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3,97

sur 126 notes
Je ressors très étonnée de cette lecture, dans le bon sens du terme.
Les sentiments ressentis au fil de ce premier tome ont différé, de la quasi hilarité lors de certains passages ou Alice découvre sa capacité et cherche à en connaître les limites; puis l'affliction et la tristesse, le dégoût lors des moments ou elle comprend l'ampleur de ces actes et en subit les conséquences.
Alice est loin d'être une fille sympa, elle est même méchante, pourtant elle peut ressentir des sentiments, mais elle sait qu'elle doit les étouffer dans l'oeuf, elle est destiné à autre chose, elle est le chevalier blanc de l'apocalypse.
Tout a été prévu par son créateur, chaque étape est nécessaire. Bientôt elle rencontrera ses frères.

Cette saga de 5 tomes est une très belle surprise pour l'instant.
J'ai été étonné de la découvrir au rayon ado de ma médiathèque.
L'écriture est intelligente, le vocabulaire riche.
L'auteure fait appel à de très nombreuses références littéraires, historiques, mythologiques.

Je me jette sur le deuxième tome avec faim et avidité.


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Je n'ai pas du tout accroché, et pourtant le concept me plaisait beaucoup et j'étais à deux doigts de prendre les quatre autres tomes, mais j'ai peur que même si le narrateur change, je n'arrive toujours pas à rentrer dans l'histoire. Pourtant je suis curieuse de savoir comment va se dérouler le reste de l'histoire et encore plus de savoir comment les quatre chevaliers se réuniront et ce qu'ils accompliront ensemble. Alors peut-être un jour me déciderais-je à poursuivre mais pas dans l'immédiat.

Alice, le personnage principal, est en grande partie responsable du fait que je n'ai pas accroché à Apocalypsis. Je n'ai réussi à avoir aucune empathie pour elle, ou alors à de très brefs moments. Elle est beaucoup trop froide, prétentieuse et hautaine. Il m'est arrivé d'apprécier des personnages de la sorte, mais le texte ajoute encore plus à ces aspects de sa personnalité. le vocabulaire est pédant à certains moments. le tournure de phrase alourdissent le récit… Et la méchanceté gratuite… Intelligence ne rime pas forcément avec cruauté pourtant… Les seuls instants où j'ai apprécié Alice, c'était avec son père ou Virgile. de trop brefs moments.

Un autre point que je n'ai pas apprécié se réfère à un moment « clé » dans la vie d'Alice. Son créateur décide de lui inculquer une leçon par rapport à une erreur qu'elle a commise. Jusque là, rien de gênant. C'est plus le choix de la « punition » que j'ai trouvé gratuite et tout à fait hors de propos. Je ne sais pas si je suis la seule à avoir ressenti cela ou même penser cela, mais il y avait trente six mille façons de faire passer le message à Alice, alors pourquoi ce choix ? Je ne sais pas, mais cela m'a dérangé..

Le personnage de la mère d'Alice est aussi très agaçant, voire détestable. le pire étant la révélation de ses pensées... Les camarades féminines de classe d'Alice sont aussi décrites comme des rebuts. C'est à croire que la gente féminine n'a aucune gloire à tirer de son existence. Seuls les hommes semblent obtenir un peu de grâce… Et encore, il y a deux ou trois spécimens dans le roman qui sont détestables à souhait.

