AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,1

sur 1051 notes
5
39 avis
4
29 avis
3
10 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Grand classique du roman historique, « L'allée du Roi » est une biographie romancée de l'histoire personnelle de Mme de Maintenon. Publié en 1981, cet ouvrage de Françoise Chandernagor vous plonge au coeur de la Cour du Roi Soleil : faste, plaisirs, coutumes, traits d'esprit, indiscrétions, rivalités, jeux, misères, complots, drames et guerres se succèdent au fil des pages et des années. L'auteure a pris le parti d'entrer dans la peau de Mme de Maintenon, l'une des femmes les plus célèbres du XVIIe siècle. Courageuse, persévérante et dotée d'un incroyable instinct de survie politique, cette femme qui sut ravir le coeur de Louis XIV, imposer sa présence et son style si particulier à la Cour, prend donc sa plume et raconte, au soir de sa vie, ce que fut son existence pendant quarante ans, avant d'être Reine de France, puis aux côtés du Roi. Au moment où elle écrit, Mme de Maintenon, Reine de France, a 77 ans. Elle se raconte avec sensibilité et beaucoup de naturel, écrivant ses mémoires dans le style littéraire ampoulé de l'époque, ce qui accentue l'authenticité du récit. Avec « L'allée du Roi », Françoise Chandernagor vous fait également entrer dans le contexte politique, religieux et social de l'époque. L'ouvrage est dense (631 pages) et sa lecture reste agréable, malgré quelques longueurs, car ce texte -qui est le résultat d'un incroyable travail de recherche - nous fait partager l'intimité d'une Mme de Maintenon bien vivante, évoluant dans un cadre historique fidèlement restitué.

Jugez-en plutôt ! Les moniales glissaient dans les couloirs du couvent avec leurs longues robes d'étamine (page 18). Les bonnes soeurs préféraient les gredines qui payaient bien aux belles âmes qu'il fallait sauver gratis (page 70). Épuisé de misères et de pillages, le peuple vivait de racines et se livrait parfois à ces actes d'anthropophagie (page 91). Un habitant sur deux ne survivait plus que par l'aumône des pains d'avoine (page 22) et de seigle (page 23). La famille ne survivait que par les distributions de « blé du Roi », lesquelles ne se faisaient que certains jours au Louvre (page 180). On trouvait dans le royaume quantité de nobles sans le sou (page 431). Des veuves d'officiers morts pour le Roi restaient sans pistole pour nourrir leurs enfants (page 431). Deux souliers coutaient le prix d'un mouton (page 31). Dans les campagnes, les paysans étaient ruinés par la guerre et l'impôt (page 489) ; le défaut d'instruction des gens était patent, eux qui ne savaient ni A ni B et qui n'entendaient souvent rien à leur catéchisme (page 323). A la Cour du Roi, les jeux de l'enfance abondaient : cligne-musette, colin-maillard, la mouche, les barres, les quilles, les osselets et les jonchets (page 63). Les portraits étaient le genre à la mode (page 101) et pour « tenir salon », il convenait de rassembler des gens d'épée et de robe, aussi bien que des hommes de plume (page 103). Il y avait une certaine distance entre les marquises et les duchesses (page 195) mais le commérage faisait l'essentiel des conversations (page 302). Lors des fêtes galantes, souvent assorties de loteries (page 464), les courtisanes avançaient le visage masqué de velours noir pour éviter le hâle et pour ne pas être reconnues (page 109). Il se faisait un usage immodéré des liqueurs, même chez les duchesses de quinze ans (page 385). Un regard, un mot du Roi, un sourire fournissaient la conversation pour la semaine, voire le mois (page 264). le Roi avait une vive passion pour la musique et jouait de la guitare comme un maitre (page 275). le protocole du Roi s'imposait à toutes et à tous (page 288). Une dame de qualité se devait d'avoir un directeur (de conscience) et un cocher (page 214). Les bâtiments de certains châteaux étaient une véritable horreur (page 265). En fait de déplacements en carrosse, la poussière dévorait tout ce qui se trouvait à l'intérieur (page 252). Il y avait des poursuites contre les faux nobles (page 205) et l'homosexualité était punie du bucher (page 128). Dans l'appartement de la Reine, l'odeur de l'ail le disputait au parfum du chocolat (page 318). Manger des petits pois, voilà quelque chose qui fut à la mode (page 530). Mme de Montespan buvait des pintes de vinaigre pour se faire maigrir (page 300) : pas dévote, pas bonne, capricieuse, extravagante et débauchée (page 317), elle réclama l'absolution, ce que lui refusa l'Église (page 322). le Roi finit par règlementer la vente des poisons (page 394) et entreprit des persécutions contre les huguenots, les obligeant à se convertir par milliers (page 400). le Roi avait fondé une Caisse des Conversions qui donnait de l'argent à chaque nouveau converti (page 447). En 1708, la glace prit les fleuves et la mer, puis se fut la disette : le pain vint cruellement à manquer (page 569). le Roi Soleil portait (pourtant) un habit d'étoffe or et noir, brodé de douze millions cinq cent mille livres de diamants. Joli contraste, ne trouvez-vous pas ?

