Ce n’est pas la taille qui fait la vaillance.
- J’en ai jusque-là des baies, des noix et des champignons.
- C’est bon les champignons !!
- La première fois, oui, la deuxième fois, ça va encore, la troisième, ça commence à être difficile… Mais au bout de la vingt-cinquième, c’est carrément écœurant.
Certains parlent de destin, il y en a qui accablent la chance, ou les autres. Mais la vérité, c’est que la vie qu’on mène est toujours celle qu’on a choisie.
On a dit, écrit, raconté, chanté beaucoup de choses à notre propos. Le plupart totalement fausses, une chose, toutefois, est vrai… Rien n’est plus difficile que de tuer un dragon.
Certains parlent de destin, il y en a qui accablent la malchance, ou les autres. Mais la vérité, c’est que la vie qu’on mène est toujours celle qu’on a choisie.
On a toujours le choix. Du jour où on naît jusqu'à celui de sa mort, la vie tout entière n'est qu'une succession de choix.
Je te rappelle que ce n’est pas la taille qui fait la vaillance...
- Parce que j’avais vraiment le choix ?
- On a toujours le choix. Du jour où on naît jusqu’à celui de sa mort, la vie tout entière n’est qu’une succession de choix.
Au commencement était la main de Rong Dhärn.
Créatrice de toute chose, accoucheuse du monde, mère de tous les êtres vivants.
De ses doigts naquirent les cinq espèces qui se partageraient le monde.
Les hommes dans leurs cités.
Les nains dans les montagnes.
Les elfes dans les vallées.
Les orcs dans les plaines.
Les dragons dans les airs.
A chacune de ces créatures vivantes elle donna un premier-né.
Héros de son peuple, incarnation de sa race, il lui revenait la charge de le gouverner, et de lui montrer la voie de la sagesse et de la prospérité.
C’est bien connu, les dragons connaissent les langages de toutes les créatures vivantes.