C'est probablement toute cette négativité, ce déversement de cruauté qui font que ce roman a été difficile à apprécier. Je n'ai rien contre ce genre d'univers pourtant, j'en ai même apprécié des plus noirs que celui-là… Et j'avoue que j'ai aimé certains passages, et le style de l'auteur aussi, malgré les quelques petits points négatifs cités au dessus. J'aurais probablement aimé que l'histoire soit plus étoffée, qu'on en apprenne plus, que tout ne se déroule pas aussi vite, que les épreuves d'Alice ne s'enchaînent pas comme cela, qu'elle puisse avoir une ancre à laquelle se raccrocher autre que son « créateur »… Peut-être aussi que suivre dès le départ les quatre chevaliers en même temps, en alternant les narrateurs avec les chapitres auraient été plus palpitants… Je suis assez fan de ce genre de récit où il y a une « équipe ». Les interactions entre un groupe de narrateurs sont pour moi très intéressantes. Et du coup, je suis assez agacée de ne pas avoir apprécier ce tome car il me prive de cela, de voir les quatre cavaliers en action, ensemble…
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Un premier tome qui intrigue. Certes Alice agace un peu, ses parents également, mais on se demande où on va. C'est plutôt bien écrit, on s'amuse pas mal, c'est assez cynique dans l'ensemble.
C'est un bon premier tome, qui, pour ma part, m'avait donné envie de lire la suite. Et j'ai eu raison, car les tomes suivants sont saisissants de finesse et d'intrication de scénarios. Dommage que le dernier ne soit pas à la hauteur... :/
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Une véritable surprise qui prenait la poussière sur l'une de mes étagères. Je m'étais procuré ce livre il y a de cela un petit moment, attiré par la promesse du titre et du résumé. Je suis comblé !

Une pentalogie annoncée, pour nous présenter les différents cavaliers de l'Apocalypse (aux nombres de 4 comme vous le savez) et leur mission, qui s'amorce avec "Cavalier Blanc : Alice".
Bien que ce soit un roman classé "adolescents", Eli Esseriam a cassé bon nombres de codes propres à ce genre. Ici, l'héroïne n'est pas une lycéenne banale vouée à sauver le monde, c'est un jeune fille froide, cynique, intelligente et dotée d'une culture encyclopédique, qui s'est toujours sentie spéciale et différente. Pas non plus de romance à multiples partenaires et son lot d'hésitation, désir inassouvi, tromperie ou encore d'amour niais à la Roméo & Juliette (oui, j'ai toujours eu du mal avec cette histoire usée jusqu'à la trame, désolé !). Encore moins de diarrhée mythologique avec un panel de créatures légendaires nous côtoyant, nous pauvres mortels banals (ça fait du bien une auteure qui concocte ses romans dans d'autres moules que ceux émoussés par les autres).

Bien que le livre ne dépasse pas les 238 pages, l'histoire est plutôt riche. Riche du parcours atypique d'Alice. Au fur et à mesure du récit, elle prend conscience de son don et l'exploite, le teste, fait des erreurs, etc.
J'avoue que je m'attendais à une histoire douceâtre et un peu niaise, dénaturant le concept des "Cavaliers de l'Apocalypse" comme a pu le faire Stephenie Meyer en "castrant" ses vampires, leur limant les crocs pour en faire de gentils toutous (dire que j'avais adoré ses romans...je me demande ce qu'il m'arrive ?!). D'autant que je n'avais encore jamais vu ou lu d'histoires se centrant autour de ces cavaliers bibliques, je ne les avais tout au plus que croisé dans une série le temps d'un épisode ou entraperçu dans un roman, à peine mentionnés. Au final, Eli Esseriam nous offre un univers dur et réaliste. Mais je ne développerais pas plus pour ne rien spoiler.

Le seul regret peut-être, c'est qu'elle tombe un peu vite et facilement dans l'éternel caricature du lycée. En même temps, c'était le lectorat qu'elle ciblait : les lycéens, je suppose. N'y-a-t-il pas un certain masochisme à se rappeler constamment à quel point le lycée peut-être un Enfer ? Mais j'aimerais bien un jour tomber sur un lycée qui ne ressemble pas aux autres dans mes lectures. Car au fond, s'il y a bien une chose interchangeable dans ce genre de livre, c'est le lycée et son image.

Je ne sais pas si je parlerais de coup de coeur. Par moment, Alice m'a un peu agacé comme Aaron a pu l'agacé, elle, au début avec cette manie de partir dans des digressions encyclopédiques, et ce, bien que ce soit intrinsèque (et hop ! un mot que j'utilise jamais de placé ! (désolé, petit challenge personnel :) ) à son personnage. Mais ce premier tome m'a agréablement surpris et je suis tenté de découvrir ce que nous réserve Edo, le cavalier rouge.

