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3,58

sur 1952 notes
Maxime Chattam est l'auteur qui m'a fait apprécier les thrillers. Il est l'un de mes auteurs préférés.

Voilà.

L'illusion est une déception. Une immense déception. Mais j'ose espérer que ce n'est que mon avis.

Je me suis ennuyée du début à la fin.

Que de descriptions, plaisantes certes mais en trop grand nombre.

Et quel manque d'actions évident.

Le peu qu'il se passe n'est même pas réel.

Même la fin, tout ça pour ça ?

Je n'en dirai pas plus et je croise les doigts pour que, moi seule, soit passée à côté de ce livre et son histoire.
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Enfin!! Je me suis dit, j'ai presque retrouvé le Chattam que j'aimais tant... Quoique...

Son roman se lit tout seul. le suspense s'installe et reste bien présent jusqu'au bout.. ou presque.
En fait Maxime Chattam a réussi a m'intéresser car il oscille tout le long entre magique et prestidigitation, entre horreur ou tueur en série. En fait on ne sait pas trop sur quel pied danser. On attend donc l'épilogue avec impatience pour savoir où il veut réellement nous mener.

L'auteur annonce son roman en y intégrant sans doute le meilleur magicien de tous les temps Lucien Strada. Comme chacun sait, un spectacle de prestidigitation ça commence piano pour finir en général en apothéose. C'est ce a quoi l'on peut s'attendre ici, avec ce roman.... Un final magistral en feu d'artifice.
Et bien non! Cette fin est un peu convenue et prévisible.

Je tiens quand même a signaler que l'auteur doit avoir une affection particulière pour le prénom Hugo ( assez récurrent chez ses personnages) et les araignées ( le truc qui me gonfle en fait.. j'ai du lever les yeux au ciel a chaque fois qu'il a intégré une araignée dans son histoire). Les araignées ne font pas peur a tout le monde...donc l'effet escompté chez moi fait... FLOP !

Donc une lecture agréable dans sa généralité, un chouia prévisible.
Je reviens une fois encore sur l'idée que Maxime Chattam devrait prendre plus de temps pour approfondir et peaufiner ( et limite reprendre les risques pris a ses débuts) ses romans afin de nous offrir le meilleur de lui-même... Et pour être honnête je n'attends que ça.
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♫ C'était comme un défi au temps
Le printemps avant le printemps
Un chemin qui va n'importe où
[...]Parfois dans nos rêves flous
Une voix de je ne sais où
[...] Une illusion qui meurt
D'un éclat de rire en plein coeur
Une histoire de rien du tout
Comme il en existe beaucoup ♫
- Hervé Vilard - 1979 -
----♪---♫---🕸---🌄---🕸---♫---♪----
J'ai rêvé peut-être ou j'ai dormi
Curiosités, merveilles d'Alice je vis
Et tout d'un coup, je dévisse
Monde de pantins, marioles et tristes
Trois nuits par semaine, tournent vices
Magicien, illusionniste ou son baron
Antichrist, chiffre 666, Nécronomicon
Heureux les yeux qui n'ont point besoin d'illusion
Génial mais chute brutale
Déchirez le voile de la morale
"Un baiser à travers le voile"
Tiens revoilà Hugo !
Un p'tit cadeau du coin de mon bureau.
Premier Chattam, ou derniers Châtiments
Merci pour vos "compliments"
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Voilà un bien bon thriller à l'atmosphère irréprochable qui n'a pas boudé mon plaisir de lectrice un peu en berne.

Hugo vient de se faire quitter et il peine à se faire une place comme écrivain. Perdu, déprimé, mal dans sa peau, il répond à une annonce où une station de ski recherche un homme à tout faire pour la saison.

Pensant que ce travail au milieu de nulle part lui procurera un certain détachement avec ses problèmes, Hugo ne se doute pas qu'il vient d'ouvrir la porte des enfers. Surtout lorsque les employés de Val Quarios lui parlent du magicien diabolique Lucien Strafa reclus dans le manoir plus haut.

Huit-clos dantesque, L'illusion mise tout sur une ambiance tendue aux frontières de l'horreur et de la peur.

Efficace malgré quelques longueurs, je n'ai fait qu'une bouchée de ce livre que je recommande aux amateurs de frissons.
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Rien ne pouvait me faire plus plaisir qu'une histoire dans un hôtel perdu au milieu des montagnes !

