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3,76

sur 496 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai tellement apprécié "le rêve Botticelli" du même auteur que j'ai eu besoin de me plonger dans "la passion Lippi" que j'aurais sans doute dû lire avant d'un point de vue chronologique mais cela n'a en rien gâché ma lecture.
Dans cette biographie romancée, on voit naître le peintre Lippi. Avec lui, on se retrouve à Florence au début du XVème siècle et c'est avec un réel plaisir qu'on est immergé dans ce monde si éloigné du XXIème sièlce.
Non seulement on vit la naissance de l'artiste peintre reconnu en tant que tel mais aussi on découvre un homme amoureux de la vie qui croque à pleine dents les joies de la vie et donc va transgresser les règles et usages .
Ce peintre, qui deviendra le maître de Botticelli nous est présenté comme un personnage qui est parfois décrié mais qui a trouvé tout de suite ma sympathie ! Ses oeuvres sont décrites avec finesse et nous incitent à aller visiter Florence mais aussi Spolète.
A travers Lippi, on va également apprendre à mieux connaitre la famille Medicis et ses rivalités.
Si certains critiquent le style de Sophie Chauveau, je dois avouer que moi, je n'y ai pas prêté attention, j'ai lu avec émotion et passion .
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" le 10 octobre 1469, Lucrezia, Filippino, Diamante, Sandra et Pierre de Médicis portent en terre Filippo Lippi, l'artsite rebelle, le plus gentil des insolents. le plus tendre des débauchés. Voyou des princes ! Prince des voyous."

Prince des voyous mais surtout artiste de génie.

Enfant des rues, on peut dire que Lippi eut de la chance...ou un sacré talent qui le mena sur les chemins de la gloire ! Recueilli par Cosme de Médicis qui le protégea toute sa vie durant, Lippi fut placé au couvent des Carmes, et devint l'élève de Guido di Pietro qu'on surnommera plus tard Fra Angelico, peintre talentueux et dominicain à l'âme généreuse.

Mais les bonnes âmes qui l'entourèrent ne purent rien faire contre la nature rebelle et peu " catholique" du jeune Lippi.
Moine défroqué, habitué des bordels et des tavernes, Lippi mènera une vie dissolue.
Pour autant, il sait se faire aimer et puis, il a un talent fou et une audace incroyable qui rendent ce personnage attirant et estimable.

