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La sans pareille, l'archange de Vienne et l'enfant aux loups sont les trois volumes d'une trilogie qui narre la vie de Christine Valbray, une jeune femme issue des milieux populaires qui se retrouve dans les ministères, c'est l'histoire d'une ascension puis d'une chute. 2000 pages très denses, sur la société de la fin du XXème siècle, d'une étude approfondie de divers milieux: littéraires, politiques, populaires, bourgeois...Une étude très détaillée, que dis je autopsiée d'individus complexes très humains en somme. Durant toute ma lecture je n'ai pu m'empêcher de me demander si les héros existaient réellement, l'astuce qui consiste à mêler des personnages imaginaires avec des êtres réels sèment le doute. Un roman très ambigu, la dernière page lue on ne sait toujours pas qui était Christine Valbray et ce qu'elle est devenue. Cet ouvrage est aussi une réflexion sur notre société. Je ne me suis jamais ennuyée sur ces 2000 pages, un bémol pourtant pour les 200 dernières, sans rapport avec l'histoire, et sans intérêt.
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trois tomes qui m'ont tenue en haleine tout un été
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(Temps de lecture estimé : 6 minutes)

Oufff, ça y est enfin ! Je me suis farci les trois tomes de « Leçons de Ténèbres » : « La Sans-Pareille », « L'Archange de Vienne » et « L'enfant aux loups ». La Chandernagor m'en a fait baver pendant deux mois.

Je vous présente par avance mes excuses pour la longueur de l'intervention qui va suivre, et que vous n'êtes nullement obligé(e) de lire jusqu'à la fin mais, comme disait Confucius : « Le Sage n'éclit pas une Encyclopédie au dos d'un timble poste ».

Petite remarque préliminaire : heureusement qu'on ne paie pas les livres au poids, sinon celui-ci eût été hors de mes possibilités financières. Plus de 2.000 pages, même réparties en 3 volumes, ça pèse. Albert Cohen, avec son maigrichon « Belle du Seigneur », petit bras de tout juste 845 pages chez Gallimard, fait figure de minimaliste incorrigible. A tout prendre, la Chandernagor aurait dû se faire éditer chez « Plomb » (« Le poids des mots, le choc des quintaux »).

Cela dit, on se rend vite compte que 2.100 pages comportant rarement des phrases de moins de 15 lignes, c'est très long car, entre les parenthèses, les sous-parenthèses-à-guillemets, les virgules tous les deux mots et les tirets gigognes sous-tenseurs de raisonnements à tiroirs générateurs de digressions interminables, on se surprend parfois, pétri d'ennui, à se rappeler en plein paragraphe qu'il ne faudrait pas oublier de sortir la poubelle (car, ce soir, il y avait du poisson au dîner – et, dans une poubelle, les « restes » de poisson ça sent rapidement très mauvais – [et puis surtout « ça » pue]) surtout que, quand on a fini de lire une phrase, on ne se souvient généralement plus de ce que la Françoise racontait, il faut alors revenir au début de la phrase, ce qui nuit gravement à la compréhension - du récit - et à la fluidité de la lecture d'une oeuvre dont le style, pour résumer, est léger comme un rapport de la Cour des Comptes sur l'optimum dimensionnel du financement (à péréquation des charges, héhé, ne soyons quand même pas naïfs) relatif aux communautés d'agglomérations urbaines. Tiens, je viens d'écrire une phrase de quatorze lignes, il va falloir que je me surveille, je dois avoir en ce moment de mauvaises lectures qui influencent négativement la proverbiale élégance de mon style.

Le fond n'est malheureusement guère plus attrayant que la forme. Christine, l'héroïne de la saga, fille d'ambassadeur suite à un coït improbable, va faire son chemin malgré une enfance difficile et désargentée, due à l'abandon paternel. Devenue une très belle jeune femme, elle va passer des magazines « Nous Deux », « Confidences » et « Point de vue » aux rubriques diplomatiques du « Monde » ; et des arrière-cours de banlieues sordides aux salons feutrés du monde politique. Ses écartements de cuisses, judicieusement calculés, la propulseront jusqu'aux sommets.

Malheureusement pour elle, elle n'aime personne et personne ne l'aime. Elle n'aime pas son propre enfant, elle n'a jamais aimé son mari. Elle n'aime pas son père, sa mère, son frère ni sa soeur (Wôôhôô, ce n'est pas le bonheur). Elle croit aimer pendant quelque temps un bellâtre de comédie qui fait dans la politique (ce qui nous vaut, hélas !, l'oubliable « Archange de Vienne »). Elle est froide, antipathique et, malgré les apparences, complètement idiote. Impossible de s'attacher à un personnage aussi négatif. Au final, on se moque de ce qui lui arrive. Sa stupidité va la conduire à se saborder, à cause d'une pitoyable tentative de vengeance qui vire au pétard mouillé, que dis-je : à l'auto-goal, et la mettra plus bas que terre (bien fait pour ta gueule, pétasse !). Vu qu'il s'agit d'une affaire d'espionnage et que l'héroïne se dénonce elle-même, on peut parler d'une affaire Mata Harakiri.