On ne va pas le cacher, le synopsis fait de suite penser à Shining. Une ambiance qui est d'ailleurs totalement assumée par l'auteur puisqu'il y fait lui-même référence.
Sauf qu'ici on n'est pas vraiment dans un huis-clos. En effet, le récit se déroule en grande partie en extérieur, dans l'ensemble de la station de ski. La carte en début de livre est bien utile pour se repérer et visualiser l'emplacement des différents bâtiments.
Comme pour le signal, j'ai trouvé que la musique conseillée par l'auteur a son importance pour la lecture, surtout la BO de Doctor Sleep.

Dans ce roman, le groupe des quatorze personnages présents à Val Quarios est plutôt bien construit, notamment Lily, Jina et Hugo le protagoniste.
On va suivre ce dernier dans son nouveau job à la montagne où il va tenter de se reconstruire. Mais pourra-t-il supporter l'isolement pendant vingt semaines ? Surtout que d'étranges événements surviennent : une disparition inexpliquée, des visions horribles, des bruits angoissants qu'il entend... doit-il se méfier d'une personne du groupe ou est-ce le lieu qui est maudit ?

Au départ, on ne sait pas trop où Maxime Chattam veut nous embarquer.
L'histoire est très bien écrite et le décor prend forme assez lentement.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance, mais j'ai trouvé que l'ensemble manquait de scènes de tension comme Chattam sait si bien les décrire. C'est vraiment dommage !
Sur la totalité du roman, je n'ai repéré que trois passages vraiment haletants.
Hormis ces moments où le suspense était bien présent, j'ai lu le reste de manière assez contemplative puisqu'il y a beaucoup de descriptions.
Par contre, les passages « arachnéens » m'ont fait pousser des soupirs d'exaspération ! Selon moi, ils gâchaient à chaque fois l'ambiance oppressante qui s'installait, mais ce n'est que mon avis.
Le dénouement est bien ficelé sauf qu'il est en partie prévisible.

Bref, une petite déception même si j'ai pris plaisir à lire ce roman.
Avec un contexte angoissant tel que celui-ci, je m'attendais peut-être trop à un roman digne de la trilogie du Mal...
Je continue d'y croire !
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Hugo Chavaud, trentenaire, s'est fait larguer par sa copine il y a 3 mois.
Jeune écrivain sans talent, échoué, seul dans un appart qu'il ne peut plus assumer et complètement déboussolé, il cherche une solution pour se refaire une santé.
C'est en naviguant sur internet qu'il tombe sur une proposition de boulot saisonnier pour la période d'été. Une mission de cinq mois dans une station de ski perdue dans les Alpes. Une aubaine !

Sur place, une équipe de douze personnes l'attend pour remettre en ordre cette station, fermée l'été, avant la reprise des festivités hivernales.
L'équipe est composée d'anciens habitués et de quelques nouveaux. En l'espèce, deux femmes et Hugo.
Rapidement le protagoniste va percevoir des sensations étranges, une équipe hétéroclite où chaque personne va revêtir une part d'ombre, des bâtiments immenses où il est facile de se perdre, un manoir à distance de la station encerclée de barbelés, avec son châtelain confiné au passé mystérieux et enfin de curieuses découvertes.
Jusqu'au drame. L'une des saisonnières disparaît subitement sans laisser de traces..
Hugo va enquêter tout au long du récit pour essayer de comprendre ce qu'il est advenu de sa collègue avant de découvrir l'horreur.

Voilà donc le pitch du nouveau Chattam-King-Lovecraft !
Et oui, un hôtel perdu en pleine montagne ?
Une famille qui sert de gardiennage le temps de sa réouverture ?
Des événements étranges s'y déroulent et rendent fou le père de famille (Jack Nicholson) ?
Mais oui, « Shining » bien sûr !
Bon il est vrai que l'inspiration de Chattam s'arrête là. Il part ensuite dans des méandres très lovecraftiens. J'aurais des références de films à vous donner mais cela dévoilerait le final de l'intrigue. Je vais donc m'abstenir.
Notre héros à moitié en dépression va nous balader pendant des pages et des pages.
C'est long, laborieux, déjà vu, déjà lu et j'ai rapidement compris où nous emmenait l'auteur.
Bref, pour moi, une nouvelle déception qui confirme mes précédentes chroniques quant à un problème de renouveau, de fraicheur.
Dommage. le prochain peut-être ?