En fin de compte, ce qui risque le plus m'énerver avec cette saga, c'est que je sens que je vais devoir m'acheter quatre livres de plus ! Comme si j'en avais pas assez chez moi vierges de toutes lectures ! Il faut vraiment que j'arrête les séries littéraires...
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Alors là, je dois dire que j'ai été très agréablement surpris par cette oeuvre, je dirais même plus, je me suis pris une claque (et des claques comme ça, j'en redemande).
Première surprise, la classification du livre. Apocalypsis est censé être un récit pour "adolescents"!? Et bien, soit l'éditeur s'est trompé, soit ils ont enfin compris qu'adolescent ne rime pas forcement avec niaiserie et/ou bit-lit (et je précise que je n'ai rien contre la bit-lit).
Ici, tout ce qui en temps normal, est censuré dans ce genre de récit, y est décrit, et tout ce qui s'y trouve normalement, n'y est pas...du moins, est esquivé intelligemment. Ainsi, pas de trio amoureux et autres "fan service" du même genre, très en vogue en ce moment dans la littérature pour ado'.
Eli Esseriam maîtrise bien son récit et malgré la petite taille du livre (238 pages) tout y est expliqué, du moins, l'essentiel, à savoir, le personnage d'Alice et son inévitable destin de cavalier (blanc) de l'apocalypse. J'ai dévoré ce livre en un après-midi et pourtant, lorsque je l'ai refermé, je n'avais aucunes questions en tête, aucunes frustrations car le récit est complet.
Evidemment le livre se termine sur un abominable (dans le bon sens) cliffhanger car ce tome n'est que le premier des quatre qui présentent chacun, UN cavalier de l'apocalypse. L'histoire devrait se finir dans un cinquième tome ou tous les personnages se retrouveront pour un final qui s'annonce énorme.
Ce qui est sûr, c'est que je vais lire la suite, en espérant évidemment que les autres tomes soient aussi bons que celui-ci, car j'ai vraiment a-do-ré!
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Je ne dirais pas qu'il s'agit ici d'un coup de coeur, je me réserve le loisir de lire les autres tomes pour voir s'ils sont aussi bon que ce premier !!! et seulement s 'ils sont à la hauteur de mes attentes, je dirai que c'est un coup de coeur... J'ai vraiment aimé, l'approche par l'auteur de l'Apocalypse par des chemins détournés devraient être une vraie réussite... enfin ça commence bien avec ce tome 1...

Nous avons ici le récit d'Alice Naudin une jeune fille de 17ans. Elle a obtenu 164 au test de QI, 4 points de plus qu'Einstein, 1 de moins de Mozart. Elle n'a pas d'amis et elle a analysé ce fait et elle en déduit que c'est à cause de son intelligence. Elle n'est pas grande gueule, n'a jamais flirté avec un garçon. Elle n'est pas violente. Elle n'est pas laide, mais plutôt jolie. Et elle ne dore presque jamais.
Elle a été adopté par ses parents, mais elle les aime très très fort.
Un soir Alise joue au échec avec son père, elle va se retrouver dans un monde de chaos. Cela c'est produit à l'instant ou elle avait en main le chevalier blanc de son jeux d'échec. Elle se retrouve sur un cheval blanc avec une arme dans les mains.

Les recherches d'Alice sur les chevaliers de l'Apocalypse :
Le Blanc – le premier : le lion est celui qui provoque l'arrivée du cavalier blanc
Le Rouge : Semble représenter ma violence, le sang versé, la brutalité. Il apparaît parfois torse nu, le corps robuste et l'épée au poing
Le Noir : Censé être la famine, la disette. Voyage avec le séjour des morts et porte une balance
Le Verdâtre : Représente la pestilence et la maladie, génère la mort.
Les chevaliers de l'Apocalypse sont chargés d'exécuter la sentence du jugement dernier !!!

Le personnage d'Alice est complexe, elle se veut une jeune fille ordinaire avec un don extraordinaire. Mais elle reste tout de même une fille fragile dans un corps de chevalière de l'Apocalypse. Elle devient forte même si depuis qu'elle est toute petite elle sait qu'elle est adulte. Mais ses dons vont lui jouer de mauvais tours, elle va le payer et elle le payera très cher !!!
J'ai super aimé l'humour de la jeune femme, j'ai beaucoup rigolé et je trouve qu'elle aborde la vie d'un coté que j'aime copieusement.

