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Un vrai délice que La Piste des Cendres d'Emmanuel Chastellière.
L'empire du léopard, qui se passe dans le même univers, m'avait beaucoup plu mais quelques détails n'étaient pas complètement éclipsés par des personnages très charismatiques et l'avaient empêché d'être un véritable coup de coeur.
La Piste des cendres est une suite indirecte (pas besoin d'avoir lu l'un ou l'autre, chaque ouvrage se passe dans le même univers mais est indépendant). Mais cette fois, la magie a complètement opéré, et j'ai été complètement emporté par le récit. Au Nouveau-Coronado, Azel, le personnage principal, est un jeune métis, fils d'une indigène et un homme d'une grande famille du Coronado. Il se trouve incapable de s'intégrer dans l'une ou l'autre de ces sociétés et se mue en chasseur de primes, alors que les tensions montent en flèche dans la colonie, entre nord et sud, avivées par un certain Artemis Costellan, ancien mercenaire et cousin de la Reine du Coronado.
Que dire ? J'ai adoré chaque étape de cette histoire. le récit est mené en trois partie, toutes aussi intéressantes et qualitatives à mes yeux. Dans une ambiance très western, l'auteur nous plonge dans des conflits géopolitiques qui ne sont pas sans rappeler la guerre de Sécession. Mais au-delà de l'univers, j'ai été convaincu par les deux personnages principaux, Azel et Artemis, deux faces d'une même pièce, prisonniers de leur passé et mus par leur quête de vengeance.
Tout est parfaitement dosé, le rythme, l'émotion (j'ai eu un frisson de plaisir en lisant l'épilogue), l'écriture, et même certains choix scénaristiques. Si j'avais compris bien en amont un rebondissement important, certaines pistes ne sont finalement pas explorées, de manière volontaire, créant une tension permanente autour des personnages.
Ne reste plus qu'à attendre patiemment le prochain roman dans cet univers, Souveraine du Coronado, prévu pour cet été.
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Totalement charmée et embarquée par l'univers de gunpowder imaginé par Emmanuel dans cette revisite fictive de l'Amérique coloniale qu'on connaît, je ne pouvais en rester là. Sachant que l'auteur, dans le même état d'esprit que moi, avait donné non pas une suite mais une nouvelle aventure pour déployer cet univers, je me devais d'y retourner. Et j'ai appris entre temps qu'un troisième roman arrivait à la fin de ce premier semestre, je suis joie !

Je peux maintenant dire et confirmer qu'Emmanuel est vraiment doué pour nous embarquer dans des histoires qui peuvent sembler classiques mais qui se révèlent toujours surprenantes au final dans le détail de leur déroulé avec des figures puissantes et une émotion qui nous saisit pour ne plus nous lâcher. C'était le personnage de Cérès qui m'avait frappée et le destin tragique du Prince Amaru, dans L'Empire du Léopard, c'est Azel, cette fois, chasseur de prime et fils illégitime de la haute noblesse terrienne, qui me happe au point d'éclipser presque les autres personnages.

Car après, L'Empire du Léopard et sa fin assez définitive, l'auteur relance ici son univers dans une nouvelle direction avec une foison d'intrigues et de personnages à suivre cette fois, comparé à la simplicité de son premier roman ici. Il ne reprend que peu de personnages, il faut dire que l'histoire se déroule plus de 20 ans plus tard et rebâtit plutôt quelque chose de neuf sur les cendres de l'ancien, une fort belle idée. J'ai ainsi aimé retrouver ces terres bien connues et en même temps différentes d'autres avec des problèmes similaires et pourtant différents et donc une nouvelle génération de héros.

Le roman se découpe en trois parties qui ont chacune leur vie propre et qui ont laissé un impact différent sur moi. Je suis ainsi longtemps restée sous le choc de la première partie et sa conclusion assommante, ne parvenant que difficilement à suivre la deuxième partie où pourtant tout se met en place, avant que sa conclusion, comme à chaque fin de partie, ne m'embarque dans une folle aventure tragique. Car le thème de ce nouveau roman, peut-être encore plus que le précédent, est clairement les drames de la colonisation et de la marche forcée vers un Empire et une emprise dont certains ne veulent pas et contre laquelle ils vont se rebeller vaille que vaille. Sauf que l'auteur est malin, il brouille les pistes et nous emmène sur trois à quatre trames narratives principales qu'on pense au début déconnectées, ce qui a joué sur mon appréciation d'une plus que les autres et ma difficulté à entrer dans les autres, mais qui vont finir par faire sens et nous surprendre. C'est malin. C'est plus intense et approfondi que dans son premier roman, mais je ne suis pas sûre d'avoir plus aimé sur le moment, car cela m'a un peu perdue.

