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3,62

sur 427 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après avoir lu ce roman vous ne verrais plus d'un bon oeil l'ami imaginaire de votre enfant.

Christopher et sa mère Kate, vivent galère sur galère. Après le suicide de son mari, Kate s'embarrasse d'un petit ami violent, Jerry, qu'elle fuit après un geste de trop.
Elle emménage dans la petite ville de Mill Grove.
Kate pensait trouver la paix et la tranquillité jusqu'à ce que Christopher disparaît.
Aucune trace de lui pendant 6 jours. Celui ci réapparaît sur le bord de la route. Mais pas seul. Il chuchote seul avec quelqu'un que lui seul voit. Fait des chose que lui seul comprend. Changer. Plus intelligent. Tout à un prix. Une mission: construire une cabane avant Noël. Mais dans quel but.

Second roman de stephen Chbosky, premier dans le genre horreur-terreur. Il vous donnera des sueurs froides
L'auteur nous fait passer du monde réel au monde imaginaire, et on y croit. On plonge dans un univers grandissant, devenant de plus en plus anxiogène. Où le jeune Christopher, 7 ans, porte le poids de la survie de sa mère et des habitants, du pouvoir et de course poursuite contre un ennemi : « la dame qui siffle ».
e seul bémol est l'âge des enfants et leurs actions, ne concorde pas.
Malgré tout l'action va monter en puissance. L'histoire va vous subjuguer. Mais malheureusement la fin n'a pas été à la hauteur de mes espérances. Ça part à gauche et à droite pour finir sur une histoire avec un fond de religion.
Les question sont :
Lisons nous un livre pour sa fin?
Une fin ratée, peut-elle nous faire oublier une histoire qui nous a tenu en haleine?
Je ne pense pas
L'ami imaginaire de Stephen Chbosky, fera parti de mes coups de coeur de cette année.
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Avant ce livre, je voyais l'ami imaginaire comme le Hobbes de la bédé "Calvin & Hobbes", né de l'imagination d'un gamin de 6 ans.

Ou comme celui qu'une personne en situation de handicap mental que je croisais en achetant mon journal et qui parlait à son ami "Luc", lui demandant s'il voulait une boisson alors qu'à côté de lui, c'était le vide.

Rien de grave, donc. Mais depuis que j'ai lu ce roman, je me pose bien des questions.

Joe Hill, fils de Stephen King, a dit de ce roman d'épouvante que "Si vous n'êtes pas renversé par les 50 premières pages, il faut aller consulter" et je vais aller consulter parce que les 50 premières pages ne m'ont pas renversées, mais après, j'ai été culbutée de tous les côtés.

Ce roman aurait pu être écrit par le King lui-même car les ambiances et les atmosphères sont dignes de lui. le lecteur est happé dans le récit et passera par plusieurs stades de frayeur, de peur, d'épouvante, de tensions…

Pas de frayeurs au point de finir sous le lit, mais la plume de l'auteur est telle que tout son récit est réaliste en plus d'être angoissant.

La force tient dans deux choses : sa manière de nous raconter l'histoire et dans ses personnages, nombreux, qui apportent chacun une pierre à l'édifice. Et ses différents personnages sont réussis, mon faible allant à la bande de copain (Christopher, Special Ed, Matt & Mike).

Par contre, la bande de copains n'est peut-être pas assez exploitée à mon sens, j'aurais aimé retrouver l'amitié des gosses dans ÇA (Stephen King) car ils avaient tout de la bande des ratés ou dans la série "Stranger Things" mais ici, c'est Christopher le personnage central et ses potes passeront donc au second plan (mais ils ont leur place aussi).

Attention, Stephen Chbosky ne plagie pas Stephen King, il s'en inspire pour mieux s'en détacher. Même si les thèmes fondateurs et habituels du King sont présents (amitié, traumatismes enfantins, fantastique, autre-monde, parents qui sont à côté de leurs pompes pour l'éducation de leurs gosses, critique de l'Amérique puritaine, religieuse, de l'Amérique tout court…), Chbosky monte son plat qui lui est propre et sa cuisine sera différente du King.

