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3,76

sur 493 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La passion Lippi de Sophie Chauve est une biographie romancée d'un peintre du XVe siècle, Filippo Lippi. Une biographie trop romancée à mon goût, même s'il reste le plaisir d'en apprendre plus sur le Quattrocento.

Cosme de Médicis rencontre un jeune garçon, surdoué du dessin et de la peinture. Il le prend sous son aile. Filippo Lippi est confié aux Carmes et étudie avec Guido. Mais c'est un drôle d'enfant, pas vraiment fait pour être moine. Mais quand on est pauvre, que faire d'autre ?

Après avoir lu La passion Lippi, je me suis précipitée sur Wikipédia avec comme effet une forte envie de retourner à Florence et au musée des Offices. J'ai aussi eu les réponses à certaines questions. le livre mêle fiction et réalité et parfois ça coince : manque de logique. J'ai toujours un peu de mal avec les biographies romancées.

Il m'a également manqué de la lumière dans ce livre, celle que les tableaux inspirent ; j'y ai trouvé surtout de la boue, celle qui colle aux pieds des personnages et à leurs esprits.

Lien : https://dequoilire.com/la-pa..
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Toscane, 1414.
Cosme de Médicis a vingt-cinq ans lorsqu'il revient chez lui à Florence pour se marier, après avoir passé deux années à entre Venise et Bruges. La vie de couple l'ennui. Il aime se promener, errer dans la ville, rencontrer du monde, voir ses amis. En arpentant les rues de Florence, il croise des funambules, des jongleurs, des magiciens, des acrobates, des artisans. Puis, un jour, il y a cet enfant hirsute, aux pieds couverts de corne, qui griffonne à même le sol, une fresque remarquable. Impressionné, Cosme lui propose de lui faire rencontrer un grand peintre. C'est son grand ami : Guido di Pietro. L'enfant s'appelle Filippo Lippi. Il est orphelin et deviendra un grand artiste de la Renaissance italienne.

Sophie Chauveau a écrit beaucoup de romans, notamment des romans historiques. "La passion Lippi" fait partie de la trilogie florentine et en est le premier tome. J'ai décidé de me plonger dans cette oeuvre suite à mes vacances en Toscane, impressionnée par l'art que j'ai découvert à Florence. Si je connais plusieurs peintres et sculpteurs, Filippo Lippi reste pour moi un mystère. Ce roman est l'occasion de découvrir l'artiste et d'en savoir un peu plus.

Si son génie est découvert lorsqu'il est encore très jeune, Lippi devient successivement moine, libertin et rebelle. Pourtant, son oeuvre est conséquente et les commandes ne cessent d'augmenter. Pour se donner du courage, il connaît la boisson, les maisons closes. Il est provocateur, exigeant. Il fréquente d'autres grands noms comme Donatello. Il est proche de la grande famille des Médicis et aura, plus tard, comme élève un autre grand artiste : Sandro Botticelli. Après sa période de formation, sa vie dépravée entre Florence et Padoue, il épouse Lucrezia qui lui donne un fils.

Avec cette biographie romancée et très documentée, l'auteure nous emmène à Florence au temps de la Renaissance. C'est une ville en pleine effervescence. Peintres, sculpteurs et autres artisans se diversifient. C'est la ville de l'art. C'est aussi le temps des grandes constructions. Des bâtiments grandioses et des quartiers entiers se construisent sous la demande de la famille Médicis qui veut faire de Florence le berceau de l'art.

On suit ainsi Lippi sur plusieurs décennies depuis sa vie d'orphelin à celle au sein de l'Eglise, également auprès de son enseignant en dessin. Puis, on l'accompagne au fil des années au coeur de son entourage proche, entre créations et addictions.

Lippi était un homme qui se voulait libre, et qui a révolutionné le monde de l'art en Italie puis dans le monde.

Malgré quelques longueurs, j'ai trouvé cette lecture vraiment enrichissante avec laquelle j'ai passé un très bon moment.
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Quelle incroyable vie que celle de Fra Filippo Lippi ! Moine mais pas saint pour autant, Lippi apparait comme un personnage attachant par certains côtés, et antipathique par d'autres. Et pourtant, soyons honnête : je me suis un peu ennuyée pendant les 300 premières pages du livre (qui en compte 480).

Cette première partie présente néanmoins l'avantage de nous faire découvrir la société italienne du XVème siècle ainsi que la vie et les moeurs des peintres De La Renaissance. Si l'on passe les anachronismes et les erreurs historiques, on y apprend notamment que la plupart des peintres italiens, contrairement à Lippi, préfèrent les hommes (ce sera le cas de Botticelli). On y apprend aussi que les femmes servant de modèles pour les tableaux et les représentations de Vierges Marie n'étaient autre que des prostituées choisies dans le bordel le plus proche ; tableaux et représentations adorés ensuite par les fidèles venus honorer la Sainte Vierge dans les églises.