Il faut dire que l'auteur commence son roman sur les chapeaux de roues avec la présentation d'un héros assez intense, en rupture de plusieurs manières, dont la trajectoire de vie assez dramatique va fasciner de bout en bout, au point d'étouffer presque tous les autres personnages croisés, qui semblent bien fades et presque simples en comparaison. Azel est ce personnage qui m'a emportée et bouleversée. Fils illégitime, il a en plus une relation compliquée à son père, qui l'a eu avec une femme mystérieuse, et qui depuis a épousé une femme à peine plus âgée que lui. Il a également des relations tendues avec ses demi-frères et a choisi la voie de la fuite et de la liberté, mais une forme d'obligation morale, bien malgré lui, va le ramener vers cette famille et son destin va lui éclater à la figure alors qu'il fait tout pour lutter contre. Cette résistance, cette manière de freiner des quatre fers et de pourtant toujours se retrouver entraîné malgré lui et de sombrer, j'ai trouvé ça magnifique, vraiment digne des meilleurs récits mythologiques ! A l'inverse, les retrouvailles avec un Artémis toujours en butte au pouvoir de sa cousine, était assez classique, ce qui lui a fait perdre en charisme, alors que clairement c'est toujours un agitateur hautement intelligent comme je les aime. Seule, l'espionne Zuhaitza, a su lui donner la réplique, avec l'écriture sensible imaginé par l'auteur d'une femme, forcée de prendre le statut d'un homme parce que traditionnellement dans sa tribu quand le fils aîné meurt, c'est la fille qu'on fait devenir « homme » qui le remplace. J'ai trouvé cette idée excellente et j'ai adoré son exploitation dans la relation complexe entre elle et Azel.

En ce qui concerne l'intrigue, elle est multiple et mon appréciation en fut de même. Tantôt totalement embarquée comme au début quand Azel et sa belle-mère tentent d'aider un convoi d'indigène à fuir ce régime oppressif en franchissant les montagnes. Tantôt plus passive, à l'image de l'humeur du héros, quand il part dans son désir de vengeance et se laisse porter par les événements. Tantôt totalement secouée quand à chaque fin de partie, l'auteur accélère le rythme, fait pleuvoir action et révélation et nous livre des scènes folles, parfaitement séquencée et bandante visuellement parlant. J'en ai vu de toutes les couleurs ! Mais la couleur que je retiens, c'est ce gris bleuté qui parcours l'oeuvre et la couverture, un gris de vague à l'âme, de ras-le-bol de ce colonialisme mal pensé, oppressif, pas intégrateur, excluant donc, mais également un bleu d'espoir, d'horizon lointain et d'amitié. Je pense à celle superbe entre Azel et son loup qui m'a tellement rappelé celle de Fitz et Oeil-de-Nuit ❤ Ce fut donc une lecture pleine de beauté et de douleur.

J'ai conscience de ne pas en dire beaucoup sur l'intrigue mais je ne veux vraiment pas en dévoiler plus pour vous laisser les mêmes surprises que moi, pour vous laisser vivre les mêmes riches et belles émotions que moi et affronter leur complexité. Sachez juste que si vous avez aimé L'Empire du Léopard, l'auteur va encore plus loin dans l'exploitation des mécanismes du colonialisme qu'il y ébauche, qu'il poursuit sa fine et légère exploitation d'une mythologie basée sur des fées tout sauf douces et gentilles, et qu'il nous fait plaisir à faire aboutir certaines destinées qu'on avait laissées en suspens. C'est donc un merveilleux tome compagnon qu'il faut lire après celui-ci.

