Cet ouvrage est un réquisitoire contre le capitalisme et la mondialisation et un plaidoyer en faveur d'une mondialité basée sur la bienveillance entre les peuples, sans distinction d'origine, de culture, de langue et de religion.
De mon point de vue, la compréhension de ce brillant exposé est rendue difficile par l'emploi de tournures de phrases complexes et un peu trop alambiquées. Revêtant les aspects d'une doctrine, le discours tenu par l'auteur est hautement (pour ne pas dire exagérément) philosophique et nous fait miroiter une vie et un avenir meilleurs dans un monde où l'imaginaire relationnel, fondé sur l'accueil inconditionnel de tous les migrants et leur libre circulation, prendrait le pas sur le consumérisme à outrance, basé sur l'individuation, et le « barbarisme » du « tout-profit ».
Patrick Chamoiseau,
Edouard Glissant,
Michel Agier, et bien d'autres, militent pour l'ouverture des frontières aux migrants, et à ce titre, ils ne sont plus de simples humanistes mais des utopistes, de doux rêveurs qui se comportent en véritables démagogues. Ils possèdent le don de transformer leur idéologie en conviction, ils cherchent à influencer, voire à endormir les esprits les plus naïfs, en mélangeant la réalité avec l'illusion, le rationnel avec l'irrationnel, l'ordre avec l'anarchie et la vérité avec le mensonge. La déclaration des poètes détaillée à la fin du livre à la manière de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, est une preuve supplémentaire de la démagogie et de la politisation des propos tenus par l'auteur.
Je pense que
Patrick Chamoiseau fait partie des bisounours de l'humanité et de la mondialité, il joue sur la corde sensible des sentiments mais a oublié de redescendre sur terre… A cette bien-pensance dont les desseins sont plus politiques qu'humanitaires, je dis : non, tout le monde n'est pas beau et non, tout le monde n'est pas gentil et oui, il faut contrôler les flux migratoires aux frontières et oui il faut expulser, sans délai, les étrangers qui font l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Plus d'impunité pour les terroristes, les voleurs, les agresseurs et les violeurs résidant clandestinement sur notre territoire. « La France ne peut pas et ne doit pas accueillir toute la misère du monde » !