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Citations sur L'illusion (135)

''On dit que l'amour dure trois ans, que c'est bien assez pour faire le tour complet de l'autre. Toi et moi, ça fait plus de sept ans maintenant, et je n'en peux plus d'être ton satellite."
Cette phrase le hantait.

- chap 1. - p. 19 -
Si l'on ignore le prologue, ce message pourrait être considéré comme l'incipit ;-))
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Pas plus de trois nuits par semaine.
C'était le secret pour se manquer, se désirer, se vouloir totalement. Hugo accepta le marché. Déjà trop heureux de mettre de l'indicatif sur une relation jusqu'ici au conditionnel.

- Chap 40 - p.313 -
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La nuit était tombée à la vitesse des emmerdes.
C'était une des expressions préférées d'Hugo, considérant que les emmerdes vous tombaient dessus plus vite que la lumière, et à fortiori bien plus rapidement que le bonheur...

- Chap 4 - p.48 -
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- Tu n’as pas de tatouage, pas de piercing, rien qui marque ta singularité, ton opposition. Parce que tu ne te reconnais pas là-dedans ou parce que tu estimes n’en avoir pas besoin ?
- L’esprit rebelle ? Contestataire ? Je me sens déjà bien assez barré dans ma tête pour ne pas avoir en plus besoin de le crier sur tous les toits !
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Si mon cerveau n'avait pas cette déviance, je ne pourrais pas écrire. C'est de ce genre de projections tordues que naissent les romans. Sinon, ça n'est que le monde tel que nous le connaissons, insipide, sans surprise, d'une banalité normalement suicidaire.
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- Combien de millions de morts à cause de la supposée volonté de Dieu ? Demanda-t-elle. Combien de millions de morts parce qu'un homme, un seul, décrète qu'il veut envahir son voisin ? Combien de millions de morts parce que les gens se soumettent à l'autorité d'un petit nombre ? Parce qu'ils le suivent aveuglément ? Parce qu'ils sont faibles ? Qu'est ce qu'une vie à côté de ça ?
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Hugo voyait le corps d'Alice, le ventre verdi par la décomposition, de la mousse autour de la bouche, les yeux enfoncés dans leurs orbites, les paupières à demi ouvertes, se soulevant au gré des insectes qui festoyaient en dessous. Elle était dans la boue. Une boue épaisse comme du goudron et elle coulait vers lui, elle imbibait son âme, l'envahissait, chaude, prête à remplir les poumons d'Hugo pour l'étouffer, une agonie lente et brûlante. Et par-dessus tout, c'était le parfum de la mort qui enlaçait Hugo à Alice. Une pourriture organique si poisseuse qu'elle devenait liquide en pénétrant par ses narines, et elle dégoulinait le long de son œsophage.
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Parfois, il y a des sapins qui pourrissent sur pied, et qui, avant de s’éteindre, cherchent à propager leur mal aux autres. Je crois que, d’une certaine manière, il y a des êtres humains qui font ça aussi, peut-être que ça les rassure d’emporter le maximum de monde avec eux. Pour rendre la mort moins effrayante.
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Il était incapable d’expliquer son appréhension. C’était viscéral. Était-ce le sentiment qu’éprouvait un insecte à l’approche du trou où se blottissent les grosses araignées velues ? Ignorant tout de ces prédateurs implacables qui l’attendent sans un mouvement, juste quelques pas de plus, allez, approche, encore un peu, juste un peu, ce qu’il faut pour que je n’aie aucune chance de te manquer, que mes chélicères se plantent dans ta chitine, qu’elles te transpercent pour y déverser mon poison, jusqu’à ce que tes entrailles se mettent à fondre, et que j’aspire, délicieusement, ton jus, tandis que tu convulses, encore vivant, pleinement conscient de moi, énorme, qui te mange.
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La salle sentait la cire fraîche et le bois des décors ; le velours des sièges ayant capturé autant de fragrances qu'ils avaient accueilli de visiteurs, les projecteurs en chauffaient les émanations, les amplifiant, jusqu'à y révéler les touches les plus subtiles : bouquet de poudre à maquillage, lotions des costumes, et tout ce que l'arrière-scène pouvait dégager comme odeurs quasi imperceptibles. Alchimie capiteuse des parfums de théâtres qui conditionnait déjà le public impatient de voir le rideau se lever.
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