J'avais déjà trouvé en L'Empire du Léopard une fresque des plus complètes pour plonger dans un monde colonial agité. Je trouve en La Piste des Cendres un versant encore plus dramatique et mélancolique où on découvre que même après le drame, certains n'ont toujours rien compris et qu'il faut encore se lever contre eux. Doté d'un personnage à la destinée puissante qui m'a totalement envoûtée, j'ai été un peu aveugle au reste tant sa souffrance et sa douleur m'ont saisie en plein coeur. Ce fut donc plus pour moi un roman dont le héros m'a marquée au fer rouge, qu'un roman où l'histoire m'a emportée. Celle-ci étant assez classique et prévisible dans l'ensemble une fois le ton tragique perçu. Je n'ai cependant pas boudé mon plaisir et j'ai adoré retrouver cette profondeur, cette magie, ce mysticisme et ces drames, dans un univers richement pensé dans plein de détails. Je sais déjà que je serai là et bien là pour le prochain tome compagnon : Souveraine de Coronado.
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Emmanuel Chastelliere est l'un de mes auteurs préféré ! Et cette suite m'a encore conquis, et tient toutes ses promesses. L'auteur nous tient en haleine tout le livre, et les rebondissements ne manquent pas ! A lire absolument, comme tous les autres livres de l'auteur. Vivement les suivants!
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[Lecture]La piste des cendres, d'@e.chastelliere chez @editionsfolio
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Merci pour la découverte de ce titre !
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Quand l'auteur est venu me proposer de découvrir celui-ci en me confirmant qu'il pouvait se lire indépendamment du premier, je n'ai pas pu refuser ☺️ Alors de mon côté, je regrette tout de même de ne pas avoir commencé par L'empire, mais effectivement, pour l'intrigue, et les personnages, vous ne manquez rien.
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Cela se passe quelques année après et avec de nouveaux personnages. Azel, fils illégitime d'un colon riche et d'une indigène, n'est à sa place dans aucun des milieux. Ni avec sa famille de colon, ni avec les indigènes. Il décide de quitter la ville pour les montagne et devenir chasseur de primes. La Guerre se profilant, et sa belle-mère revenant le chercher pour une mission particulière, il va se retrouver au coeur des conflits.
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J'ai adoré ma lecture ! C'est un roman de fantasy avec un univers original. On y retrouve une intrigue pleine d'aventure, en mode conquête de l'Ouest et un petit côté Western. Pas de magie, mais des fusils, une guerre de conquête, et des cultures différentes et incomprises entre colons et indigènes. On ne s'ennuit pas une seconde. Et puis, l'auteur sait distiller ses infos, nous tenir en haleine et nous surprendre ! Ça, ça m'a vraiment plu.
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Un autre point qui m'a plu : les personnages. Notamment Azel, qui est un jeune homme marqué par son passé, ayant des rêves inaccessibles, et des envies de vengeance. Je me suis attachée à lui, et j'ai aimé le suivre dans sa quête.
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Une très belle découverte avec ce roman de fantasy. Maintenant j'ai hâte de lire L'Empire du Léopard !
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Du sang dans la pampa.

La colonie du Nouveau-Coronado, qui s'apprête à fêter le 25ème anniversaire de sa conquête, est devenue une véritable poudrière.
Les indigènes se révoltent face à l'envahisseur ou partent pour le Grand Exil, et tous ceux qui les aideront en paieront le prix. Quant au nord du pays, les riches propriétaires terriens qui s'y sont installés grognent face au mépris à leur égard de la capitale au Sud, et surtout face à l'ingérence de la couronne du vieux continent dans leurs affaires, au point même d'envisager la sécession.
Une foule de personnages de tous bords vont alors être pris dans le tourbillon de ce contexte mouvementé.

Des personnages aux profils intéressants, chacun.e ayant ses propres motivations, permettant une vision d'ensemble des événements appréciable en passant d'un camp à l'autre, mais auxquels on s'attache plus ou moins.
Pourtant l'auteur ne se montre pas tendre avec elleux, et personne n'en sortira indemne (quand iels s'en sortent).
On sent les inspirations historiques derrière l'histoire, ce mélange de western, de guerre d'indépendance et de sécession, de colonialisme, qui apportent une nouvelle facette à cet univers qui rappelle plutôt l'Amérique du Sud et l'enrichissent.

