Le chant de la vengeance

Bienvenue à San Franscisco en 1904 !
La plume addictive de l'autrice nous plonge dans la vie solitaire et pleine d'embûches de la jeune May.
Elle va découvrir les codes qui régissent la bourgeoisie californienne et va tenter de se fondre dans le moule.

Sa solitude, sa quête d'affection et surtout sa grande (et agaçante) naïveté, vont l'entraîner sur une pente glissante.
La première moitié du roman est un poil long avant que l'intrigue prenne son envol et que les enjeux se dévoilent.
A partir de là, impossible de lâcher le livre tant l'immersion et la tension sont présentes.

San Francisco est un personnage à part entière et c'était un plaisir de déambuler dans les rues, visiter les magasins, se promener dans les parcs, assister aux bals et visiter la grande bibliothèque.

Entre secrets, mensonges, trahisons, faux semblant et vengeance, cette histoire additive et dépaysante a été un super moment de lecture.
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Suite au décès de sa mère, May est recueillie par son oncle et sa tante. Si son oncle et sa cousine sont très gentils avec elle, aux petits soins même, sa tante qui est sous Laudanum, ne semble plus avoir toute sa tête et ne pense qu'à une seule chose, la mettre hors de chez elle.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance de San Francisco du début du XX iéme siècle mais aussi l'ambiance dans la maison. On sent qu'il se passe quelque chose de malsain mais nous n'arrivons pas à mettre un mot dessus.
Puis arrive la mort de sa tante qui va propulser May dans une autre dimension : qui sont ces gens avec qui elle vit ? Que lui veulent-ils vraiment ?
Tout part d'un secret de famille que May finit par découvrir et l'on passe de la douceur d'un foyer aux méandres de la méchanceté.
Concernant la vengeance, j'ai trouvé qu'elle était bien douce par rapport à ce que sa famille lui a fait subir, j'aurais aimé un peu plus de rancoeur.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture. le tremblement de terre de San Francisco y est très bien retranscrit. Ce roman est également un beau voyage dans la haute société américaine de 1906.

C'est le deuxième roman de la maison d'édition Faubourg Marigny que je lis et ce fut encore une découverte que je qualifierais de distrayante. L'auteur nous entraîne au début du XXeme siècle à San Francisco. Nous y suivons May Kimble qui au décès de sa mère rejoint la famille de sa tante, des gens fortunés et arrivistes qui semblent l'accueillir à bras ouverts. Mais l'envers de décor n'est pas toujours ce qu'il semble être et notre héroïne va bien vite découvrir que quelque chose ne tourne pas rond dans cet univers fastueux. Un terrible piège va se refermer lentement sur elle. C'est le tremblement de terre qu'à connu San Francisco qui va permettre à May de se libérer et de concocter une terrible vengeance envers cette famille manipulatrice. Les pages décrivant cette catastrophe sont les plus réussies du roman. Nous vivons ce tremblement de terre comme si nous y étions. Si j'ai eu un peu de mal au début de l'histoire pour me laisser immerger totalement, j'ai ensuite tourner les pages de plus en plus vite curieuse de savoir comment l'héroïne allait se sortir de la nasse dans laquelle a voulu l'enfermer cette famille dont la traîtrise n'avait d'égale l'égoïsme et la méchanceté.

Je découvre à la suite les romans de chez Éditions Faubourg Marigny et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils me font vibrer !

Suite au décès de sa mère, May part vivre à San Francisco auprès d'une tante inconnue, Florence Sullivan. Accueillie à bras ouverts, impressionnée par une opulence qu'elle n'a jamais connue, May se rend rapidement compte que les apparences sont trompeuses : sa tante sous laudanum, sa cousine disparaissant la nuit, la mise en garde de Shin, une des servantes. Lorsque May comprend enfin, le piège s'est déjà refermé sur elle. Accusée de meurtre, mise au ban contre son gré, son salut passera par un événement historique inattendu : le terrible tremblement de terre qui frappa San Francisco en 1906.

Porté par un plume flamboyante, ce récit oppressant mêlant l'intime et l'Histoire est passionnant à plus d'un titre. le décor fait d'or et de chérubins, de champagne et de corsets nous plonge dans l'ambiance de début de siècle, les riches familles règnent sur une société aux moeurs dictées par l'argent, le nom, la gloire et, avant tout, les apparences.

