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Un grand Chase, on a du mal à en sortir . Ce roman n'a pas pris une ride...Ce n'est pas un policier mais une drôle d'histoire qui finit mal.... les personnages bien tordus et attachants. Enjoy!
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L'homme qui nous raconte l'histoire n'est vraiment pas sympathique mais comme tout est relaté de son point de vue, on est bien obligé de le suivre. A force, le lecteur peut se dire: qu'est ce qui te permet de te croire meilleur que ce veule individu? C'est un miroir tendu.
« Inutile de vous raconter des histoires, vous ne valez pas mieux que les autres. »
Ingrédients: Hollywood, une femme fatale, un écrivain raté entraîné dans la ruine, des producteurs à cigares. Malheureusement on est dans du roman noir...Clive Thurston a du succès à Hollywood, de l'argent, et de l'arrogance à revendre. Mais Clive Thurston sait que sa pièce à succès repose sur une imposture: il l'a volée à un mort. Pour se prouver qu'il vaut quelque chose en tant qu'écrivain il fréquente une femme de mauvaise vie qui le fascine.

En lisant le livre, je vois un film noir et blanc, j'entends la musique typique des films hollywoodiens des années 50, les voix des acteurs. le whysky coule à flot, on parle beaucoup d'argent.
Ça ne me passionne pas mais au fur et à mesure que le roman avance et qu'on assiste à cette déchéance, on sent le destin se mettre en place, l'homme est lucide
« Je commençais à penser que tout le monde avait du talent sauf moi...», il doit trouver des contrats avec des producteurs mais s'acharne à tout gâcher, souvent déprimé et désespéré parce qu'envieux, il est surtout faible et accro à cette putain "magnétique" mais d'une glaciale indifférence "une nature foncièrement mauvaise" "qui n'a jamais su toute l'étendue de son pouvoir", il se compare à un morphinomane qui attend sa piqure.
« Étais-je donc un chien pour qu'une putain se permette de refuser mon argent et de m'interdire sa porte ? »
On commence à avoir peur de ce qui va se passer et c'est le drame bien sûr. On ne racontera pas. Sauf que la bonté des femmes n'est pas récompensée. Et que les gentilles fées n'ont pas leur place dans le roman noir.
En lisant James Hadley Chase, on ne s'attend pas à de la grande littérature, mais j'avais gardé un bon souvenir de ses romans âpres et noirs. Là, on a un peu l'impression que l'écrivain anglais a essayé d'imiter les drames hollywoodiens, ça tire à la ligne, ça se répète un peu. Ce qui se sauve le roman, c'est son sens du timing, la manière de boucler par une tragédie qui met un coup de poing au lecteur. Et la scène de la cravache... C'est une rencontre mitigée, mais je réessayerais Chase. La chair de l'orchidée et sa succession de péripéties reste un grand souvenir de lecture
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J'ai remarqué que quand un écrivain écrit sur un confrère, cela donne rarement un livre palpitant. Eva ou l'itinéraire d'un salaud confronte un homme perclus de défauts : opportuniste, lâche, violent, joueur, alcoolique, pédant à une femme "Eva", prostituée. Libre et effrontée, elle fait tourner la tête de ceux qui la fréquentent, son personnage aurait mérité d'être plus travaillé.
Le roman commence un peu comme "neiges d'antan" de Don Tracy (précédent tome de la série noire), dans un chalet isolé avec l'arrivée d'une jolie femme. L'histoire se déroule principalement à Hollywood dans le milieu des écrivains pour le cinéma.
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Clive Thurston le romancier – a-t-il besoin de préciser quand il se présente – est un parasite hollywoodien dont la tête, les chevilles et le reste ont enflé après avoir connu le succès grâce à un manuscrit volé à un mourant. Depuis il se prend pour un génie et rêve d'écrire un roman dont les héros seraient de nouveaux Scarlett O'Hara et Rhett Butler, rien de moins. En attendant il hante les bars, boit des whiskies et des martini, drague des poupées qui fument des cigarettes encastrées dans des fume-cigarettes de 25 cm de long, tenus par des doigts aux ongles peints à peine plus courts.


