"Laisse la choisir sa vérité. Il suffit parfois de savoir lire entre les lignes. D'être attentif, et elle saura ce qu'elle doit croire.
La nôtre ne regarde que nous après tout."
Voilà comment le livre s'achève. Voilà ce que le lecteur lit avant de poser ce roman une bonne fois pour toutes et cette phrase résume parfaitement le final de cette histoire. Peut-être suis-je une personne un peu étrange mais la fin, d'après ce que j'ai pu voir, a déplu à pas mal de personnes. Et moi, c'est ce que j'ai aimé dans ce roman. Vous pouvez voir que la note que j'ai attribué à ce livre n'est pas glorieuse. Je ne l'ai pas détesté mais je ne l'ai pas apprécié plus que cela. Hormis certains détails.
La fin en partie. Une fin qui laisse entrevoir plusieurs possibilités. Une fin que je trouve logique après lecture.
En effet, en 2005, Marion est envoyé au Mont St Michel parmi une communauté religieuse par la DST pour sa défense. Un jour, elle trouve un vieux journal intime relatant une histoire de meurtres d'enfants survenus au Caire en 1928. Absorbée par cette lecture, Marion veut découvrir ce qui s'est passé et très vite, elle se sent espionnée... On alterne alors les chapitres de Marion à ceux du journal nous permettant nous aussi de suivre l'enquête réalisée par le détective anglais Matheson en 1928.
La fin peut donc être frustrante en effet. La vérité que l'on trouve dans ce journal est-elle forcément vraie ? Comment pourrions-nous être sur ? Est-elle plutôt celle qu'on a racontée à Marion hors journal ? le choix de l'auteur était risqué mais judicieux. Et j'ai apprécié ce choix.
J'ai su apprécier l'ambiance du roman également. Une île. Une tempête. de quoi nous mettre parfaitement en appétit dans cette atmosphère sombre.
Mais et c'est un gros mais, cela a coincé. Je n'ai pas su être absorbée par l'enquête comme Marion. de plus, je n'ai ressenti aucun attachement ni empathie envers les protagonistes.
Maxime Chattam n'a pas su me tenir en haleine contrairement à sa trilogie du mal. Il est simplement venu me réveiller dans les dernières pages et c'est dommage.