750 pages, faut savoir tenir le rythme, surtout quand, à un peu plus de la moitié, l'auteur engage déjà ses personnages dans un combat dantesque. Là, on se demande ce qu'il va bien pouvoir faire sur 400 pages pour nous tenir en haleine…

J'ai craint à un moment que le soufflé ne retombe mais non, l'auteur a su réamorcer la pompe à suspense pour nous relancer dans l'histoire avec un coup de pied au cul en prime.

Je ferai ma chieuse en me permettant de dire que 50 pages de moins auraient évité que le lecteur ne s'essouffle sur le combat final qui dure, qui dure… Jamais contente, en effet. Si l'auteur termine trop vite, on criera "chiqué" car trop facile et quand il prend le temps de faire durer pour que ça reste du fantastique "réaliste", ça râle dans les chaumières.

Ce roman fantastique, c'est une expérience à lire, un roman à découvrir, un roman qu'il faut ouvrir en se laissant emporter par l'autre monde, celui de l'imaginaire, qui ne l'est pas tant que ça. C'est un roman qui se visualise tout en se lisant, tant tout est bien détaillé.

Ce n'est pas non plus qu'un roman fantastique et d'épouvante, il va plus loin que ça, il explore des thèmes qui nous sont connus (manipulations des masses, religion, croyances, différences de classes, violences contre les enfants) tout en nous emmenant dans un monde inconnu, en passant par une forêt où les cerfs foutent les jetons.

Faut absolument plonger dans le monde de Christopher, que ce soit le vrai ou l'imaginaire et aller à la rencontre du gentil monsieur et de la dame qui siffle…

PS : Encore un roman découvert et lu à cause (grâce ?) d'une chronique de Yvan du blog ÉmOtionS… On va finir par croire qu'il me sponsorise ! Ben non, c'est juste un affreux tentateur qui sait y faire pour nous donner envie de découvrir certains romans plus que d'autres. Yvan, tu m'énerves !!! mdr

2h17. C'est l'heure
Tout ira bien, le gentil monsieur veille…
Si je renverse un cerf, je serai sauvé…
Ne pas s'endormir…
Arrête de l'aider ! Ne quitte pas la rue, tu vas mourir.
Si je renverse un cerf, ça sera un signe, Dieu faites que je renverse un cerf…
Dieu est un assassin…
Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Stephen Chbosky est également l'auteur du roman « le monde de Charlie » (The Perks of being a wallflower), dont j'avais adoré la version cinématographique, ainsi que la bande originale avec l'excellente musique de David Bowie.

Le récit démarre en compagnie de Christopher et de sa mère Kate, qui emménagent dans la petite ville de Mill Grove. Un bled perdu en Pennsylvanie qui devrait leur permettre d'échapper à Jerry, le dernier conjoint particulièrement violent de Kate. Un jour, le petit Christopher disparaît dans la forêt environnante pour ne réapparaître que six jours plus tard. Incapable d'expliquer ce qu'il lui est arrivé, il paraît cependant différent. Outre son niveau scolaire qui monte en flèche alors qu'il avait d'énormes difficultés d'apprentissage, il semble également être revenu avec… un ami imaginaire !

Commençons par le positif…et il y en a ! J'ai adoré les 400 premières pages de cette histoire de disparition d'un gamin dans la forêt. Les personnages sont divinement brossés et foncièrement attachants. Stephen Chbosky s'avère de surcroît un conteur hors pair qui parvient à tenir le lecteur en haleine à la frontière de la réalité et de l'imagination. Un pur bonheur !

Par contre, et c'est là qu'arrive le « mais », j'ai commencé à avoir un peu de mal avec le récit au moment où le côté fantastique prend de plus en plus d'importance, sans oublier les nombreuses redondances qui font qu'on tourne un peu en rond entre le monde réel et le monde fantastique dans un affrontement entre le Bien et le Mal qui tire en longueur. N'étant pas friand du genre fantastique, je suis probablement la principale cause de ce manque d'enthousiasme lors du final car le monde imaginaire inventé par l'auteur est indéniablement l'une des grandes forces de ce roman qui débute comme un conte à l'ambiance oppressante pour terminer en véritable livre horrifique.

Bref, si vous êtes fans de fantastique, de grosses briques (750 pages !) et de Stephen King (désolé pour le pléonasme avec la grosse brique) : foncez !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Un roman fort en suspense et intrigue, un roman qui vous paralyse dès les 100 premières pages.

Une mère et son fils en cavale trouvent refuge dans la petite communauté de Mill Grove, en Pennsylvanie.

