Bandit

Je remercie Babelio pour ce livre que j'ai reçu dans le cadre de la rencontre avec le lauréat du prix "Bête noire"

Bandit est un gars pas très finaud, qui a ses petites habitudes notamment celle de faire ces courses chez Zanette le dimanche midi juste avant la fermeture 😉
Il a des potes : Bernard dit Bernie, Christian le Proxo, qu'il retrouve au bar le central, Didier son copain de picole et bien d'autres.
Il mène une vie simple jusqu'au jour où il rencontre une jeune femme qui se fait appeler Mimsy...
Je viens de finir ce livre et je suis un peu resté sur ma faim, je trouve que le dénouement n'en ai pas vraiment un, tout reste possible,  certains trouveront cela génial car cela laisse libre cours à leurs imagination mais moi, quand, je lis un policier, j'ai besoin de réponse. Néanmoins la lecture de ce livre reste agréable mais je ne l'aurais pas édité dans la collection policier / thriller "La bête noire " car dans ce type de collection, je m'attends à des crimes plus sanglants ou plus inquiétants.
Cela reste un bon bouquin,  qui se lit comme le récit de la vie de Bandit avec ses joies,  ses peines et ses mystères

Bandit c'est le nom de cet homme, bègue, depuis toujours au village, qui tient ce pseudonyme de ce qu'il avait répondu au maître d'école que lui, plus tard, quand il serait grand, il voulait braquer des banques. Alors tu seras "Bandit" avait rétorqué l'instit. Quarante et quelques années plus tard le pseudo est resté et, depuis, tout un chacun l'appelle ainsi.
Il vit dans deux caravanes placées en angle droit, l'une pour la chambre, l'autre pour le salon. Il vaque où bon lui semble avec point de chute, le plus souvent, le Central, bistrot, qui comme son nom l'indique est situé au centre du village. Son monde ce sont les potes et son chien Nelson (joli nom pour un chien!). Il dépanne celui qui le lui demande à condition d'être honnête.

Bandit va avoir sa vie complètement chamboulée quand va apparaître Mimsy, une bombe atomique et plus encore. En effet passant devant la route nationale, Bandit va être témoin d'un accident, la voiture ratant un virage pour aller percuter un arbre. Dans la voiture se trouvent Mimsy et son compagnon dit "l'espagnol". Bientôt installés au Central, où ils louent une chambre, ils vont intégrer l'univers de ce brave Bandit.

L'auteur commence son récit, tiré d'un fait divers réel, par la fin de l'histoire. C'est à dire qu'il faut lire le livre entièrement pour savoir à quoi se réfère cette entrée en matière. Rien à redire c'est une façon comme une autre d'entrer dans un roman. Personnellement j'ai déjà eu à lire ce genre de façon d'entamer un récit.
Mais pour me référer à ma note il faut bien comprendre que je n'ai pas été passionné ou peu. Je n'ai en aucune façon été conquis par cette histoire, même si l'auteur y met du sien. J'ai trouvé que c'était banal: un gars bien dans son monde et sa vie tourneboulée par l'arrivée d'une jolie femme qui, même si elle le cherche pas, lui tourne la tête pour ne plus vivre, penser et respirer que par cette Mimsy. Il y a des moment où mes doigts ont tourné les pages un peu vite en plein bâillement...
Le vocabulaire m'a, parfois, choqué car ce que l'on dit, quelquefois, passe mal quand on l'écrit. de plus tous les lecteurs ne connaissent pas forcément le parler jeune actuel (du moins pas moi) ainsi que les substances liquides, volatiles ou solides qui ponctuent l'air du temps.
Bref la moyenne généreuse.

Je remercie Babelio pour cette masse critique et les éditions Robert Laffont - La bête noire pour l'envoi du livre.

Lien : https://www.babelio.com/livr..

Publié dans la collection "Bête noire" de chez Robert Laffont qui se définit comme la partie "thriller" de la maison d'édition, disons-le tout de suite, si vous offrez ce roman à un ami passionné de polars ou d'intrigues haletantes, il risque d'être fort déçu. le récit se situe dans un ailleurs qui hésite entre le roman psychologique, la peinture d'une France provinciale un peu paumée et le portrait d'un brave homme au bord de la marginalité. Il y a bien un meurtre vers la page 220 ( le roman en fait 316) mais, c'est loin d'être hyper important.
Le plaisir de la lecture vient d'ailleurs, de l'empathie que l'on a avec Bandit le personnage principal, naïf emporté dans une histoire qui va finir par le dépasser, où l'originalité des personnes qu'il rencontre vont le déstabiliser au plus haut point. le récit avance doucement mais sans jamais perdre l'intérêt du lecteur. Cela ressemble à un roman de terroir qui ouvrirait réellement les yeux sur ce qu'est la réalité de la ruralité de nos jours. Pas de labours, de métiers anciens ou de travaux agricoles pénibles, bienvenus aux amis du retour à une vie au vert , épris de décoration campagne, de naturisme et de bons produits bios traités façon luxe... Et autour, une petite misère intellectuelle et sociale qui essaie de s'adapter.
Pour le polar on repassera, pour une vision un peu grinçante de la France profonde d'aujourd'hui, c'est bien réussi!

Je n'ai pas beaucoup accroché avec la plume de l'auteur qui comporte beaucoup d'argot et d'expressions franchouillardes. J'en déduit qu'il a voulu se mettre dans la tête des personnages pour mieux en saisir l'environnement. Mais ça ne l'a pas fait pour moi.