Cette biographie romancée et très vivante de Sophie Chauveau est la première d'une trilogie s'intéressant à trois peintres d'exception de la Renaissance italienne: Lippi, Botticelli et de Vinci. Je ne connaissais pas Fillipo Lippi. C'est chose faite !
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C'est avec beaucoup de plaisir que je me suis immergée dans cette fresque florentine du 15ème siècle au côté de Filippo Lippi.Du petit souillon aux pieds cornus découvert par Come Medicis, au plus grand peintre de Toscane qu'il est devenu, Sophie Chauveau nous dépeint un personnage attachant par la pureté de ses sentiments, son espieglerie,ses réactions enfantines mais aussi sa profondeur et son humanité.D'un caractère bien trempé il ne se laissera jamais dompter même s'il accepte quelques concessions dans la mesure où elles lui permettent d'avancer vers la liberté sans renier ses valeurs.Il est le petit prince des prostituées auprès desquelles il puise la tendresse dont il a été privé sans oublier les plaisirs charnels dont il est avide, mais il devient aussi le prince des plus grands par son talent qui éblouit les plus fins connaisseurs dés son plus jeune âge.Ses amours sont toujours entières et passionnées et seuls son coeur et son pinceau guident sa vie,l'un et l'autre étant indissociables.
Non seulement ce roman donne envie de faire ses valises pour Florence mais il donne aussi des fourmis dans les doigts en titillant l'envie de manier le pinceau et jouer avec la lumière et les pigments de toutes couleurs!
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J'ai découvert Sophie Chauveau et sa trilogie sur les artistes mythiques de la Renaissance italienne par la fin et le tome sur Léonard de Vinci. J'avais beaucoup aimé cette biographie romancée et c'est avec plaisir que j'ai commencé La passion Lippi.
On retrouve les mêmes qualités dans ce tome : l'autrice a l'art de rendre vivant cet artiste, sa passion, ses tourments et son quotidien. On partage son apprentissage en tant que moine, ses doutes et ses amitiés (Fra Angelico entre autres!).
Lippi est admirable, non seulement pour ses oeuvres, mais aussi pour la transformation qu'il a apporté à la peinture : les petits artisans exploités auparavant gagnent grâce à lui un statut d'artistes.
Un petit bémol toutefois: la narration à la troisième personne crée une distance avec les personnages qui ne m'a pas vraiment permis d'avoir une réelle empathie envers eux.
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vie romancée d'un grand peintre florentin du XVe siècle.
vie extrêmement agitée qui commence mal mais qui va
sans doute bien se terminer : à lire.
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Avec sa trilogie – qui commence par cette Passion Lippi, se poursuit avec le Rêve Botticelli et s'achève par L'Obsession Vinci –, Sophie Chauveau ne parle pas d'art au sens strict : elle parle de ceux qui le font en racontant leur histoire.
Son style mesuré évoque ici un peintre florentin du Quattrocento, Filippo Lippi, dont la vie, pour l'époque, est quelque peu dissolue, mais n'en est pas moins un peintre d'excellence, qu'il transmettra plus tard à son élève Botticelli, chez qui l'on retrouvera ces mêmes figures féminines au regard vague et mélancolique.
On suit donc cet artiste rebelle à sa condition de religieux, dans une Florence en pleine effervescence artistique.
Et comme il ne s'agit pas là d'un cours magistral, une proximité s'installe au fil de la lecture avec un homme dont les tableaux ornent désormais les plus grands musées du monde. Proximité rassurante qui sonne le glas du savoir austère. L'auteure devient ainsi une passeuse, maintenant, comme tant d'autres, le lien entre les siècles. Car on ne saurait, à moins de se condamner à la stérilité créatrice, faire table rase du passé en matière d'art…
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J'ai lu ce roman, et non seulement a cause des inexactitudes historiques mais aussi la redondance des évènements je suis assez déçue. de plus je trouve que l'auteur emploie un vocabulaire vraiment trop anachronique par rapport à l'époque, en-effet elle utilise des mots que l'on ne peut uniquement utiliser pour décrire un contexte plus tardif (ex: leitmotiv).
Je me suis beaucoup ennuyé jusqu'à plus de la moitié même si la seconde partie m'a quasiment captivée.
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Tout ceci est raconté avec facilité par Sophie Chauveau qui nous décrit bien la vie dans la belle Florence de la Renaissance. C'est une ville que je ne connais pas et elle m'a vraiment envie d'y faire un tour.
Aussi ce que j'aime dans les biographies romancées comme celle-ci c'est que ça me donne toujours envie, lorsqu'elles sont bien écrites, de poursuivre ma découverte du personnage et de l'époque où se déroule l'action. Dans le cas de la Passion Lippi, j'ai très envie d'approfondir mes connaissances dans la fameuse famille Médicis, qui m'intrigue énormément.
Ce roman donne aussi envie d'aller dans un musée et de s'asseoir pour contempler les oeuvres des grands maîtres, j'ai trouvé très intéressant de découvrir le processus de création, la fabrication des pigments, la réflexion avant de s'attaquer à l'oeuvre.
La fin du roman donne vraiment envie de poursuivre avec la suite le Rêve Botticelli.


Je conseille ce livre parfait à lire au soleil pour tout ceux qui aime l'art et la Renaissance.
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Aborder la vie d'un peintre, ici florentin et du XIVe siècle, dans un format biographique mais romancé, est une entreprise risquée : si le fil historique est connu, quels détails et péripéties appartiennent à la réalité et quels autres sont de l'ordre de la fiction ? À moins d'être historien de l'Art, féru de peinture italienne ou de se lancer dans une étude plus poussée, la lectrice néophyte que je suis n'a pu trancher… Bien obligée donc de prendre les anecdotes narrées avec précaution.
Une vie haute en couleurs en tout cas que celle de Filippo Lippi, d'orphelin à protégé de Cosme de Médicis, de prêtre à père de famille, d'anonyme à peintre célèbre… En tout cas, chanceux dans ses aventures plus que mouvementées !
Deux regrets et une demi-déception : petite déception car j'aurais aimé lire un peu plus d'analyse de son oeuvre - et pas seulement des avis littéraires à l'emporte-pièce ; et deux francs regrets : que l'auteure n'ait pas cité ses sources (toujours utiles pour aller plus loin) et que les tableaux évoqués ne soient pas cités (des petites notes de bas de page n'auraient pas mangé de pain…) J'aurais aimé pouvoir admirer son Annonciation, avec la si belle, la si jeune et la si nonne Lucrezia !
J'ai eu la chance de lire cet ouvrage lors d'un séjour à Florence : la lecture et la découverte de la ville se sont enrichis l'une l'autre.

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Ce livre n'est pas récent, mais j'ai découvert Sophie Chauveau et comme j'aime l'univers de la peinture, j'ai eu envie de m'y plonger…Je n'ai pas été déçue, on entre de plain pied dans la période de la Renaissance, avec le peintre Filippo Lippi. Enfant perdu, fait moine par nécessité, peintre génial, né et enterré à Spolete , il a passé une grande partie de sa vie à Florence où il a mené une vie de débauche, assidu de bordels et de beuveries. Ami de Cosmes Médicis, grand amoureux de l'art qui l'a recueilli et protégé toute sa vie durant , il invente une nouvelle manière de peindre.Belle épopée au coeur du15e siècle, ce roman historique de près de 500 pages se dévore avec plaisir.
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