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3,63

sur 426 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'était pourtant bien parti : Christopher, 7 ans, commence une nouvelle vie dans une nouvelle ville avec sa Maman, qui fuit un concubin violent. Alors qu'il tente de s'intégrer au mieux à son nouvel environnement, il disparaît brusquement ; quand il réapparaîtra, au bout de 6 jours, sa vie ne sera plus jamais la même...
On est clairement dans une ambiance à la Stephen King, avec le gentil petit garçon et sa mère-courage, le shérif humain et juste, le vieux monsieur protecteur, et les forces du Bien et du Mal qui entament une énième lutte. J'ai aimé cette incursion chez les petites gens des petites villes (ici en Pennsylvanie), qui lorgne du côté de Springsteen, et qui permet aussi à l'auteur de dépeindre une Amérique névrosée, violente, bigote et hypocrite. Pendant les 2/3 du livre, j'étais plongée avec ravissement dans cette histoire. Mais je me suis trainée sur le dernier tiers : Chbosky a étiré son dénouement sur plus de de 300 pages, rendant sa construction incohérente (fantastique ou pas, il faut quand même maîtriser son intrigue), et m'égarant par moments ; j'avais hâte d'en terminer. Cependant, la dernière page est géniale !
Par ailleurs, j'ai été très sensible au style : l'auteur écrit comme s'il s'adressait à de grands enfants -et c'est plutôt agréable d'être pris par la main et de se laisser entrainer dans une histoire étrange. Avec son ton enveloppant et doux, c'est un peu comme si le livre dégageait une odeur de barbe-à-papa ou de pop-corn caramélisé, et cet aspect régressif m'a beaucoup charmée.
Tout n'est donc pas à jeter dans ce roman mal proportionné qui, à mon sens, aurait été plus réussi s'il avait été allégé de 250 pages (sur ses 980).
Ce qui démontre, une fois encore, que ce n'est pas la taille qui compte.
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J'ai été happé dès le début par des protagonistes et des personnages secondaires profondément travaillés et attachants. J'ai adoré cette bande de potes qui m'a rappelé le club des ratés de "Ça" du King. Malheureusement, mon intérêt s'effondre à l'apparition du côté fantastique qui était vraiment trop pour moi. Je comprends ceux qui ont adoré. Pour ma part, j'ai juste apprécié. Lu en VO.
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L'ami imaginaire ou je ne sais pas ce que l'auteur a fumé, mais ça devait être de la bonne.

Ce roman est un pavé de presque 1000 pages. Et si je n'ai pas vu passer les 300 premières, ce ne fut pas la même chanson pour le reste.

Christopher est un petit garçon âgé de 9 ans qui vit seul avec sa mère. Cette dernière, mère courage, à qui la vie n'a pas vraiment fait de cadeau, veut que son fils ait l'enfance la plus heureuse et insouciante possible. Arrivés dans une petite ville de Pennsylvanie, même si joindre les deux bouts est difficile, elle pense que la roue va tourner. Jusqu'au moment où Christopher disparaît; on ne le reverra pas durant six jours. A son retour, quelque chose a changé. D'imperceptible certes mais de tangible. Et si la chance semble être au rendez-vous les semaines suivantes, l'expérience va vite tourner au cauchemar.

Le parallèle avec Stephen King est vite trouvé avec cet auteur, et pas seulement parce qu'il porte le même prénom. Clairement, même si je ne peux pas me proclamer spécialise du King, il me reste trop d'ouvrages à découvrir, le style, la manière et les thèmes abordés ne peuvent pas ne pas faire penser à l'autre Stephen, celui de l'horreur, de Simetierre ou du Ça. Mais la différence est que si j'ai apprécié Simetierre dans la mesure où il y avait une vraie histoire derrière, je ne peux pas en dire autant de cet opus.
En effet, j'ai beaucoup aimé le premier tiers du roman, me plongeant à chaque fois dans le livre avec plaisir, ayant cette impression d'être dans une sorte de cocon, d'être bien tout simplement. Mais, à partir d'un certain moment, le plaisir s'est émoussé et j'ai commencé à trouver le temps long, très long. L'incursion du fantastique fut fatal à ma lecture.
Entendons-nous bien, je savais bien que ce roman ferait plus que flirter avec le fantastique, que j'aurais les deux pieds dedans – ou plutôt les deux yeux – pendant une large partie de ma lecture, mais, là, ici, ça ne l'a pas fait. Et j'en étais doublement frustrée parce que jusque-là j'appréciais beaucoup l'histoire. C'est un peu l'effet Rose Madder, du King, dès que le fantastique est venu se mêler à l'histoire, j'ai décroché.
Je ne saurais pas vraiment dire pourquoi, peut-être parce que c'était trop gros, ou parce que j'aurais voulu que l'histoire aille dans une autre direction.
Ici, surtout, j'ai trouvé que le dénouement était long, mais long, ça n'en finissait pas, et qu'il y avait beaucoup trop de répétitions. Les références religieuses m'ont également beaucoup gênée. Non pas que je sois anti-cléricale mais je n'ai pas vraiment compris où l'auteur voulait en venir. Et, selon moi, il souhaitait réellement nous mener quelque part, la toute dernière ligne du roman en est la preuve. Mais chez moi, au lieu de faire « oh my God ! », ça a plutôt fait « hein ? ». Il faut peut-être être américain pour apprécier, leur rapport au religieux étant très différent du nôtre.