Cependant j'ai pu m'attacher au personnage de Bandit avec sa naïveté et sa gentillesse brute. Avec ses chapitres courts et bien définis, je ne me suis pas ennuyée pendant ma lecture. L'auteur ne s'embarrasse pas de détails inutiles et tout sert à la compréhension et à l'immersion dans l'histoire.

Un livre original dans son histoire avec des personnages originaux également ! On se laisse porter dans ces histoires un peu abracabrendesque mais cela se lit bien ! J'ai décroché par moment tout de même mais dans l'ensemble, on peut y trouver son compte

Bandit est un marginal, qui vit dans deux caravanes à la sortie d'un village du Périgord, avec son chien Nelson. le coeur sur la main, il aide tous les paumés qui croisent sa route, comme Kevyne, un jeune garçon qui s'est enfuit de la maison après avoir réussit le bac et qui le dépouille régulièrement pour se payer de la drogue.

Il mène une petite vie tranquille, faite de petits boulots et passe beaucoup de temps avec ses potes au bistrot le Central, jusqu'au jour où sa route croise celle de Mimsy et son "Espagnol". Après un accident de voiture, ils s'installent au village et achètent une vieille maison, que Bandit aide à retaper. Comme beaucoup d'hommes du village, il est tombé sous le charme de la jeune femme, elle aussi marginale à sa façon.

Mimsy pratique le yoga, mange végétarien et décide de vivre nue. Lorsque son "Espagnol" décède dans des circonstances un peu floues, elle passe une annonce pour le remplacer. C'est alors que débarque "l'Allemand", qui en laisse beaucoup perplexes. Tout s'accélère alors : les idées de grandeur de Mimsy pour la maison, la disparition de Nelson et un meurtre...

Même si l'histoire et les personnages sont originaux, je n'ai pas été conquise plus que ça. le style de l'auteur, façon San Antonio, argot et vulgarité, de rigueur j'imagine avec ce type de roman, m'a fatiguée et s'adresse à un public plutôt masculin. Et puis le final, complétement barré, qui ne résout rien, est digne d'un mauvais téléfilm sur M6.

Je remercie néanmoins les éditions Robert Laffont et Babelio pour l'envoi
Lien : http://dviolante5.canalblog...

Merci à babelio et aux editions laffont pour cette lecture. Désolé pour mon retard.

C'est l'histoire très attachante de bandit qui vie dans une caravane avec son chien. Son quotidien se partage entre la pêche et le bar une existence en marge de la société, jusqu'au jour où Mimsy débarque dans sa vie avec se rêves.

J'ai trouvé l'histoire de bandit émouvante et le personnage de Mimsy intriguant,. L'atmosphère que dégage le roman et déroutante et à un peu perturbée ma lecture.
A la fin du roman, j'ai presque ressenti une sensation de mal être ou la candeur rime avec la violence. J'ai malgré tout apprécié cette lecture.

Surnommé Bandit depuis l'enfance, notre protagoniste principal n'en a finalement que le nom. Bandit, c'est presque affectueux, un peu comme un faux méchant. Notre anti-héros est âgé de cinquante ans. Il vit dans deux caravanes, une pour dormir et une pour le coin salon-cuisine. Il travaille de temps en temps, sans jamais conserver un emploi, ni son permis de conduire. Mais surtout, Bandit est incapable de voir le mal, il ne doute pas, pardonne beaucoup (trop). Quand un couple subit un accident de la route et que Bandit lui vient en aide, c'est le début de la fin…

A bord de la voiture accidentée, il y avait Mimsy, une femme envoûtante. Bandit ne verra que par elle, qu'importent les conséquences désastreuses… Jean-Charles Chapuzet s'est très librement inspiré d'un fait divers pour écrire ce roman sombre. Sa force réside surtout en son personnage qui nous touche en plein coeur. On connaît tous un Bandit, et c'est pour cela que ce roman peut résonner en chaque lecteur. Il s'agit de l'histoire d'un drame à travers une plume poétique.

Pour conclure, Bandit est un roman noir teinté de lumière et à l'atmosphère singulière.
Lien : http://romansurcanape.fr/ban..

Une petite ville paisible, il n'y a pas beaucoup d'animations. Les résidents se retrouvent au café. Bandit est un marginal qui réside en caravanes posées sur un terrain prêtées par un vieil original. C'est un bricoleur doué qui propose ses services pour gagner un peu d'argent. Sa vie est modeste et se déroule entre le travail, les bitures et les soirées passées à contempler la nature. Il porte secours à deux passagers d'un véhicule accidenté, une dénommée Mimsy et son ami espagnol. le couple a acheté une maison dans les environs et souhaite la rénover. Il demande à Bandit de les aider. Mimsy est une rêveuse passionnée qui aime pratiquer le nudisme, ce qui perturbe les habitants et surtout Bandit. Autour de la maison se forme une sorte de communauté. Que faire lorsque l'argent s'épuise ? le décès de certains pourrait faire l'affaire de la communauté et Bandit un parfait suspect.
La structure du roman est particulière. Bandit assiste aux événements sans comprendre toutes les actions qui se déroulent sous ses yeux. La couverture du livre reflète l'atmosphère est sombre de ce roman. L'écriture est rapide et agréable. Nous ressentons de l'empathie pour ces personnages marginaux qui essaient de vivre de petits riens.
Roman reçu dans le cadre de Masse Critique. Je remercie les éditions Laffont de m'avoir fait découvrir cet auteur dont j'ai aimé l'univers.

Un roman auquel je n'ai pas adheré !
Je n'ai pas aimé la plume de l'auteur dès le départ.
Je l'ai trouvé trop familière, voire vulgaire.
Cela m'a empêchée d'apprécier ce roman. Dommage car l'histoire et le personnage principal sont intéressants mais le style m'a rebutée.