J'ai franchement hâte de lire les 3 autres tomes pour pouvoir découvrir les autres chevaliers et enfin connaître les aboutissants de cette saga qui s'annonce fascinante et très bien conçue.
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Alice a 17 ans et c'est une surdouée.
Ho, ce n'est pas pour se vanter, c'est juste l'énoncé d'un fait, indéniable. Alice est un génie, elle le vit très bien, merci pour elle.
C'est sûr qu'avec cette condition, elle se sent en décalage par rapport aux autres personnes l'entourant. Ce n'est pas spécialement désagréable, étant donné qu'elle est supérieure à celles-ci. Là encore, ce n'est qu'une constatation scientifique et froide. Comme Alice, en fait.
Elle est cartésienne, pragmatique et logique. C'est pour ça que, bien qu'étant étonnée au début, elle va vite se calmer et voir son nouveau pouvoir d'un oeil mathématique et rationnel.
Ce don incroyable ? Plier quiconque à sa volonté.
Un mot, une phrase prononcée devant quelqu'un, et Alice devient la plus grande marionnettiste du monde.
C'est grisant, et surtout, incroyablement pratique !
Mais tout pouvoir s'accompagne de responsabilités, et la jeune fille va rapidement faire les frais de cette découverte incroyable et morbide.

Bon, je vais essayer d'écrire cette chronique sans trop m'emballer, mais je sais que j'aurais du mal, étant donné que ce livre est juste un énorme coup de foudre.
Par quoi commencer ?

La plume de l'auteur, tout simplement enchanteresse.
Le style, mais surtout l'utilisation de la langue française est un pur délice. Les phrases chantent dans notre tête, le vocabulaire danse pour former des chapitres entiers qui vont ravir les amoureux des mots.
Le livre dans son intégralité est une ode à ceux-ci, et je me suis retrouvée complètement séduite par tout ce que l'auteur nous offre ici.
Honnêtement, je ne trouve pas mes mots pour vous exprimer ce que cette lecture a pu me faire ressentir, rien que par son écriture. En tout cas, elle m'a fait fondre, m'a totalement conquise, et durant la grande majorité du récit, mon visage a affiché un sourire béat. Pour un peu je me mettais à ronronner de bonheur.

L'histoire maintenant.
Déjà, je trouve le fond furieusement original. Quatre jeunes, à travers le monde, de culture, religion, éducation différente, vont apprendre qu'ils sont les quatre Cavaliers de l'Apocalypse.
Sérieusement, je trouve ça génial comme base pour une histoire !
Ici nous avons donc Alice, jeune fille au génie tellement grand qu'il en devient presque effrayant. Elle a une mémoire exceptionnelle, tout ce qu'elle voit ou entend est gravé à jamais en elle. Elle a également des aptitudes innées, comme avec les instruments par exemple. Il lui suffit d'en voir un pour savoir de quelle façon en jouer à la perfection.
Comme si tout cela n'était pas assez étrange, voilà qu'une sorte de pouvoir fait son apparition : il lui suffit de faire la simple suggestion à quelqu'un pour que la personne s'exécute.
Grisant, n'est-ce pas ?
Sauf que ce don est à double tranchant. Imaginez : il lui suffit de dire à quelqu'un "Vas-y, exprime le fond de ta pensée !" pour savoir TOUT ce que cette personne a toujours pensé d'elle.
Imaginez maintenant que, par exemple, cette personne soit sa mère.
Je trouve ça horrifiant.
Elle va devoir apprendre à faire face à ce pouvoir, à le gérer, en même temps que ses mots, qui sont devenus des armes d'une puissance dévastatrice.