Mais dans ce havre de paix, le petit garçon disparaît.
Quand il émerge de la forêt six jours plus tard, il a l'air indemne.

Lui seul sait que quelque chose a changé.
La voix du bois est dans sa tête et lui dicte une mission.
S'il ne lui obéit pas, sa mère et tous les habitants de Mill Grove risquent son courroux…

🎭 Entre la réalité et l'imaginaire il n'y a qu'un pas, qu'un chemin, il n'y a qu'un fil qui tient.

J'ai tellement été transporté par l'histoire que je me suis prise toute seule dans le jeu, c'était fou, terrifiant et presque dingue !

J'ai été touché par les personnages, par cet enfant, cette détresse et par cette précarité. J'ai aimé m'immiscer au sein de cette famille..

Soyons honnête l'auteur se joue de nous et nous balade entre une histoire fantastique et entre une réalité forte ! J'ai longtemps été berné par l'histoire et je me sens tellement coupable de ne pas avoir sorti ce roman plus tôt de ma PAL !

900 pages à découvrir, une lampe bien allumée 😨
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Il y a assurément un petit quelque chose du King dans cet Ami imaginaire. Stephen Chbosky fait appel au fantastique avec ce petit Christopher qui disparaît subitement dans la forêt qui borde sa maison. Six jours plus tard, le petit garçon retourne chez lui, presque comme si de rien n'était. Que s'est-il passé? Qu'a-t-il vu? Ce qui est sûr c'est qu'il n'est plus le même…

Cette grosse brique de près de 800 pages en grand format nous entraîne dans une sorte de réécriture d'Alice au pays des merveilles mais dans une version beaucoup moins gentille. Christopher va découvrir qu'il existe un monde parallèle au nôtre, un monde imaginaire dans lequel on peut aller à sa guise si l'on respecte bien sûr certaines règles.

Il est clair qu'en ouvrant ce roman je ne m'attendais pas à aimer autant Christopher, un petit garçon attachant, avec lequel la vie n'a pas été très tendre jusque là. Sa relation avec sa mère est très belle et constitue l'un des piliers du roman.

Il faut bien sûr accepter cette part de fantastique assez importante avec ce livre qui nous balade d'un univers à l'autre. Il y a cette histoire de « gentil monsieur » que seul Christopher semble voir. Pendant longtemps, on se demande d'ailleurs s'il n'est pas tout simplement schizophrène à imaginer toutes ces choses. le roman prend cependant un tour inquiétant et angoissant, devenant de plus en plus sombre.

Cependant, Si ce n'est pas un coup de coeur c'est parce que l'auteur multiplie les rebondissements vers la fin du roman (et j'avoue avoir eu un peu de mal à suivre). J'ai néanmoins apprécié les différents twist auxquels je ne m'attendais pas du tout! Il faut également souligner la force d'écriture de l'auteur. Les pages défilent et on a qu'une envie: savoir si ce que vit Christopher est réel ou pas, si ce gentil monsieur existe vraiment. Bref, le mystère est total pour le plus grand plaisir du lecteur!

Avec « L'ami imaginaire », Stephen Chbosky se fait une place de taille dans l'univers du fantastique!
Lien : https://carolivre.wordpress...
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L'ami imaginaire un pave de plus de 980 pages et je l'ai lu sans (presque) le lâcher. Attention reference à Stephen King donc passez votre chemin si cela n'est pas votre style de lecture ... L'histoire est sympa : Christopher et sa mère s'enfuient en Pennsylvanie, Christopher est dyslexique, on se moque souvent de lui à l'école et puis un jour il parle à des nuages visages, qui le mènent au bois Mission Street où il disparaît pendant 6 jours à l'endroit même ou 50 ans plus tôt un enfant prénommé David à lui aussi disparu, quand il réapparaît Christopher à changé ...