Mais l'ouvrage donne également l'occasion d'entrer dans la personnalité de Mme de Maintenon. Elle a grandi dans la ferme de Mursay, parlant le poitevin, sa langue maternelle (page 27). Sa mère avait un esprit solide, une obstination surprenante et un courage peu commun (page 36). Mme de Maintenon affectionnait l'écriture et adorait les enfants qui venaient la voir, comme une souris grise qui aurait pénétré dans sa chambre (page 18). Elle regrettait que son père ait condamné sa mère à la ruine et qu'elle ait du se mettre à l'aumône dans un couvent (page 39). Sa tante était une sainte fée : elle retrouvait en elle le gout de vivre et la force d'aimer (page 63). A seize ans, Mme de Maintenon avait déjà le souci de sa gloire et de sa réputation (page 83). Elle était fière d'être demoiselle (page 38). Elle recevait trois ou quatre fois la semaine le petit abbé de Boisrobert (lequel venait avec un ou deux petits laquais qui le servaient en tout et lui servaient de tout !). Triste et farouche dans la solitude, elle devenait enjouée et bavarde dès qu'elle était en compagnie (page 101). Ses oeillades et ses charmes faisaient dans le Marais plus de blessés que toutes les campagnes de Flandre (page 110). Elle était une aguicheuse et fière de l'être (page 120) mais ce n'était que coquetterie sans suites (page 128). Être aimée du monde lui était devenu une seconde nature (page 141) mais elle voulait également de l'honneur et de la gloire (page 142). Les images pieuses et les reliques étaient à ses yeux un reste de calvinisme propre à séduire les païens (page 168). La politique n'était pas son fort (page 451) parce qu'elle ne goutait pas ce qui était périlleux (page 186), et parce qu'elle avait avant tout un fort besoin d'être aimée et louangée (page 208). A la Cour, elle comprit que le secret de la conversation c'était de paraitre écouter l'autre avec plaisir, les gens étant unis par une longue complicité d'habitudes et de services rendus (page 380). Vers la fin de sa vie, devenue bigote, Mme de Maintenon, la Reine, voit son existence personnelle mise en danger à cause d'une sombre affaire de « quiétisme » : heureusement, le Roi intervient et le quiétisme est balayé (page 513). Vieillissant, le Roi n'est plus à ses yeux qu'un tyran (page 593) et elle rame pour amuser un homme envers lequel elle n'éprouve plus que du désamour. le Roi s'éteint et meurt. Mme de Maintenon s'efface et entre dans l'Histoire.