Bien à vous tous amis babéliens !
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Une petite station de ski familiale, hors saison, quelque part dans les Alpes, à trois heures de la gare la plus proche. Isolement total, que des montagnes et des forêts à la ronde. Une seule route tortueuse pour y accéder. Une petite annonce sur le net, pour un job d'été, pour une durée de cinq mois : après sa rupture amoureuse, c'est exactement ce dont a besoin Hugo. Il postule, il obtient le poste. À son arrivée, il fait la connaissance de ses collègues, certains saisonniers comme lui, d'autres employés à l'année depuis longtemps.

Un seul voisin : le propriétaire des lieux qui vit dans un chalet juste à côté mais qui n'en sort jamais. On n'y voit de la lumière que la nuit lorsqu'il ouvre ses volets qui restent fermés toute la journée. Une drôle de rumeur circule sur cet ancien magicien qui a tant fait parler de lui avant de s'isoler complètement du monde extérieur...

Autour de la station, Hugo découvre des guirlandes d'ossemments suspendues dans les arbres. Dans certains d'entre eux, des visages sont gravés dans les troncs. Un jour, il reconnaît celui d'Alice, disparue il y a quelques jours...

À l'intérieur des bâtiments, il entend des bruits de pas au-dessus de sa tête. Des ascenseurs, il entend des gémissements, des râles et des soupirs. À la piscine et dans les sous-sol, c'est une tarentule géante qu'il aperçoit... Sans compter que dans ces bâtiments, Hugo se perd tout le temps : il a l'impression que les lieux changent continuellement dans son dos...

Inutile de préciser que le contexte et l'atmosphère sont subtilement bien rendus. L'ensemble de la structure (à l'architecture hors normes), les montagnes, les forêts, les orages d'été sont bel et bien vivants et vous dévorent petit à petit au fil de la lecture. C'est sordide, lugubre, pas du tout rassurant, de plus en plus oppressant. Ajoutez à cela que l'auteur joue avec nos nerfs : entre illusions, rêves (ou plutôt cauchemars) et réalité, on ne sait pas toujours faire la part des choses au moment opportun. Ce qu'on prend pour acquis ne l'est plus forcément quelques pages plus loin, et l'auteur, de ce fait, réussit à nous déstabiliser avec brio.

Quant aux personnages, que dire ? Complexes, secrets et énigmatiques pour la plupart d'entre eux, plus volubiles pour quelques-uns. Hugo, en tant que personnage principal, est évidemment le plus abouti, d'autant que l'on suit l'intrigue toujours de son point de vue, et qu'il a une imagination retorse des plus débordantes. Les autres, en revanche, pour le bon maintien du suspense, ne se devoilent que petit à petit.

L'intrigue, construite autour de ces personnages et des lieux montagneux qui les entourent, est ficelée dans une sorte de vase-clos qui nous emprisonne nous lecteurs, tout comme Hugo. C'est glauque, oppressant, claustro à souhait, quelque peu angoissant.

Et pour une fois, le dénouement, dont je ne dévoilerai rien bien évidemment, m'a totalement conquise. D'habitude, c'est ce qui me déplaît grandement chez l'auteur : ses fins. Des quelques thrillers que j'ai lus auparavant, je n'en avais pas apprécié une seule, car soit trop tirée par les cheveux, soit trop vite expédiée ou encore qui laissent trop de questions. Ici, ce n'est peut-être pas celle attendue, mais elle surprend et a le mérite de suivre le cours de l'intrigue, d'autant que le côté "angoissant" est présent jusqu'au bout, et ce jusque dans l'épilogue.

J'ai retrouvé la plume très agréable de Maxime Chattam, toujours aussi recherchée, qui sait de quoi elle parle, tout en restant extrêmement fluide.

Pour ceux qui aiment à se faire peur, à qui l'horrifique, l'ésotérisme et le satanisme ne dérangent pas, foncez ! Il n'y a rien de sanglant, ni de violent. Ce sont les lieux et décors, les personnages, et l'ambiance menaçante qui rendent la lecture si inquiétante et si prenante à la fois. Et comme on ne s'en prend ni aux enfants, ni aux animaux, je m'en suis délectée !