Découvrant ces usages au rythme de l'héroïne, nous la suivons avec soulagement tenter de trouver sa place en gardant un oeil critique et parfois acerbe. May est une jeune femme moderne à plus d'un titre, artiste dans l'âme, déterminée à travailler et à ne pas se laisser happer par l'oisiveté qui caractérise le milieu dans lequel elle a débarqué.

Poussée dans ses retranchements, elle fera preuve d'une force et d'une bravoure  salvatrices. Une héroïne progressiste qui nous embarque avec elle !

Plus profond qu'au premier abord, le roman aborde des sujets très actuels : racisme, lutte des classes, patriarcat, pouvoir de la presse…

Petit bémol très objectif : j'ai trouvé la vengeance un peu light.😈

Un roman très addictif ! Une réussite !

(Je vais suivre de près les futures parutions de cette maison d'édition.)

La maman de May lui a toujours dit qu'un destin exceptionnel l'attendait. Ainsi, lorsqu'elle sa tante, dont elle ignorait l'existence, lui propose de la prendre sous son aile à la mort de sa mère, May n'hésite pas et accepte aussitôt.
La voilà transportée des bas fond de Brooklyn dans la haute bourgeoisie de San Francisco.
Alors qu'elle pense s'acclimater parfaitement, elle ne se doute pas qu'elle est en train de tomber dans un piège tendu par sa propre famille.
En plus d'une histoire de famille et de vengeance bien ficelée, le chant de la vengeance nous fait découvrir le San Francisco du début du XXème siècle, alors en pleine mutation. L'occasion de comprendre les rouages de cette immense ville, l'importance de sa population chinoise, et le clivage entre les familles bourgeoises et les nouveaux riches.
Ce roman nous dévoile également un pan moins connu de la ville, en nous faisant découvrir les jours qui suivent le tremblement de terre de 1906 et comment la ville, presqu'entièrement ravagée, va se relever pour devenir la cité que nous connaissons maintenant.
Enfin, c'est aussi l'histoire d'une femme forte, qui va se dévoiler au fur et à mesure du roman et qui ne va pas hésiter à sortir des carcans alors imposé à la gente féminine.

Après le décès de sa mère, May part pour San Francisco vivre chez sa tante qu'elle ne connaît pas. Elle est alors accueillie par cette riche famille et son cercle mondain. Mais une zone d'ombre plane sur ce joli tableau. Sa cousine s'absente régulièrement la nuit, sa tante vit dans un brouillard continuel à cause du laudanum et l'une des servante ne cesse de mettre May en garde. Prise dans un tourbillon de trahison, de folie et de meurtre, May perd sa liberté. Jusqu'au jour où la terre tremble à San Francisco. May peut enfin reprendre son destin en main !

Bienvenue dans le San Francisco des années 1900. Dans ce milieu jusqu'alors inconnu pour May, on va vivre avec elle les sentiments qui l'animent. On comprend très vite qu'il y a de nombreux secrets autour de cette famille et le malaise s'installe progressivement. Pauvre May qui ne voit pas venir la méchanceté, la manipulation et l'oppression ! Pauvre May qui s'attache et tente de s'intégrer dans cette famille complètement folle ! Vient alors ce sentiment d'injustice que je déteste tant, celui qui me révolte, me fait entrer dans une rage folle, m'oppresse, celui qui donne l'impression d'un étau qui se resserre. Mais May refuse la résilience. Elle garde en elle toute cette colère garder l'envie de se battre et retrouver sa liberté. La vengeance est un plat qui se mange froid. Et quelle grande classe de la part de May dans sa vengeance !

Ce roman poignant traite de folie, mais celle-ci ne se trouve malheureusement pas là où on l'attend ...

Le chant de la vengeance est un roman intéressant et intrigant dont l'histoire se déroule à San Francisco au début des années 1900.

Suite au décès de sa mère, May Kimble, une jeune femme d'une vingtaine d'années, est accueillie chez sa tante, son oncle et sa cousine, qu'elle rencontre pour la première fois. Accueillie les bras grands ouverts, notre héroïne, naïve et facilement manipulable, ne se doute absolument pas du piège qui va se refermer doucement sur elle.

J'ai bien aimé ce roman que j'ai trouvé étonnant, bien ficelé et rempli de mystères. Entre secrets, mensonges et manipulations, l'histoire devient au fil des pages de plus en plus intense et les nombreux rebondissements m'ont captivée jusqu'à la dernière page.

En seulement quelques mots, j'étais cueillie, happée. Envoûtée par une ambiance sombre, inquiétante et irrésistiblement magnétique à la fois.