Au final, un magnifique travail d'historienne et un vrai tour de force littéraire ! le lecteur y trouvera son compte : il s'instruira sur la vie de Mme de Maintenon comme sur le contexte dans lequel elle évoluait et il pourra apprécier les qualités d'écriture de l'auteure. Françoise Chandernagor a fait un superbe travail d'enquêteur ; elle a fait un travail complet sur les faits, cherché à connaitre et à nous faire partager « le dessous des cartes » ; elle a comblé les « blancs » de l'Histoire en les reconstituant avec le souci d'une certaine objectivité et elle a fait l'effort d'écrire dans le style « Grand Siècle », accentuant ainsi l'authenticité du récit.
Commenter  J’apprécie          788
Ces mémoires apocryphes de Madame Maintenon sont écrits dans la langue de Grand Siècle. J'ai acquis ce livre en poche en 1993 et je l'ai enfin lu cet été ! Magie du livre et de la lecture. le roman suit le destin d'une femme remarquable, une roturière que Louis XIV épousera par amour, à 45 ans, à la mort de sa première épouse. Un roman historique à la Cour du Roi-Soleil empreint de nostalgie et de mélancolie car elle fait le récit de sa vie à la fin de celle-ci, réfugiée à Saint-Cyr, école pour jeunes filles qu'elle a créée..Lecture qui se savoure, pas une lecture facile car le style du XVIIe siècle est bel et bien reproduit...
Commenter  J’apprécie          370
Ou les Mémoires imaginaires de Madame de Maintenon, seconde épouse du roi Louis XIV. Alliant l'historique au romanesque, restituant le subtil et savoureux langage usité par la Cour au XVIIe siècle, Françoise Chandernagor brosse le brillant portrait d'une femme, ayant connu à la fois les fastes et les atrocités du règne du 'Soleil'.

Un grand classique du style qu'il faut absolument lire si on est passionné de roman historique.
Commenter  J’apprécie          321
De toutes les maîtresses de Louis XIV, Madame de Maintenon est celle pour laquelle j'ai le moins de sympathie. Je lui préfère Louise de la Vallière, timide héroïne dumasienne, trop douce et trop fleur bleue pour une cour aussi brillante que cruelle. Je lui préfère également la marquise de Montespan. Une peste celle-ci, mais quelle charisme et quel esprit! La Maintenon? Ouais, bof... Trop austère. Trop dévote. Pas assez flamboyante ni même assez vivante.
Néanmoins, je dois bien admettre que Françoise d'Aubigné demeure un personnage fort intéressant, que sa vie fut un véritable roman qui suscite à juste titre bien de la curiosité, voire de la fascination. C'est, entre autre, à cet égard que je m'étais toujours promis que je lirai un jour "L'Allée du Roi", publiée en 1981 par Françoise Chandernagor. Et puis, de toutes façons, moi, dès qu'il s'agit du Grand Siècle, je finis toujours par succomber...

En ce qui concerne l'Allée du Roi, je n'étais pas complètement novice: j'étais certes un peu jeune en 1995 lorsque le film réalisé par Nina Companez fut diffusé à la télévision mais mes parents eurent la bonne idée de l'enregistrer sur une cassette vidéo (je me sens si vieille, là, d'un coup!) et alors que pré-adolescente je me délectais des romans jeunesse d'Annie Jay ou qu'adolescente je me délectais du Vicomte de Bragelonne, je me pris aussi de passion pour le film. Que voulez-vous, tout comme j'eus -mais un peu plus tard- ma période "Derniers Valois et guerres de religion", j'eus ma période "Louis XIV et Versailles". Oui, je suis du genre obsessionnelle. Toujours est-il, donc, que j'avais pour résolution de lire un jour le roman qui inspira le film. Comme souvent, je n'ai jamais trouvé le bon moment… jusqu'à la semaine dernière où j'ai entrepris de me plonger dans les mémoires fictives de la deuxième épouse du roi soleil (quand même!).