Quand Eva, un soir d'orage se réfugie dans son chalet, la vie du bourreau des coeurs est bouleversée. Prostituée, il achète Eva 110 dollars à un client qui venait de la payer 100 – où ça ne va pas se nicher le capitalisme -, et est instantanément animé du désir de la faire souffrir, de lui rabaisser son caquet, on se demande bien pourquoi. Voilà le pitch de cet affligeant roman commis par James Hadley Chase en 1946 et traduit en 1947 par la Série noire qui ne s'est pas toujours montrée avant-gardiste. Si l'on peut accorder un peu d'indulgence historique à des romans écrits à une époque où les féministes n'avaient pas encore éclairé le monde, je ne trouve aucune excuse au britannique qui a élevé la misogynie, le machisme, la phallocratie au rang d'un art. Dans ce minable bouquin indigne d'un relay de gare, les hommes coincent fermement les femmes dans leurs bras, les laissent se débattre jusqu'à ce qu'elles s'abandonnent à leur sex-appeal irrésistible ; même une fille de ce genre [une prostituée] peut avoir sa fierté ; toutes les femmes avec lesquelles le bourreau des coeurs s'était amusé jusque-là avaient été trop faciles, il lui fallait un obstacle autrement dur et Eva ferait l'affaire ; l'idée qu'elle ne serait pas commode à avoir l'excitait, et ce serait un combat où tous les coups seraient permis... [Sic... et beurk...]. de plus Eva, n'était plus toute jeune, pas vieille bien sûr, mais en lui supposant trente-trois ans, c'est l'âge où dans ce métier-là, une femme doit commencer à s'inquiéter. Enfin le gros naze est sûr de lui puisque malgré la glaciale indifférence de la prostituée, elle est à vendre et tant qu'il aura de l'argent, il sera son « maître ». Son « maître », les mots ont un sens !! Au lit, l'homme est un dieu vivant, il suffit de consulter le dialogue post-coïtal, lorsque, pour 100 dollars, la belle s'exclame : Oooohhhhh CClliiiiivee, ooohhh tooiii aaalooorsss ! Elle n'ajoute pas : "Combien vous étiez ?", ce serait vulgaire. Il a besoin d'une femme inférieure moralement et socialement, une fille de joie, une courtisane qui exploite les hommes, pour sauver sa confiance en lui et soigner son viril complexe d'infériorité. Je ne cite que quelques exemples, le roman étant dans chacune de ses lignes un catalogue ordurier pour les femmes.

Pincez-moi, est-ce que je rêve ? Ce serait risible si c'était moins grave.


L'épilogue qui se veut humain, la pauvre fille qui a beaucoup souffert dans son enfance et qui veut venger sa misère, est aussi pitoyable que le reste. Non tous les romans des années 40 ne sont pas des grands romans noirs. Certains sont des daubes ! de tous temps des hommes ont respecté les femmes ; de tous temps, d'autres les ont rabaissées et salies. James Hadley Chase a choisi son camp.
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Histoire d'un copiste autrement dit plagiaire .coureur de jupon.hérétique et infidèle .Avec une commotion dramatique ou il devient odieux et bas
c'est un roman exaltant
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Encore un grand roman de Hadley Chase ! On se laisse emporter par cette histoire invraisemblable et son narrateur répugnant, en se demandant comment tout se terminera ... et, avec Hadley Chase, on n'est jamais déçu ! Roman psychologique plus que roman policier, il ménage le suspense page après page et tient en haleine son lecteur. Comme toujours ... bravo James !
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Certes, le personnage décrit est un ivrogne (qu'est-ce qu'il boit !!!), sans le moindre scrupule, n'hésitant pas à faire le coup de poing quand il le juge nécessaire, usurpateur, qui tente de soumettre à sa volonté une prostituée rencontrée par hasard, mais sur bien des points et situations, il est attachant et on comprend aisément ses motivations. Ecrit à la première personne, ce roman se lit rapidement et à la fin de chaque chapitre on a hâte de passer au suivant, un peu à la manière des feuilletons publiés dans les journaux au début du siècle dernier. Un moment des plus agréable et distrayant
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Pouah ! Cela ne donne pas envie d'aller vivre à Hollywood dans le milieu du cinéma !!
Le héros est un abruti assez vil qui développe une passion pour une fille ... Incapable de voir qu'il est berné, qu'il détruit sa vie professionnelle et sentimentale, qu'il ne peut pas devenir l'amant de cette fille, qu'il ne l'aime pas mais la désire, il va finalement se détruire.
C'est assez moral, somme toute !!!
C'est bien raconté, bien construit, avec quelques zones d'ombre toutefois.
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