Les nuages s'amoncelaient au-dessus de la vallée, de plus en plus gris, de plus en plus chargés, ils peinaient à décoller, à prendre de l'altitude, mais aucun ne venait s'ouvrir le ventre sur les cimes.
les hommes ont abusé des femmes pendant toute l'Histoire. Avec leur sexe, avec leur esprit, avec leurs lois, avec leurs mensonges, depuis toujours ! Les femmes n'ont pu le faire qu'avec leur cœur, et c'est une arme à double tranchant dont elles ont souvent payé le prix.
Le numérique dévore une trop grosse partie de votre personnalité, il cannibalise l'âme humaine et la remplace, l'air de rien, par une normalisation de nos personnalités alors qu'il nous donne l'illusion d'une singularité qui n'est que vaine.
Les prairies autour de la station tanguaient paresseusement dans la brise. La nature tout entière se taisait, écoutait.
Les montagnes agissaient comme une immense caisse de résonance. Le combat était titanesque. A en faire trembler le sol. A briser la nuit comme si les cieux n'étaient qu'une pauvre vitre noire, y laissant des zébrures électriques qui se dissipaient aussitôt dans l'éther. Le langage de la colère à l'échelle des dieux.
Le vent se souleva et remonta du bas de la colline. Glacial. Il secouait les branches et sifflait comme la plainte des morts.
Il aima voir la station ainsi éclairée par cette lumière argentée, dans ce climat instable, où les herbes s'agitaient frénétiquement, par palpitations, où les sapins tremblaient comme terrassés par des convulsions. Et le vrombissement des arbres dans le vent vigoureux.
Le numérique dévore une trop grosse partie de notre personnalité, il cannibalise l'âme humaine et la remplace, l'air de rien, par une normalisation de nos personnalités alors qu'il nous donne l'illusion d'une singularité qui n'est que vaine.
"On dit que l'amour dure trois ans, que c'est bien assez pour faire le tour complet de l'autre. Toi et moi, ça fait plus de sept ans maintenant, et je n'en peux plus d'être ton satellite." (p. 12)
Il y a des vérités plus effrayantes que l’ignorance.