L'ouvrage se présente en effet comme les mémoires rédigées par Madame de Maintenon au crépuscule de sa vie. Biographie romancée, "L'Allée du Roi" entreprend de faire revivre pour ses lecteurs l'incroyable destin de cette femme que rien ne prédestinait à monter si haut: ni sa naissance dans une sordide prison de Niort, ni son ascendance protestante (elle était tout de même la petite fille d'Agrippa d'Aubigné), pas plus que ses années passées aux Antilles dans la presque misère ou encore son mariage avec Scarron, poète à la silhouette bien plus que contrefaite et dont l'histoire littéraire garde en mémoire "Le Roman Comique" et sa verve insolente.
Et pourtant, celle que le Marais surnommait "La Belle Indienne" finira bel et bien par approcher le soleil, qui ne la brûlera pas comme tant d'autres avant elle mais qui lui passera la bague au doigts. Pour une orpheline doublée d'une veuve sans le sou, quelle revanche sur le destin! Et tant pis si, après tout, la fin du conte apprend l'ennui à son héroïne; si elle en fait la victime des cabales qui s'ourdissent dans les méandres de Versailles. Il lui restera toujours Saint-Cyr, la foi et -il faut bien le dire- l'orgueil aussi.

Françoise Chandernagor a réussi un ouvrage virtuose et passionnant qui marie et manie à merveille l'érudition de la rigueur historique à la faconde romanesque.
Ainsi qu'elle l'indique dans son avant-propos et dans les nombreuses notes qui clôturent le livre, elle a souhaité que sa Françoise de Maintenon soit aussi proche que possible de son modèle. Pour se faire, elle s'est donc appuyée sur une documentation précise, rigoureuse, à commencer par l'impressionnante correspondance de la veuve Scarron dont elle a repris parfois les récits et les tournures. Quant à ce que l'épistolière ne dit pas, l'auteur l'a inventé en veillant à la cohérence de ses créations, par rapport à L Histoire, aux sources, à son sujet. Les zones d'ombres qui perdurent dans la trajectoire de Madame de Maintenon sont ainsi éclairées par le biais de la création littéraire, mais elles pourraient bien s'être déroulées comme c'est ici écrit.
L'idée de faire écrire Françoise, l'idée de ce "je" est, de mon point de vue, extrêmement pertinente. D'une part, le roman tend à l'exhaustivité quant à la vie de son personnage et l'écrire à la 3°personne l'aurait rendu fastidieux, à mi-chemin entre la fiction et la biographie historique. Il est des mélanges qui sont de véritables hérésies en littérature. Ensuite, cette première personne qui donne la voix à Madame de Maintenon nous offre un angle, un regard inédit sur les années qu'elle traversa en plus de nous rapprocher d'elle, de nous la rendre... proche. Proche, oui. Je n'irai pas jusqu'à "attachante" car même après cette lecture, je continue de la trouver bien trop austère, quoique rendue assez sympathique par l'humour pince-sans-rire dont elle fait preuve assez souvent, par un je ne sais quoi d'un peu cynique aussi.
Enfin, pour parachever ce billet, je voudrais louer le style et l'écriture de Françoise Chandernagor qui a voulu pousser la cohérence jusqu'à produire un texte qui fleure bon le Grand Siècle et la langue classique. Là où ce genre de pari est parfois un ratage complet, qui sonne aussi faux qu'une balade auto-tunée à outrance, c'est ici pleinement maîtrisé et d'une très, très grande beauté.

