Jean Yvon Chapin/5
2 notes
Résumé :
L’auteur extrait de quatre de ses cahiers 71 poèmes étonnants. Certains plongent dans l’émotion, d’autres s’approprient des points d’actualité dans une alliance peu commune. Ils rendent compte de l’évolution d’un homme, de son adolescence à sa pleine maturité, s’interrogeant sur la vie, la société, l’amour, le deuil… en avançant toujours.
Son premier recueil, « Vagabond des mots », évoque justement, dès l’entrée, sa passion pour les mots qu’il associe avec pu... >Voir plus
Son premier recueil, « Vagabond des mots », évoque justement, dès l’entrée, sa passion pour les mots qu’il associe avec pu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Voilà un livre de magnifiques poèmes qui reflète le regard lucide du poète, depuis son adolescence jusqu'à sa pleine maturité, sur la société, sur la vie, sur le temps qui passe, sur les expériences heureuses et malheureuses que chacun peut connaître et qui forgent la personnalité. le poète est talentueux. Il maîtrise l'art d'émouvoir sans mièvrerie. Il éveille les consciences et nous fait réfléchir sur le sens de la vie. Il réussit à nous transmettre sa passion pour les mots avec lesquels il joue avec virtuosité. Un livre à lire, à relire et à offrir aux amoureux des mots.
Citations et extraits (1)
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Les mots
Les mots se bousculent en horde
À la porte de ma déraison,
S’enchevêtrent dans la discorde,
Se lient et délient sans raison.
Les mots pleurent et crient.
Ils chantent. Ils appellent.
Ils hèlent. Ils interpellent,
Ils s’apostrophent et se harcèlent,
Parfois, se scellent.
Les mots dansent et rient !
Ils cèlent et décèlent,
Déclament et déclarent,
Étourdissent et bondissent,
Parfois, maudissent !
Ces mots-ci se susurrent,
Camouflent, se murmurent,
Et ces mots-là rassurent,
Se soufflent et affurent…
Les uns portent et claquent,
Quand d’autres s’emportent et craquent !
Ils argotent. Ils ergotent. Ils radotent
Et nonobstant bagottent jusqu’à l’ouïe !
Et c’est alors qu’ils strient, qu’ils trillent…
Et même qu’ils étrillent !
Les mots,
Parfois, sont rares,
Et bien trop souvent gros…
Le fin mot ! Le mot feint !
Et le mot de la fin : j’en reste là,
À peine las, encore à l’aise
Et, comme on dit ici ou là :
Benèze !
Tout cela pour vous dire, en délire de mots,
Que je suis tout petit tombé dans leur marmite,
La marmite des mots !
Mars 2014
Les mots se bousculent en horde
À la porte de ma déraison,
S’enchevêtrent dans la discorde,
Se lient et délient sans raison.
Les mots pleurent et crient.
Ils chantent. Ils appellent.
Ils hèlent. Ils interpellent,
Ils s’apostrophent et se harcèlent,
Parfois, se scellent.
Les mots dansent et rient !
Ils cèlent et décèlent,
Déclament et déclarent,
Étourdissent et bondissent,
Parfois, maudissent !
Ces mots-ci se susurrent,
Camouflent, se murmurent,
Et ces mots-là rassurent,
Se soufflent et affurent…
Les uns portent et claquent,
Quand d’autres s’emportent et craquent !
Ils argotent. Ils ergotent. Ils radotent
Et nonobstant bagottent jusqu’à l’ouïe !
Et c’est alors qu’ils strient, qu’ils trillent…
Et même qu’ils étrillent !
Les mots,
Parfois, sont rares,
Et bien trop souvent gros…
Le fin mot ! Le mot feint !
Et le mot de la fin : j’en reste là,
À peine las, encore à l’aise
Et, comme on dit ici ou là :
Benèze !
Tout cela pour vous dire, en délire de mots,
Que je suis tout petit tombé dans leur marmite,
La marmite des mots !
Mars 2014
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