon totalement indépendante.
Dans Les Voyageurs, l'humanité a rejoint l'UG, une civilisation galactique multi-espèces (tant organique qu'artificielle) et s'insère dans ce melting-pot où chaque race a ses particularités physiques, mais également culturelles et ses tabous. Et justement dans La Galaxie vue du sol, hormis à la toute fin pour une apparition éclair, vous ne verrez aucun humain. Pourtant Becky Chambers nous y parle en douceur de beaucoup de thématiques profondément humaines : la parentalité (choisir ou non d'être parent, élever un adolescent, etc.), le racisme interespèce, l'ostracisation, mais également le choix de vivre ou non suivant les coutumes et les normes de sa propre tribu.
Dans ce livre, elle nous pose à Gora, une planète-étape entre 5 trous de vers, où les vaisseaux peuvent venir faire le plein et leurs passagers se reposer avant la prochaine étape du voyage. Plus exactement, elle nous installe dans le dôme d'Oolo, une Laru qui vit avec son enfant et qui accueille de son mieux les voyageurs. Ce jour là, trois voyageurs sont attendus : un Quelin exilé qui rentre chez lui, Haut-parleuse une Akarak coincée dans son scaphandre et Pei, l'Alueonne qui revient du front et va profiter de sa permission pour retrouver son amant humain. Sauf que… Un problème technique met hors-services tous les satellites de la planète, et que les voyageurs sont coincés au sol pour une durée indéfinie, sans possibilité de joindre l'extérieur. Et dans ce huis-clos, les tensions montent, les rancoeurs s'exacerbent. Mais également, face à des inconnus, les gens se dévoilent peu à peu, abandonnent leur carapace et découvrent eux-mêmes des choses qui les feront grandir et avancer, une fois la panne réparée et leur halte forcée terminée.
Dans ce livre, il n'y a pas de mystère à résoudre ni d'aventures extraordinaires : le problème affectant les satellites est totalement hors de portée des voyageurs et de leurs hôtes. Ils ne peuvent que prendre leur mal en patience. Et c'est là que Becky Chambers déploie tout son talent : d'une base si petite, elle nous écrit 320 pages qui se lisent sans y penser et nous fait sympathiser avec des êtres dont la morphologie et le mode de vie sont totalement à l'opposé du notre. de la science-fiction la plus pure et la plus solaire qui soit !
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
Commenter  J’apprécie          70
Suite à un incident, trois voyageurs très différents se retrouvent isolés au sein d'une pension tenue par une mère et son fils aux petits soins pour chaque espèce.
Au-delà de leurs différences, ils vont apprendre à mieux communiquer et mieux se connaître eux-mêmes.
Ils ressortiront changés de cette expérience et tenteront de renforcer à leur manière les liens noués.

Un quatrième tome de la série Les Voyageurs qui peuvent se lire en toute autonomie car ni l'histoire ni les personnages ne se suivent vraiment. Ce qui noue ces tomes est le style et le message de l'autrice.
Des livres qui font du bien et qui raisonnent en nous.
Mon préféré reste le premier volume L'espace d'un an et les deux petits livres sortis depuis, dans une nouvelle série, avec des robots qui tentent de nous rappeler notre humanité.
Commenter  J’apprécie          90
Dernier volet d'une série d'histoires de science-fiction good vibe absolument génial (oui, autant y aller direct sur le ressenti).

Ici nous allons suivre trois voyageurs, d'espèces aliens différentes qui se retrouvent dans un relai de voyageur sur une planète perdu.

L'autrice a une plume particulièrement efficace pour de la SF: pas de longue description alambiquée, pas de jargon hard-science imbuvable, "juste" des touches, des portraits simples et efficaces, des interactions reposant sur un postulat de base d'entente.

C'est vraiment reposant de lire un @Becky Chambers : on n'est pas dans du coton cucul mais dans une ambiance où oui les choses peuvent bien tourner, partir sur des relations agréables et ouverte vers l'autre.

Un vrai bijoux!
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Aucune loi n'était juste dans toutes les situations, aucune règle ne pouvait s'appliquer à tous, aucune explication n'expliquait jamais tout. Cela n'impliquait pas l'inutilité des lois et des règles, ni l'inanité des explications. Cela impliquait en revanche qu'on ne devait pas craindre de changer ce qui devait changer, car rien dans l'univers n'était jamais immuable.
Commenter  J’apprécie          30
Je n’ai pas d’idéologie. Je n’ai même pas le vocabulaire pour parler de tout ça. Je ne connais rien à la science qui guide les décisions. Vous devez me prendre pour une idiote. Je veux simplement que tout le monde s’entende et que tout le monde ait ce qu’il veut. Rien de plus. Je veux le bonheur de tous, et je me fiche de savoir comment on l’assure.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Becky Chambers (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Becky Chambers
Becky Chambers - L'Espace d'un an et Libration
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (210) Voir plus




{* *} .._..