Le meilleur thriller de Chattam que j'ai lu jusqu'à présent !
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Très mitigée, une fois de plus, et ça fait quelque années que je n'arrive plus à retrouver le Maxime Chattam qui me faisait hurler de peur la nuit, me réveillant en plein cauchemar après l'avoir lu. Je le trouve de plus en plus, si ce n'est mou, quelque peu tiède. Il y a des phrases qui m'ont fait écarquiller les yeux de stupeur tellement je ne m'attendais pas à ce que lui, précisément, les écrives : "Un écrin d'amour" lorsque le personnage prépare un dîner pour la femme dont il commence juste à tomber amoureux (Whhhaaaaat "Un écrin d'amour" sérieusement ?!?!?!) Et la femme en question qui le regarde en lui disant "Tu n'appartiens pas au monde, c'est le monde qui t'appartient " Non mais oh ?!?!? Plus dégoulinant tu connais ? Max steuplé !!!
Quid de l'auteur de la trilogie du mal ?
Enfin bref pendant les 3/4 du roman, j'avais l'impression d'être un louveteau, une nuit avec tous mes ptits camarades scout, autour du feu et qu'on me faisait peur avec des histoires d'araignées géantes, de portes qui grincent, de gémissements d'outre-tombe etc.
En revanche, les 100 dernières pages, soit le dénouement, est très intéressant, bien prenant et je ne m'attendais pas à ça du tout ! Donc il est là mon "mitigée" uniquement sur la fin qui est franchement très bonne et rattrape toutes le reste.
.
4ème de couv : Val Quarios, petite station de ski familiale qui ferme ses portes l'été. Ne reste qu'une douzaine de saisonniers. Hugo vient à peine d'arriver mais déjà quelque chose l'inquiète, le sentiment d'être épié, des visions qui le hantent...
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J'ai lu il y a une dizaine d'années les trois tomes de "La trilogie du mal" que j'avais appréciés, surtout le troisième. Et puis, je ne ressentais pas l'envie de revenir vers Maxime Chattam, devenant très difficile sur mes choix de polars et redoutant les scénarios d'horreurs clichés avec les incontournables araignées et les giclées d'hémoglobine trop prévisibles.

C'est le contexte montagnard de ce livre qui m'a ramené vers Chattam pour une lecture globalement positive sans toutefois un ressenti transcendant.

Au départ, de beaux décors de montagnes, largement décrits, très bien décrits, dans les premières pages, et puis, une fois sur le site, l'histoire met des pages et des pages pour se mettre en place. Elle est toutefois bien construite avec un suspense assez réussi jusqu'au bout mais, comme souvent dans ce genre de livres très longs, le dénouement est bref au moment où le lecteur apprécierait une vingtaine de pages supplémentaires.
Ou alors, une suite? Qui sait?

Maxime Chattam sait camper ses personnages, en donne des descriptions précises, avec détails morphologiques -- le visage de Max comparé à un relief montagnard -- les rend sympathiques lorsqu'ils doivent l'être, neutres pour ceux vers lesquels il ne souhaite pas trop d'intérêt de la part de ses lecteurs, mystérieux pour le héros invisible, appétissantes pour les filles, ainsi de suite.

Il sait construire une histoire élaborée qui gagnerait sans doute en densité avec moins de longueurs. C'est son choix de procéder ainsi, sans doute vit-il lui-même l'aventure de ses héros en l'écrivant, donc un peu de délayage parfois qui peut faire regretter une sauce plus consistante et plus épicée.

Je ne goûte pas du tout les références à Stephen King et à Shining, peu d'auteurs me semblent capables d'égaler le maître, donc le mieux est de le laisser dans sa sphère, même si elle a pu inspirer une autre oeuvre. Quelquefois, le plagiat devient flagrant, ce n'est pas le cas ici.

L'illusion me paraît donc un bon roman à classer plutôt dans le suspense psychologique que policier, il remplit son rôle de distraction efficace. Mais, pour revenir une nouvelle fois vers Maxime Chattam, il me faudrait un peu plus.
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Je ne sais même plus comment je me suis procuré ce livre… Je crois que je l'ai trouvé dans une boite à livre ou un achat dans un lot d'ouvrage.
J'aimais bien Maxime Chattam et puis... plus je lis ses romans, plus je me dis qu'il faut que j'arrête là.
L'illusion comme son nom l'indique n'est qu'une chimère sur le chef-d'oeuvre qu'aurait pu devenir ce livre, s'il y avait eue un peu de frayeur, de suspens, d'étonnement… un peu de… je ne sais pas moi, d'illusion… ou simplement un peu de magie…
Le livre qui m'incite à vous lire M. Chattam c'est « Que ta volonté soit faite », celui-là c'est une perle. Ce dernier je ne l'oublierais jamais il est gravé dans mon âme…

C'est pour cela que dans un temps lointain, ma route me ramènera à vous.

Bonne lecture !
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