À peine les portes du manoir des Sullivan franchies, j'ai été envahie par un malaise irrépressible, ne parvenant pas à croire une seule seconde en la gentillesse de cette famille mystérieuse. Au fil des pages, je redoutais de plus en plus la menace latente que je devinais dans l'ombre, tout en ignorant quelle en était la teneur exacte. À aucun moment je n'ai compris quels sombres secrets se dissimulaient sous les apparences trompeuses, les faux-semblants, les sourires de façade et la bienveillance feinte.

Je me suis immédiatement attachée à May. le coeur débordant de bonté, c'est une jeune femme très touchante et sensible, mais sa naïveté fait d'elle une victime idéale...
Quand arrive le point de rupture, tout s'imbrique parfaitement. La vérité éclate enfin, et elle est bien plus sordide et glaçante que tout ce que j'avais imaginé. C'est le coeur serré et révolté que j'ai poursuivi ma lecture. Certains passages sont effroyables. Je les ai lus le ventre noué tant j'avais peur pour May. J'ai ressenti intensément sa peine, sa détresse, le sentiment d'injustice qui la broyait et toute la puissance du désir de vengeance qui l'exaltait et la possédait tout entière. Peu à peu je l'ai vu évoluer, grandir, se transformer et déployer ses ailes.
Et quand s'est enfin élevé le chant de la vengeance, je l'ai savouré pleinement.

Je reconnais que j'aurais aimé que May se venge d'une façon nettement moins douce après tout ce qu'elle a pu endurer. On est loin de l'apothéose que j'espérais. Mais avec le recul, et en replaçant l'histoire dans le contexte de l'époque, je trouve son choix intelligent et parfaitement adapté. Il révèle que malgré tout ce qu'elle a subi, elle n'a jamais trahi ce qui fait d'elle ce qu'elle est, une femme admirablement forte et courageuse qui a su se relever et renaître de ses cendres.

Laissez-vous emporter par l'ambiance sombre et un peu gothique de ce roman palpitant qui saura vous hypnotiser jusqu'à la dernière page...
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Un bon moment de lecture mais pas exceptionnel.

Dans ce récit on suit une jeune femme, May, qui part vivre chez sa tante après le décès de sa mère. Seulement une fois arrivée dans le manoir de sa famille qui a première vue est idyllique, il devient évident qu'on lui cache des choses: sa tante présumée folle tient des propos étrange sur sa venue, la servante ne cesse de la mettre en garde et les comportements e son oncle et sa cousine sont pour le moins étrange.

L'intrigue est plutôt bonne, cependant la bonne première moitié du livre, malgré qu'elle soit intéressante et bien travaillée, ne m'a pas particulièrement fascinée, May étant bien trop naïve à mon goût et les évènements se déroulant très prévisible. Ce n'est que lors de la dernière partie que j'ai vu apparaitre un second souffle dans ce roman où May prend son destin en main.

Ce roman reste une bonne lecture et un bon moment passé mais il ne fera pas partit de mes meilleures lectures de l'année

En 1904, après le décès de sa mère, May Kimble est invitée à se rendre à San Francisco pour vivre dans la famille de sa tante, les Sullivan. May débarque alors dans une vie de faste et de légèreté, à l'opposé de ce qu'elle a toujours connu. Jusqu'au jour où un drame arrive et May est accusée d'en être la cause. La jeune fille n'aura alors plus qu'une idée en tête : se venger et reprendre ce qui lui appartient.

Je dois dire que j'ai été surprise avec ce roman ! Sur la première moitié du récit, j'appréciais cette lecture que je trouvais assez intrigante mais sans plus. J'avais le sentiment que l'action mettait beaucoup de temps à se mettre en place et je ne voyais pas bien où voulait nous mener l'autrice. Et puis tout bascule, et c'est là qu'on se rend compte que cette impression que l'action était lente à se mettre en place était faussée ! À partir de ce moment, j'ai dévoré le roman et je l'ai fini en un rien de temps !

C'est un récit très bien mené qui met en avant une héroïne qui, mise au pied du mur, n'a d'autre choix que de prendre son destin en mains. La partie historique était également très intéressante avec notamment l'épisode du tremblement de terre qui a eu lieu en 1906 et qui a ravagé la ville de San Francisco. Si vous aimez les histoires mêlant faits historiques, trahisons et secrets de famille, ce roman vous plaira à coup sûr !