Les oeuvres peintes par Lippi sont plutôt bien décrites mais on déplore toutefois l'absence d'illustrations. du coup, je n'ai eu qu'une envie une fois le bouquin fini : chercher toutes les oeuvres de Lippi pour pouvoir retrouver celles décrites par l'auteur !

La midinette fleur bleue que je suis a préféré la seconde partie consacrée à la grande histoire d'amour de Lippi avec Lucrezia, qui lui inspira la plupart de ses toiles. Et là, avouons-le, Sophie Chauveau a une manière de décrire et de raconter l'amour et le désir de l'autre que peu d'auteurs ont. J'étais tout simplement scotchée au livre et je ne m'en détachais qu'à grand peine. Il y a une telle intensité dans son écriture ! Des sentiments si vrais, si profonds que ça ne peut être que du vécu. J'en reste encore toute retournée rien que d'y penser..

Lien : http://mademoisellechristell..
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Le récit que fait Sophie Chauveau de la vie de Fra Filippo Lippi est assez différent de ce que je trouve sur le Net. Cela me trouble.

Il reste cependant qu'il fut un protégé de Cosme de Médicis, qu'il fut recueilli par un couvent de Carmes et devint moine par nécessité. Bien que moine, il fréquenta beaucoup les prostituées parmi lesquelles il choisit ses modèles pour les madones comme c'était l'usage. Jusqu'au moment où devant faire un triptyque dans un couvent de femmes, il demanda à choisir un modèle parmi les nonnes. Mais un lien amoureux naquit entre eux et la demoiselle fut enceinte. Filippo l'enleva, il se cachèrent car Filippo risquait la mort. C'est Cosme de Médicis qui demanda au pape Pie II d'intervenir, celui-ci les releva de leurs voeux. Lippi changea le statut des artistes, il fut le maître de Botticelli, et de son propre fils Filippino.

Je n'ai pas aimé autant ce roman que je m'y attendais et n'être pas sûre de ce que dit l'auteur me déçoit aussi. du coup je ne sais pas si je dois lire ses autres biographies de peintres.
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Je connaissais très peu la vie de Filippo Lippi contrairement à d'autres artistes plus connus comme Da Vinci, Botticelli ou Brunelleschi. En découvrant l'ouvrage de Sophie Chauveau, le lecteur fait la connaissance de ce moine libertin à la personnalité explosive et partant un peu dans tous les sens. Il aime l'art comme les femmes et passe d'un sentiment à un autre.
Dans ce livre, toute la renaissance florentine est présente: les Médicis et tous ses membres les plus influents au fil des pages, le contexte politique et religieux, la vie économique de l'époque sans oublier toute la dimension financière valable également pour les artistes.
L'auteur nous dresse un beau portrait, quoique peut-être un peu romancé de ce personnage haut en couleur, en revanche j'aurais aimé que les procédés et les techniques de l'artiste soient davantage mis en avant au détriment de ses relations et conflits avec les autres artistes de son temps comme Masaccio ou son maître Guido. A lire tout de même !
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Si seulement j'avais eu ce livre entre les mains il y a 20 ans, peut-être aurais-je réussi l'examen d'un cours d'histoire de l'art consacré au Quattrocento ? Certes, à l'époque je m'y étais intéressée mais les oeuvres d'un Fra Filippo Lippi, d'un Masaccio, d'un Fra Angelico, Brunelleschi, Uccello, Donatello, Botticelli,... faisaient partie d'un catalogue ardu à apprendre et à retenir. le fait d'avoir prêté une vie, romancée s'entend, à tous ces artistes, me les a rendus proches, vivants, et leurs oeuvres plus accessibles. Je me suis plongée avec délices dans la fameuse encyclopédie en ligne (dans un premier temps) afin de les retrouver, de voir à quoi pouvait bien ressembler Lucrezia, ce qu'avaient accompli les Médicis pour l'essor de Florence, ce que représentait ce début de Renaissance pour le commun des mortels aussi. Pour tout ça, je remercie Sophie Chauveau, dont le roman, malgré quelques lenteurs dans la première partie, est passionnant, à l'instar de la vie des Lippi et de toute cette époque. Je pense d'ailleurs entamer très prochainement le rêve Botticelli (se lirait-il comme une suite?)
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Bien que comportant des erreurs et des inexactitudes sur le contexte historique et les personnages, le roman de Sophie Chauveau n'en est pas moins agréable à lire. Les personnages y sont attachants et on passe un agréable moment en leur compagnie. Une entrée en matière plaisante ( à défaut d'être rigoureuse) dans les premiers temps De La Renaissance italienne. Contrairement à l'avis de 'Sandrine57' je trouve que le style de Sophie Chauveau (bref, vif, presque brutal) sert à merveille la personnalité bouillonnante du Peintre Fra Lippi.
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Ouvrage tout jauni tellement il est resté longtemps dans ma PAL sans être jamais sélectionné. Reliquat de ma période "Renaissance", ce premier tome de la trilogie "Le siècle de Florence" par Sophie Chauveau, fait partie des derniers livres achetés à l'époque et toujours à lire.