Concernant son destin de Cavalier Blanc de l'Apocalypse, c'est une voix qu'elle identifie comme étant celle de sa conscience, qu'elle entend lors de certaines "absences" qu'elle a.
Elle apprend ainsi que sa route sera semée d'embûches, de sacrifices et de pertes, mais qu'elles seront toutes nécessaires à son ascension.
Des paroles que l'on rattache inévitablement à la plupart des religions, prônant souvent l'abandon de soi.
Mais bien que le fond de l'histoire soit teinté de religion (après tout, nous parlons ici de l'apocalypse dans le sens Biblique), celle-ci n'est pas trop présente, et laisse la part belle au côté humain et à la touche fantastique du récit.
Car, bien qu'elle soit très différente des autres jeunes de son âge (et même de la majorité des adultes) et bien que dotée de pouvoirs dépassant l'entendement, Alice n'en reste pas moins humaine, et au fil des épreuves que la vie mettra sur son chemin, la jeune fille se découvrira parfois des sentiments, des émotions dont elle ne se savait pas capable. Si variées et si riches, elles se rejoindront toutes dans la douleur, et c'est d'elle qu'Alice découvrira sa force et sa vraie nature.

C'est un livre sombre et menaçant, parfois très dur dans certaines scènes, très poignant et touchant dans d'autres.
En tout cas, il m'a véritablement secouée, et je ne sais pas si il peut vraiment laisser le lecteur indifférent.
Je l'ai dévoré d'une seule traite, étant incapable de le refermer avant de l'avoir terminé.
C'est un pur régal, un récit qui prend aux tripes et au coeur, qui nous montre l'horreur triste et épouvantable que peut receler l'âme humaine, mais arrive à la sublimer grâce à un style unique mêlant fluidité, clarté et sophistication.
Porté par un personnage comme vous n'en avez jamais vu, bourré de charisme et à la fois proche et très éloigné de nous, ce livre se juche directement sur mon podium de 2011.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Une lecture au rythme impressionnant, fluide et sans lenteurs superflues. L'auteur nous propose un récit à la première personne, et nous allons cohabiter avec Alice, au caractère bien trempé, dure et pourtant fragile, pleine des certitudes de son âge, mature et cependant si incomplète.
La grande force de l'auteure selon moi est sa connaissance de la nature humaine et très surement de l'adolescence en particulier, le cynisme de certains dialogues ou de certains débats intérieurs avec cette absence d'empathie assumée est assez fascinante je trouve (j'ai lu dans une bio de l'auteur qu'elle travaillait en milieu hospitalier...).
Autre point fort, cette constance à nous instruire sur l'histoire, la philosophie ou bien la psychologie, ce qui rend le moindre dialogue où débat intérieur intéressant à suivre.
Je me suis surpris à méditer sur certaines des idées abordées dans ce livre, j'ai aussi particulièrement apprécié certains dialogues comme cet échange avec le petit autiste, alors oui disons le, j'ai littéralement dévoré ce premier tome et je passe à la suite sans attendre.
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Pour un premier livre, c'est bon. C'est même très bon. C'est magique. J'ai commencé ce livre en début d'après midi pour le terminer en fin de soirée. Et j'ai juste envie de lire la suite. D'en apprendre plus sur les Cavaliers de l'Apocalypse.

Ce thème a l'air d'être à la mode (surtout depuis que les Maya ont choisi décembre 2012 comme date de la fin du monde) mais il est traité d'une manière très originale dans cette série. Chaque tome est consacré à un cavalier, à son histoire. Dans celui-ci nous découvrons le Cavalier Blanc. C'est une jeune fille de 17 ans. Elle est belle, surdouée, froide, cynique, logique et pragmatique. Elle analyse chaque situation comme le ferait un logiciel ou un robot. Elle n'éprouve que très peu de sentiments, mais elle ne se sent pas flouée pour autant. Non, parce que la miss sait qu'elle est très largement supérieur au reste de la plèbe.

"Cela doit être très reposant, parfois, d'être une personne lambda, destituée de toute responsabilité, lovée dans l'ignorance de tout ce qui se joue dans des sphères plus élevées. Pour la première fois, je les regarde avec une sorte de jalousie contenue. La fin du monde, pour eux, se définit par une mauvaise note en latin, déchirer son pantalon au niveau des fesses ou se faire larguer devant tout le monde dans la cour du lycée." -- Alice


Elle n'a que très peu de considérations pour les autres élèves du lycée qu'elle fréquente ou pour les gens en général. Alice a ses propres priorités. Néanmoins, elle est légèrement bouleversée lorsqu'elle comprend qu'elle est l'un des quatre cavaliers de l'Apocalypse. Cela ne l'étonne pas plus que ça, mais elle est perturbée car elle ne sait pas trop ce qu'On attend d'elle. Il lui faut apprendre et cela fait bien longtemps qu'elle n'a pas eu besoin d'apprendre quelque chose. Elle est tellement douée qu'il lui suffit de regarder un violon pour savoir en jouer, pareil pour n'importe quel autre instrument de musique. Or là, on lui confie un don. Un pouvoir immense et il lui faut apprendre à le maîtriser, à l'utiliser de la meilleure manière possible.

