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EAN : 9782762141672
268 pages
Fides (03/10/2018)
5/5   2 notes
Résumé :
Yvon Beaupré, né 26 ans après la Conquête, s'est engagé dans la Royal Navy à l'âge de 13 ans. Il s'illustre dans plusieurs combats navals. Canadien français, il doit sa place dans la marine anglaise à sa force et à son intrépidité.Sa rencontre avec Louise d'Argenteuil défie les lois sociales de l'époque. Il est né dans la Basse-Ville, de parents nationalistes?; elle vit dans la Haute-Ville, dans une riche famille devenue amie des conquérants.Lorsqu'éclate la guerre ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'ai terminé la lecture de ton superbe roman ce matin. La description de l'agonie finale d'Yvon est magistrale. C'est vraiment du bel ouvrage, je suis béat d'admiration pour le déroulement des épisodes, les recherches que tu as du entreprendre pour que les récits correspondent aux faits historiques et aux coutumes de vie des indiens. Il y a des pages admirables où tu décris les sentiments intérieurs des personnages, Xavier, Sora, Tallulah, Yvon, Louise qui font monter les larmes aux yeux. Ces descriptions sont dignes des grands maîtres, des grands romanciers français : Hugo, Zola, etc… À cette fresque historique viennent s'ajouter les aventures de personnages hauts en couleur. Les histoires succulentes de Mimile et la philosophie de l'oncle Octavien décrites avec le langage du Québec sont des moments savoureux. On a l'occasion aussi d'apprécier ta plume poétique dans la description de l'environnement des personnages, les paysages, la faune et la flore. La narration de l'inondation subite est magistrale et l'on peut aussi apprécier ta philosophie de la vie et le mystère de la mort. Tu es un grand écrivain et ce roman couronne ta carrière. le livre est magnifique. Je suis certain que je vais le relire d'ici peu.
(Maurice Leullieux, lettre à l'auteur, 7 novembre 2018))

«J’ai fini la lecture de ton roman hier soir. J’ai rarement lu un roman historique de ce calibre. J’ai été très sensible aux passages poétiques qui ponctuent le cours du récit et qui donnent ainsi au roman une couleur unique. J’ajoute que les cinquante dernières pages sont des plus émouvantes, et aucun lecteur ne restera insensible à la tragédie de ces deux hommes dont la guerre a brisé à jamais le fragile bonheur qu’ils avaient construit. Tu réussis à bien faire comprendre- ou plutôt à nous faire « sentir », surtout- le rôle implacable de destin pour chacun d’entre nous, ce que les Grecs avaient compris il y a bien longtemps.» (Francis Parmentier, lettre à l'auteur, 10 novembre 2018)


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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Nos explorateurs s'étaient rendus jusqu'au Pacifique, jusqu'à la Baie d'Hudson , jusqu'en Louisiane ! Y pas si longtemps, on possédait tout cet immense pays. sabarnache ! Imagine notre désespoir quand on a tout perdu tout ça dans une bataille qui a duré quinze minutes ! C'était terrible de voir des " habits rouges " patrouiller dans nos rues, nous surveiller, nous interdire de déployer notre drapeau, nous obliger à adopter leurs moeurs. Et surtout, surtout, nous mépriser . La pire chose, c'est le mépris des vainqueurs pour les vaincus.
Nous autres, on avait toujours été fiers, orgueilleux, même, d'avoir réussi à fonder un pays dans les paysages de ces forêts hostiles. Et tout d'un coupon on a été obligés de ramper devant des sabarnache d'étrangers qui nous considéraient comme des perdants, des moins de rien. C'est évident qu'on n'a pas aimé ça.
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Les Anglais, eux, et les riches Canadiens qui n'ont pas voulu perdre leurs privilèges, habitent des maisons somptueuses dans ce qu'on appelle la Haute-Ville. Tout de suite après la conquête, ils se sont empressés de créer des liens d'affaires et d'amitié avec l'occupant. C'est la raison pour laquelle leurs compatriotes les ont baptisés " les vendus" .
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Rien ne leur était naturel que de se baigner nus dans un tel paradis d'harmonie. Yvon avait compris pour la première fois à quel point l'amour n'avait rien en commun avec la morale et la religion . À quel point l'esprit tordu des humains avait tout compliqué, tout souillé avec ses inventions de culpabilité. de péché. Jamais il n'avait connu une telle béatitude ni un tel sentiment de liberté.
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Quand Angéline s'assoit sur sa chaise berçante, sur la galerie de la maison, Gustave, lui, se promène par les rues et se rend, comme il le fait souvent, sur les plaines d'Abraham, toutes souriantes de pommetiers en fleurs. Quarante-cinq plus tôt, Français et Canadiens y perdaient une bataille décisive pour l'avenir du pays. Le paysage a peu changé. Ruisseaux, foisonnements d'arbustes, grands arbres. Gustave avait quinze ans au moment de l'affrontement du 13 septembre 1759. Chaque fois qu'il vient ici, il revit avec beaucoup de tristesse les événements de cette journée tragique.
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POSTFACE

Dans mon livre, Frédérick-Yvon, au lieu d'être un individu, devient un prototype du Canadien d'après la conquête. Un homme menacé dans son identité, déchiré entre de nombreuses opinions, obligé de se redéfinir pour continuer à vivre sur cette d'Amérique .
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