Si les dialogues m'ont paru trop souvent manquer de naturel, tout comme certaines réactions ou situations, l'ensemble s'avère de bonne facture et se lit avec plaisir. Malgré l'épaisseur du roman, il n'y a ni ventre mou ni longueurs ; il est au contraire bien rythmé avec son lot de rebondissements, de renversements et révélations, forts efficaces. L'histoire va d'ailleurs bien plus loin que le résumé ne le laisse supposer, et dans d'autres directions qu'attendu.

La construction du récit et sa structure sont bien vues, et chaque fin de partie se révèle souvent impressionnante, à même de renverser totalement la situation et réserve quelques surprises.
Plusieurs scènes immersives et cinématographiques émaillent le récit, frappantes de maîtrise, plongeant souvent dans la noirceur et le sang, avec parfois des touches horrifiques du meilleur effet.

Si l'on peut faire sans, il est tout de même plus appréciable d'avoir lu l'Empire du Léopard avant pour bien saisir le contexte, les multiples références, et surtout la toute fin.
Plus maîtrisé que ce dernier, La Piste des Cendres s'avère être une bonne lecture, si bien qu'on ne rechignerait pas à une troisième (et dernière ?) incursion dans cet univers.
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Une fantasy pas pas tout à fait historique mais un peu quand même et qui évoque des contrées méconnues, à savoir une colonisation des Amériques habilement détournée, qui elle-même contribue à créer une atmosphère que je n'ai que rarement croisée.
Les personnages, torturés par leur destin, sont tous passionnants à suivre, qu'on les déteste ou qu'on compatisse à leur sort, pour ne pas dire les deux. Artemis Cortellan serait certainement très à son aise chez un Joe Abercrmbie. le suivre et tenter de percer ses motivations ont joué pour beaucoup dans mon plaisir de lecture même si Azel ne démérite pas, même si sa figure est plus classique.

Et pour finir, la structure de l'intrigue est redoutable d'efficacité, ce qui ne gâche rien.
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La piste des cendres est de ces romans de fantasy dont l'univers fait écho au nôtre. En l'occurrence, le récit prend place dans une colonie à l'autre bout du monde, évoquant les Amériques. D'ailleurs, la colonie s'appelle Nouveau-Coronado et sa capitale Carthagène (nom d'une ville espagnole qui existe réellement). On y suit deux personnages principaux : Azel, métis et fils d'un propriétaire terrien devenu chasseur de prime, et Artemis Cortellan, ancien vice-roi et ancien mercenaire, cousin de la reine Constance, mis « à la retraite » sur une île loin de tout. le premier est appelé à aider une troupe d'autochtones à fuir l'esclavage tandis que le second est appelé à, de nouveau, servir son pays. En effet, l'inimitié entre le Nord et le Sud est croissante et il vaut mieux mettre fin à tout cela avant que ça ne dégénère complètement. Et au milieu de ces guerres intestines, les autochtones, s'ils ne sont pas déjà réduit en esclavage, prennent cher.

Ce retour va être un peu particulier car, si l'histoire est objectivement bonne, j'ai pour ma part apprécier sans plus le roman. La raison est simple, j'ai été hermétique à certains personnages (avec différents degrés au cours de ma lecture). Azel en solitaire m'a plu, mais Azel en binôme avec Ombeline ou avec Zuhaitza, j'étais au mieux perplexe, au pire gavée. Pourtant, quand les duos se formaient, j'avais le sentiment que ça allait être très symptahique – ça l'est probablement pour d'autres mais pas pour moi. Il faut dire aussi que je n'ai apprécié Zuhaitza qu'à de rares moments : quand elle rencontre Azel et à la toute fin du livre. Quant à Cortellan, il m'a bien plu mais, sur la fin, je ne le comprenais plus : il m'a manqué d'éléments de son passé pour comprendre sa haine féroce envers sa cousine. Pour ce qui est des protagonistes que j'ai apprécié de bout en bout, ils étaient présents au début du récit et à la fin, telles des graines que l'on a planté, qui ont poussé quand on ne les regardait pas et qui, lorsque l'on y jette de nouveau un oeil, ce sont épanouies. Je pense, en vrac, au journaliste, à l'un des demi-frères d'Azel, à Apisi… Ainsi, parce que je n'ai pas accroché plus que ça aux personnages ou parce qu'on les suit très peu, je ne me suis pas sentie investie auprès d'eux, et donc dans l'histoire. C'est bien là mon seul souci avec ce roman car, pour le reste, je peux vous dire qu'il y a de bonnes répliques, bien cinglantes, de celles qui font dire « bien envoyé! ». Je peux également vous dire que les voyages sont l'occasion de découvrir tout un territoire que, en tant que lectrice, j'aimerais visiter de nouveau ; La piste des cendres est bien écrit, c'est indéniable (c'est fluide, ça se lit bien et, s'il y a des termes inconnus, ils sont tout de même compréhensibles) ; l'univers est riche et plaisant.
Ce dernier point m'amène à parler de la fantasy : c'est bien un roman de fantasy mais, s'il y a bien des licornes (différentes, me semble-t-il, de la représentation commune que l'on en fait), des fées, des alchimistes, etc., ça reste des éléments de fond. C'est un peu dommage que ce ne soit pas plus présent (c'est subjectif car il se trouve que ce sont des éléments dont j'aime découvrir les interprétations qu'en font les auteurs et les autrices) mais il y a juste ce qu'il faut de ces éléments magiques et surnaturels pour que ça s'intègre bien au récit et apporte de quoi faire bouger les choses.