Son titre, loin d'être trompeur, synthétise parfaitement le sujet de "La passion Lippi". Enfant des rues, aussi farouche que sale, Lippi est rapidement repéré par Cosme de Médecis grâce à son talent révolutionnaire pour l'époque. Ami et protégé des prostituées, il entre dans les ordres monastiques, seule manière pour lui d'entreprendre son apprentissage des arts. C'est dans ce grand écart perpétuel entre la rue et la religion, la liberté et le dogme, le plaisir et l'ascétisme que Lippi va devenir l'un des plus grands artistes de son époque.

Si c'est avec beaucoup d'entrain que je me suis lancé dans ce livre (notamment pour enfin le consommer après une bonne dizaine d'années dans ma bibliothèque), le style de Sophie Chauveau m'a peu à peu épuisé. Tellement las sur la fin qu'il a fallu me forcer à aller jusqu'au bout. Pourtant, le contenu est intéressant bien que largement romancé. J'ai notamment pu faire des liens avec la "Saga des Médicis" de Sarah Frydman puisque le présent roman fait la part belle à cette fameuse famille italienne. de même, la fin m'a tout de même donné envie de lire la suite, que je n'ai pas, "Le rêve Botticelli". A voir en fonction de mon ressenti à la lecture du dernier tome, qui lui m'attend fermement, consacré à "L'obsession Vinci".

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Fra Fillipo Lippi aura connu un destin hors du commun. Découvert enfant mendiant dans les rues de Florence par Cosme l'ancien au début du 15ème siècle, il va devenir, par son talent et son originalité, le peintre adoré des florentins et des Médicis.
Guido di Pietro sera son maître officiel et respecté, mais il subira également l'influence du bouillant Masaccio qui est en train de révolutionner la peinture religieuse traditionnelle avec ses incroyables fresques de la Chapelle Brancacci !
Pourtant, Fillipo Lippi, ordonné prêtre, a une vie de débauché. Il fréquente les filles de mauvaise vie, boit plus que de raison et séduit la nonne qui sert de modèle dans le couvent où il réalise un triptyque sur la vierge.
Lucrezia, c'est son nom, tombe rapidement enceinte, obligeant les deux amoureux à fuir et se cacher afin d'éviter la sentence appliquée en pareil cas : la condamnation à mort.
Il faudra toute la diplomatie et l'influence des Médicis pour les sortir de ce mauvais pas et persuader le Pape de les relever de leurs voeux.
Entre ses excès de boisson et ses allers-retours dans les bras des filles de joie, Fillipo Lippi et Lucrezia s'aimeront avec passion et auront deux enfants.
Mais un drame fatal se prépare dans la relation passionnée mais adultère que Fillipo Lippi va entretenir avec la Dame Orsini, à Spolète où il reste de longs mois pour peindre, à cinquante ans passés, l'ensemble de la cathédrale.
Cette oeuvre sera saluée par Botticelli qui verra là l'empreinte d'un grand maître…que le sieur Orsini enverra passer de vie à trépas !
Sophie Chauveau a écrit une oeuvre extrêmement bien documentée qui a peu à voir avec un roman traditionnel. Pour cela, Il aurait fallu sentir le flot des mots nés de sentiments forts cascadant au fil des chapitres et le personnage de Fillipo Lippi s'y prêtait à merveille. Mais n'est pas Irving Stone qui veut…
La plume de Sophie Chauveau semble souvent retenue parfois forcée et pas toujours convaincante. En fait, ce livre est une excellente biographie d'abord destinée aux amateurs d'art italien De La Renaissance dont je fais partie. Et vous ? Si votre réponse est « oui » ou « moi aussi », je vous invite à lire cet ouvrage sans tarder !

Michel Ange, octobre 2004
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La biographie romancée de Fra Lippi peintre italien que personnellement je neconnaissais pas.
Mon avis est assez mitigé...Certes la vie de Lippi, enfant des rues, moine libertin et peintre de génie est intéressante mais elle aurait pû être passionnante sans le style de l'auteure. Sophie CHAUVEAU écrit un peu comme on parle. Les phrases sont courtes, hachées. Cela rend la lecture très rapide mais ne permet pas de vraiment s'attacher aux personnages.
A lire pour l'Art, la Renaissance italienne et Florence.
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