Ce don, c'est celui de la persuasion. Il lui suffit de demander quelque chose à quelqu'un pour que cette personne le fasse, aussi débile soit l'action (comme se mettre un gloss dans le nez !). Personne ne peut résister à son "charme". Pas même un certain Virgile qui ose s'approcher de Miss Perfection. Mais Virgile, comme Eric, Aaron ou les parents d'Alice font partis de son apprentissage. Apprentissage qui est assez original. Alice va devoir apprendre à ses dépends à quel point son pouvoir peut être ravageur.

Au cours de ma lecture, j'ai pensé à d'autres oeuvres. Comme La Nuit des Enfants Rois de Bernard Lentric. J'y voyais des similitudes entre Alice, surdouée froide et très objectives, et deux personnages de ce roman. Ils sont également surdoués, capable du meilleur comme du pire. Capables d'une Apocalypse.
J'ai aussi pensé à un film de 2008 : Les Cavaliers de l'Apocalypse. Ce film m'avait marquée et j'ai été étonnée de trouver des similitudes entre les cavaliers du film et ceux présentés par Eli Esseriam. Mais pour le moment, le livre et le film sont totalement différents et quelque chose me dit qu'il s'agira là de leur seul point commun.

En conclusion, une série qui mérite largement d'être lue. Bien qu'Alice, le personnage principal de ce premier roman, puisse vous décourager de poursuivre. En tout cas, moi, je vais me procurer la suite et la lire !!

Lien : http://plaisirsdelire.blogsp..
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Mon avis : Une saga en cinq tomes, le premier nous présente Alice, le cavalier blanc de l'apocalypse, c'est une jeune fille surdouée qui à dix ans avait déja un quotient intellectuel de 164.4 c'est à dire un point de plus qu'Einstein et un de moins que Mozart.
C'est une enfant adoptée avec des parents aimants mais qui se sont toujours posé des questions sur son absence de sentiments et son extréme froideur. Son existence se voit bouleversée par l'arrivée de ses pouvoirs surnaturels

Alice est une âme sombre, tourmentée, sans pitié, cynique et si on s'arrête à notre première vision du livre, on ne peut que la détester. Même si on ne lui octroie aucun sentiment humain, elle se rend vite compte qu'elle n'est qu'un produit préfabriqué au destin déja écrit : tuer et seulement épargner 144 000 âmes au moment du jugement dernier.
On va la suivre dans son quotidien familial et scolaire

Un livre Young Adult d'une violence psychologique inouie, une violence des mots, des actes, un cynisme poussé à son paroxysme. Une lecture pouvant rivaliser avec bon nombre de thrillers car quand vous refermez le livre, vous restez abasourdi. Alice est une atrocité pourtant contrairement à bon nombre de personnes qui l'ont détestée, moi je l'ai adorée .... il faut croire que je suis donc cynique, froide, dure et sans pitié !

Une mention spéciale pour l'auteur de ce livre qui a su manier l'humour, la dérison mais avec une violence des mots et une certaine réalité qui peut choquer. Dans les premières pages, elle nous décrit une cour de lycée avec objectivité et réalisme :

- Les premiers de la classe
- Les faux rebelles
- Les poupouffes , subtil métissage de pimbêche et d'idiote
- Les fausses gothiques
- L'élite ... la boucle parfaite, le sourire étincelant, leur serre-tête haute couture ne sert pas à grand chose puisqu'il ne sert rien ...
Etc ....

Bravo Mme Eli Esseriam, je suis conquise par votre plume, certains passages m'ont fait mourir de rire. Une écriture, un ton qui gifle, qui claque, un humoir noir très noir et une fin terrible et insoupçonnable qui se termine par un rictus.

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