Après quelques années d'incarcération, elle refait surface, puis disparaît mystérieusement. La Chandernagor, qui n'en a visiblement plus rien à cirer de cette enflure qui la gonfle presque autant que nous, et qui a envie de finir son bouquin de m..., ne se donne même pas la peine de nous fournir une explication à cette disparition (de toutes façons, on s'en bat les coudes). Elle préfère, on ne sait pourquoi, nous infliger in fine 200 pénibles pages qui n'ont strictement rien à voir avec le reste, et d'un ennui à mourir. Bon, d'accord, la mèche rebelle de cheveux blonds de ton petit dernier au soleil couchant sur la lagune vénitienne nous prend aux tripes, mais 200 pages, quand même, Francie, t'as pas l'impression de trop exagérer ?

C'est mon deuxième Chandernagor. Je m'étais déjà copieusement emm pardon ennuyé avec « L'enfant des Lumières » mais cette fois ça y est, j'ai ma dose. Françoise, ne m'en veux pas, mais nous deux, décidément ça ne colle pas.

On ne s'en veut pas, on se quitte bons amis, mais nos chemins ne se croiseront plus.
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Je me suis régalée avec ce second livre de Françoise Chandernagor. Second livre que j'ai lu, pas second livre de l'auteur. Car en effet, celle-ci est un écrivain fertile.
Découverte au hasard d'une « vente avant pillonnage », La Première Epouse m'avait conquise non seulement par son style limpide et ciselé mais aussi par son fond : c'était la tragédienne grecque transposée de nos jours.
Donc, naturellement, après avoir terminé à regret La Première Epouse, ai-je voulu me ré-abreuver à la source qui m'avait donné tant de plaisir. Il me semblait que « La Sans Pareille » était un ouvrage connu. du moins, son titre sonnait-il familier à mes oreilles. Donc, va pour La Sans Pareille !
Et bien, encore une fois, et malgré que ce soit un gros volume, je n'ai pas été déçu. J'ai retrouvé le style de Françoise Chandernagor où, comme dans certaines oeuvres ou certains sports, l'apparente facilité et la beauté cachent les heures de travail ardus.
Et puis, l'histoire est très prenante. Elle fait appel à tout les thèmes qui mis ensemble font forcément un tabac : l'ascension sociale, la beauté, l'argent, le tout saupoudré de ces petites touches d'humour cyniques tout à fait chandernagoriens.
Pour finir, et c'est là que l'identité « haut fonctionnaire » perce sous l'écrivain, La Sans Pareille nous tire vers le haut : on en sort plus cultivé à la fin du livre que lorsque on l'a ouvert ! Cette « culture générale » qui sent bon la préparation des concours administratifs et le Petit Larousse Illustré, moi, j'adore !
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Françoise Chandernagor,ce n'est pas n'importe qui,pas n'importe quel auteur...alors pourquoi ce livre me semble t il si ennuyeux ? Une vision historico-sociale, certes. Des portraits ... mais ça manque énormément de rythme.C 'est comme essayer de danser un tango avec un partenaire qui ne connait que le slow approximatif. On piétine aussi élégamment qu'on peut.
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Avant tout, je dois avouer que la critique hilarante de "ChristianDecroze", m'a fait un bien fou.
Après la lecture simple, aisée et donc plutôt agréable du livre intitulé « La première épouse », et qui sonde merveilleusement les méandres de la pensée d'une femme bafouée, j'en étais venue à m'interroger sur l'état de mes neurones.
Depuis une semaine, c'est de manière étrange que je progresse dans ma lecture : deux pages en avant, une page en arrière, 4 pages en avant, 2 pages en arrière... une vraie valse-hésitation .
Qui parle ? L'auteure ? L'héroïne ? Quelqu'un d'autre ? Je m'y perds copieusement !
Merci Christian ! Je me sens moins seule, j'ai bien ri en vous lisant...et je vais refermer ce livre bien avant d'en atteindre la fin. Désolée Madame Chandernagor...
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gonflant mais pas gonflé ce livre est le premier d'une trilogie ,mais pas eu envie de lire les autres deja celui la m'a bien endormi tous les soirs ou j'arrivais à lire trois pages...ùLe style est pretentieux redondant les personnages sont mal definis ;l'intrigue est sans interêt .... ce livre eà deux voix la narratice et son personnage n'arrivent pas à faire rentrer dans leur histoire
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