Mémoires, roman. Beau portrait de femme et de tout un pan de l'Histoire, "l'Allée du Roi" est un ouvrage exigent et passionnant, un aller-simple pour les salons du Marais et les jardins de Versailles. Un voyage dans le temps à savourer.
Commenter  J’apprécie          263
Françoise Chandernagor nous livre un portrait fascinant de Mme de Maintenon. Née dans une prison, Françoise d'Aubigné deviendra Mme Scarron, puis Mme de Maintenon, épouse de ... Louis XIV.
L'auteur a choisi d'écrire sous la plume de son héroïne, et cette biographie romancée est une réussite. Quelle belle langue, quel style ! Immersion totale pour moi pendant quelques jours dans la cour de Louis XIV ...
J'en ressors avec une meilleure image de Mme de Maintenon, et son goût pour les enfants et leur éducation ( elle qui n'en a pas eu ) ne doit pas y être pour rien.
Mon seul passage " difficile" a été l'affaire du quiétisme, j'ai lu un peu plus vite qu'il n'aurait fallu ce chapitre.
La bibliographie est très riche et l'auteur a même précisé, chapitre par chapitre, ses positions et ses inventions.
Une bien belle surprise que ce pavé, arrivé dans mon pense bête après la lecture d'une belle critique et je regrette de ne plus savoir qui remercier.
Je poursuivrai peut-être avec le film...
Commenter  J’apprécie          250
Ce roman est une biographie romancée de l'histoire de Mme de Maintenon. Françoise Chandernagor nous plonge au coeur de la Cour de Louis XIV avec son faste, ses rivalités, ses intrigues. L'autrice a choisi d'entrer dans la peau d'une Mme de Maintenon de 77 ans qui raconterait ce qu'elle a vécu aux côtés du Roi Soleil pendant près de quarante ans en employant un style littéraire proche de la façon d'écrire de l'époque ce qui ajoute à l'authenticité du récit mais gêne parfois un peu la lecture.
Commenter  J’apprécie          162
" Je ne mets point de borne à mes désirs ", disait Mme de Maintenon. de sa naissance dans une prison de Niort à sa mort dans un doux asile de Saint-Cyr, de l'obscure pauvreté de son enfance antillaise à la magnificence de la Cour, de la couche d'un poète infirme et libertin à celle du Roi-Soleil, de la compagnie joyeuse de Ninon de Lenclos au parti pris de dévotion de l'âge mûr, quel roman que cette vie !
Dans le personnage et le destin de Françoise d'Aubigné, Marquise de Maintenon, se reflète les aspects contradictoires du " Grand Siècle " , dissimulés sous l'apparence immuable de la majesté royale. À partir d'une documentation considérable et en recourant aux nombreux écrits, souvent inédits, de Mme de Maintenon, Françoise Chandernagor a voulu restituer le vrai visage de ce témoin intelligent et sensible.
Commenter  J’apprécie          160
Comme souvent, c'est le film qui m'a donné envie de lire le livre. Et, comme souvent dans ces cas-là, celui-ci est encore meilleur que celui-là!

Je ne présenterais pas le livre, d'autres l'ont déjà très bien fait. Je me contente donc d'en livrer mon ressenti.

Moi qui aime beaucoup lire sur la période du Roi-Soleil, je suis comblée par cette lecture ! Le livre peut faire peur avec ses quelques 600 pages d'une écriture travaillée et dans un style désuet (puisque c'est Mme de Maintenon qui est censée rédiger son mémoire).
Que nenni!! Sa vie est tellement trépidante que l'on se laisse porter par le récit de son ascension à la cour de Louis XIV!! Il y a tellement de rebondissements; on peut se croire dans une romance, parfois un thriller, un livre historique et même politique, bref, le mélange des genres n'est pas pour rien dans l'attrait qu'exerce ce livre passionnant.
A la fin de ma lecture, je n'en revenais toujours pas de ce que cette femme avait vécue en presque 90 ans !

Cette biographie romancée n'est toutefois pas à mettre entre toutes les mains : il faut avoir un goût certain pour l'Histoire car l'écriture travaillée de Françoise Chandernagor pourrait être un frein pour des lecteurs peu avertis.
Commenter  J’apprécie          122
Biographie romancée qui retrace avec ses joies et ses déboires la vie de Mme de Maintenon auprès du Roy Louis XIV.
de belles descriptions des moeurs, des personnages et des paysages de cette époque.
Commenter  J’apprécie          110
Ce roman est très bon, très juste historiquement et très documenté mais assez dense. C'est une des rares fois où je préfère l'adaptation à l'oeuvre originelle, ce pour deux raison: primo, évidemment, à l'écran, je me suis délectée des décors, de la musique et des costumes. Secundo, l'histoire de Mme de Maintenon est bien plus vivante en images : en effet, comme il s'agit de ses mémoires, il n'y a évidemment pas de descriptions des personnages et j'avoue que parfois il m'a été difficile de tous les retenir, surtout que la plupart d'entre eux sont désignés à la fois sous leurs noms, leurs titres ou le nom de l'époux en ce qui concerne les femmes, et qu'ils changent souvent (un peu comme les personnages des pièces de Tchekhov^^).
Commenter  J’apprécie          103




Lecteurs (3410) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3210 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}