Alors voilà, pour résumer mon avis sur La piste des cendres, comme je n'ai pas réussi à apprécier plus que ça les personnages principaux, j'ai eu du mal à m'investir dans le récit. Il me semble que ça mérite tout de même le coup d'oeil et, d'ailleurs, il y a des retours enthousiastes sur la toile.
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Ce roman est un heroic fantasy absolument fascinant, dans lequel conflits et complots créent une tension continue sur le récit. La plume d'Emmanuelle Chastelliere est toujours aussi dense, maîtrisée, immersive. Les descriptions nous entraînent sur de grandes étendues, nous offrant des paysages époustouflants qui permettent au lecteur de souffler et se reposer un peu entre différentes péripéties. le roman fait plus de 700 pages, ce qui permet à l'auteur d'installer une intrigue cohérente, bien ficelée et de développer à son aise ses personnages, les rendant attachants. La magie a une place plutôt au second plan, car l'intrigue se concentre surtout sur le climat socio-politique, que j'ai trouvé très intéressant. C'est un excellent roman.
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On vous en a parlé ? Non ? On aurait dû. On se contente souvent dans les rayons SF/Fantasy de rester sur les auteurs que l'on connaît, ou valeurs sûres. Là, vous comme moi, on ne connaît pas ou peu, l'auteur, l'histoire, le cadre-Monde choisi. Je l'ai lu, ça m'a plu, un univers western dans une partie du monde colonisée (comme si les cowboys venaient d'une Espagne qui avait perduré dans sa vision colonisatrice), avec ses ‘natives' considérés comme indigènes. Des questions de religions ou de croyances. Des sauts dans le temps, de belles accélérations. Des personnages marqués dont chacun pourra ou non se rapprocher.
Non, je ne me suis pas ennuyé. Preuve en est je viens d'acheter le livre que j'aurais du acheter avant : L'Empire du Léopard. Pas de paniques on peut lire celui-ci indépendamment. Mais comme j'ai aimé, je veux approfondir mes connaissances d'un des mondes d'Emmanuel Chastellière.
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2ème livre que je lis d'Emmanuel Chastellière et 2ème coup de coeur !

"La piste des cendres" est la suite, 25 ans plus tard, de "L'empire du Léopard"... que je n'ai pas (encore)] lu mais cela ne présente aucune gêne pour la compréhension de l'histoire.

Avec la fin de l'empire du Léopard, la magie s'en est allée (en même temps, comme je ne l'ai pas lu, je ne peux pas être certaine qu'il y en avait vraiment) et le seul magicien que l'on trouvera dans "La piste des cendres" c'est l'auteur imself !

Emmanuel Chastellière nous mène à la baguette et c'est le maître des tours de passe-passe : en avant, en arrière et hop je t'embrouille !
En plus, il reprend des fragments historiques pour les parsemer dans son histoire : le colonialisme, l'adoration du soleil dans l'Égypte antique, la guerre de sécession, la première guerre mondiale, etc...

Bref ! On ne s'ennuie jamais !


La piste des cendres
Emmanuel Chastellière
Éditions Critic (GF) / Folio (poche)
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