Une petite merveille addictive ! Comme c'est souvent le cas chez Faubourg Marigny !
Il y avait longtemps que je n'avais pas veillé tard le soir pour poursuivre et terminer une lecture.
Dès le début on se doute de quelque chose : les Sullivan ne sont pas clairs, c'est une évidence. Une cousine qui disparaît souvent au milieu de la nuit, une tante absente qu'un médecin a étrangement mise sous laudanum, un oncle obsédé par les affaires et une servante au comportement énigmatique. Au milieu, May Kimble fait de son mieux pour s'adapter et s'intégrer à cette nouvelle vie. C'était sans compter les avertissements murmurés à son oreille maintes et maintes fois.
Jusqu'au jour où tout bascule. Mais May n'a pas dit son dernier mot, et elle compte bien venger son honneur, prouver son innocence et regagner sa liberté.
Une femme courageuse, attachante, que rien n'arrête, pas même un tremblement de terre. Bien au contraire.
C'est bien écrit ; si bien que j'avais la sensation d'y être. J'étais plongée dans l'ambiance chic et riche du San Francisco des années 1900. Il m'arrive de me souvenir de nombreux passages alors que j'ai refermé ce roman depuis plusieurs jours déjà.
Pour faire écho à ma lecture en cours : «
Personne n'a peur des gens qui sourient » (
Véronique Ovaldé). Parce que dans «
le chant de la vengeance » il faut toujours se méfier des apparences, des sourires et des mains tendues.
À lire si tu aimes les romans historiques, mystérieux, les secrets de famille et les héroïnes modernes !