J'ai tellement apprécié "le rêve Botticelli" du même auteur que j'ai eu besoin de me plonger dans "la passion Lippi" que j'aurais sans doute dû lire avant d'un point de vue chronologique mais cela n'a en rien gâché ma lecture.
Dans cette biographie romancée, on voit naître le peintre Lippi. Avec lui, on se retrouve à Florence au début du XVème siècle et c'est avec un réel plaisir qu'on est immergé dans ce monde si éloigné du XXIème sièlce.
Non seulement on vit la naissance de l'artiste peintre reconnu en tant que tel mais aussi on découvre un homme amoureux de la vie qui croque à pleine dents les joies de la vie et donc va transgresser les règles et usages .
Ce peintre, qui deviendra le maître de Botticelli nous est présenté comme un personnage qui est parfois décrié mais qui a trouvé tout de suite ma sympathie ! Ses oeuvres sont décrites avec finesse et nous incitent à aller visiter Florence mais aussi Spolète.
A travers Lippi, on va également apprendre à mieux connaitre la famille Medicis et ses rivalités.
Si certains critiquent le style de Sophie Chauveau, je dois avouer que moi, je n'y ai pas prêté attention, j'ai lu avec émotion et passion .
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" le 10 octobre 1469, Lucrezia, Filippino, Diamante, Sandra et Pierre de Médicis portent en terre Filippo Lippi, l'artsite rebelle, le plus gentil des insolents. le plus tendre des débauchés. Voyou des princes ! Prince des voyous."
Prince des voyous mais surtout artiste de génie.
Enfant des rues, on peut dire que Lippi eut de la chance...ou un sacré talent qui le mena sur les chemins de la gloire ! Recueilli par Cosme de Médicis qui le protégea toute sa vie durant, Lippi fut placé au couvent des Carmes, et devint l'élève de Guido di Pietro qu'on surnommera plus tard Fra Angelico, peintre talentueux et dominicain à l'âme généreuse.
Mais les bonnes âmes qui l'entourèrent ne purent rien faire contre la nature rebelle et peu " catholique" du jeune Lippi.
Moine défroqué, habitué des bordels et des tavernes, Lippi mènera une vie dissolue.
Pour autant, il sait se faire aimer et puis, il a un talent fou et une audace incroyable qui rendent ce personnage attirant et estimable.
Cette biographie romancée et très vivante de Sophie Chauveau est la première d'une trilogie s'intéressant à trois peintres d'exception de la Renaissance italienne: Lippi, Botticelli et de Vinci. Je ne connaissais pas Fillipo Lippi. C'est chose faite !
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vie romancée d'un grand peintre florentin du XVe siècle.
vie extrêmement agitée qui commence mal mais qui va
sans doute bien se terminer : à lire.
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J'ai lu ce roman, et non seulement a cause des inexactitudes historiques mais aussi la redondance des évènements je suis assez déçue. de plus je trouve que l'auteur emploie un vocabulaire vraiment trop anachronique par rapport à l'époque, en-effet elle utilise des mots que l'on ne peut uniquement utiliser pour décrire un contexte plus tardif (ex: leitmotiv).
Je me suis beaucoup ennuyé jusqu'à plus de la moitié même si la seconde partie m'a quasiment captivée.
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Aborder la vie d'un peintre, ici florentin et du XIVe siècle, dans un format biographique mais romancé, est une entreprise risquée : si le fil historique est connu, quels détails et péripéties appartiennent à la réalité et quels autres sont de l'ordre de la fiction ? À moins d'être historien de l'Art, féru de peinture italienne ou de se lancer dans une étude plus poussée, la lectrice néophyte que je suis n'a pu trancher… Bien obligée donc de prendre les anecdotes narrées avec précaution.
Une vie haute en couleurs en tout cas que celle de Filippo Lippi, d'orphelin à protégé de Cosme de Médicis, de prêtre à père de famille, d'anonyme à peintre célèbre… En tout cas, chanceux dans ses aventures plus que mouvementées !
Deux regrets et une demi-déception : petite déception car j'aurais aimé lire un peu plus d'analyse de son oeuvre - et pas seulement des avis littéraires à l'emporte-pièce ; et deux francs regrets : que l'auteure n'ait pas cité ses sources (toujours utiles pour aller plus loin) et que les tableaux évoqués ne soient pas cités (des petites notes de bas de page n'auraient pas mangé de pain…) J'aurais aimé pouvoir admirer son Annonciation, avec la si belle, la si jeune et la si nonne Lucrezia !
J'ai eu la chance de lire cet ouvrage lors d'un séjour à Florence : la lecture et la découverte de la ville se sont enrichis l'une l'autre.
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