Qu'est-il arrivé à Christopher dans les bois lors de sa disparition ? Pourquoi doit-il construire une cabane dans les bois ? Qui est le gentil monsieur avec qui il parle et que personne ne voit à part lui ? Qui est la dame qui siffle ? Au début, j'ai eu beaucoup de mal trop de personnages interagissent de plus ou moins loin avec Christopher pour son bien ou pas et on plonge dans le fantastique, on vague entre le monde réel et le monde irréel avec lui, on voit les gens se transformer pour être d'un coté ou d'un autre . D'accord au passage, on note quelques petits travers des enfants qui sortent en pleine nuit sans jamais (ou presque) se faire prendre, le bien, le mal, la religion peuvent aussi rebuter certains et il faut avouer aussi que le livre aurait pu être réduit de plus d'une centaine de pages, la fin se fait attendre, c'est looong et certaines révélations m'ont surprise pas du genre : " je ne m'y attendais pas" mais plus : " un ? " (surtout pour la femme qui siffle) Son gros défaut avoir mélangé trop de style et puis une erreur qui commence à devenir récurrente dans les livres même si l'amour que se porte Christopher et sa maman est jolie les personnages (leurs histoires) sont survoles du coup, on ne s'attache pas aux personnages à aucun personnage ... Ce livre n'est pas un coup de coeur me concernant mais une jolie decouverte .
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😨UN AMI QUI VOUS VEUT...😱
Kate a fui un ex violent avec son fils Christopher et débuté une nouvelle vie à Mill Grove, une petite bourgade de Pennsylvanie, idéale pour se cacher. Mais quelques jours après leur installation, le petit garçon de 7 ans disparaît dans la forêt...
Après 6 jours d'angoisse, il est retrouvé mais prétend ne se souvenir de rien.
Il ne peut rien dire à sa mère ni au shérif.
Il ne peut pas parler de ce qui lui est arrivé.
Tout le monde le prendrait pour un fou.
Personne ne comprendrait.
Qu'un gentil monsieur invisible lui parle.
Qu'un gentil monsieur lui a confié une mission.
Et que s'il ne s'en acquitte pas, toute la ville va mourir....

Attention, un Stephen peut en cacher un autre ! Un peu comme les trains 😉! Et ce Stephen va vous percuter de plein fouet comme un TGV fou ! Dès le début de ce pavé de presque 1000 pages, on retrouve l'atmosphère propre aux romans du King : une ville américaine où il fait bon vivre, des enfants a l'âme pure et innocente....une apparence de tranquillité nimbée d'un mal être indéfinissable.... Puis Chbosky, comme son maître King, fait monter l'angoisse. Christopher est-il fou comme l'était son père ? Ou le Mal est-il à l'oeuvre à Mill Grove ?

Comme chez King, ce sont les enfants qui sont chargés de défendre le sort de l'humanité et l'on suit avec fascination cette histoire complètement fantasmatique. Alors certes, il faut accepter de se laisser embarquer dans le game et on ne vous cache pas que la fin a un peu heurté notre sens cartésien... Mais si vous êtes prêts pour un bon gros flip angoissant et si vous voulez retrouver vos peurs d'enfants, foncez ! A lire dans la nuit de préférence, seule à la maison 🤣
Il vous tente ?
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Christopher est un petit garçon en fuite avec sa mère. Il fuit une vie où sa mère était battue. Sa mère et lui essaient de se reconstruire mais ils ont peu de moyen ils se retrouvent sans logement et sans job. Comme si cela ne suffisait pas, Christopher est différent des autres enfants : il n'arrive pas à 'étudier, il souffre de dyslexie. Tout bascule le jour où Christopher disparaît dans la forêt ... Et là tout change : il comprend tout, sa maman gagne au loto mais en contrepartie une mystérieux voix/personnage lui parle.

Cela m'a beaucoup fait penser à Stephen King, cela aurait pu être un livre écrit par le grand maître.
Toutefois à certains moments, c'est confus, tu te perds dans le récit. Qui sont les gentils? Qui sont les méchants? Qui est avec qui et qui fait quoi?
C'est plus que fantastique quand je suis perdue ;)
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Un roman hommage à Stephen King, un pavé de 750 pages sans temps mort !
Quelle imagination ! On plonge dans cet univers plutôt sombre, happé par l'histoire et tourmenté par toutes sortes d'émotions.
C'est très visuel, comme si on y était !
Un roman fantastique très convaincant !
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grosse influence de Stephen King; beaucoup d'imaginaire et des personnages bien campés, mais arrivée vers les pages 500 j'ai ressenti une certaine lassitude.On finit par se lasser du "gentil monsieur" ou de "la dame qui siffle" .Dommage mais une intrigue plus concentrée et un nombre de pages réduit auraient fait de ce bon roman un très bon roman.
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