En résumé, un roman qui m'aura finalement laissé un sentiment étrange et pour lequel je reste, et resterai encore à l'avenir, dubitative. Je ne l'ai pas abandonné, preuve s'il en est que ma lecture ne fut pas non plus pénible, mais j'en attendais certainement beaucoup plus, en tout cas autre chose. Je peux comprendre qu'on l'adore comme je peux entendre qu'on le déteste. Pour ma part, ça restera une drôle de lecture qui m'aura quand même perdue en cours de route malgré ses qualités.

Lu en décembre 2021 – janvier 2022
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Ohlala, monsieur Chbosky, vous nous avez fait quoi là ?

Soit vous optez pour un thriller bien dégueu, et vous allez jusqu'au bout (vous coupez la langue et tout et tout), soit vous misez sur le suspens, et vous l'utilisez avec parcimonie… mais par pitié, épargnez à vos personnages des dizaines de moment où ils pensent subir la pire souffrance et où un événement inattendu les tire de là… c'est lassant à la fin !

Soit vous optez pour un hommage, soit vous décidez de vous inspirer franchement de Stephen King, parce que là, sérieux, la frontière entre les deux, elle est assez floue…

Et puis n'abusez pas des procédés éculés, du style dilatation du temps, parce que moi, tourner les 35 pages qui rapportent les 3 minutes qui doivent nous mener à l'heure fatidique, bon, j'veux, bien, mais sérieux… c'est d'un ennui…

Ah ! Au passage, rappelez-vous que l'écrit fantastique s'appuie sur un incipit profondément ancré dans le réel (c'est la prof de français qui parle, là !). Ben oui, parce que si on ne croit pas à votre réel, comment voulez-vous qu'on gobe votre imaginaire ? Donc tous ces gamins qui s'esquivent de chez les parents pour la nuit avec deux-trois tours de passe-passe et de faux textos, vous m'les faites vite fait re-rentrer chez eux et vous m'trouvez quelque chose de plus crédible, hein…

Bon, dernier truc, parce que là, ça va pas non plus : vos histoires de religion ensorceleuse et d'immaculée conception, y'en a qu'on déjà fait, alors, c'est pareil, ça, ‘faut trouver autre chose, et vite fait ! C'est trop connu, trop commun, et ça marche plus, ça, c'est fini !

Et pis arrêtez tout de suite avec vos noms mièvres pour nommer vos personnages ! ça me tape sur le système vos histoires de Gentil Monsieur et de Dame qui siffle ! Trouvez-leur un nom, bordel, faites comme tout le monde !

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Où commence le monde imaginaire et où s'arrête le monde réel ?

Pourquoi Christopher, enfant chétif et pas très doué sur un plan scolaire, revient-il transformé après une absence de 6 jours dans les bois ?

Pourquoi doit-il construire une cabane dans les bois absolument avant Noël ?

Christopher a un ami imaginaire, un vieux monsieur; avec lequel il communique. Est-il atteint d'une maladie mentale ?

Voici les ingrédients de ce très long roman d'épouvante dans la lignée de ceux écrits par Stephen KING.

Globalement , le lecteur rentre facilement dans l'histoire et se laisse convaincre par l'intrigue. A mon avis, le roman est tout de même un peu trop long et il aurait été possible de réduire au moins un quart du livre (presque 1000 pages en édition de poche).

En définitif, belle découverte qui va ravir les amateurs de ce genre de livre.

Stephen CHBOSKY est également connu par avoir écrit le monde de Charlie (adapté au cinéma avec Emma Waston) et pour avoir contribué à la série télévisée "Jéricho"
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Ce bouquin a suscité mon intérêt à sa sortie. Et une booktubeuse que j'aime bien l'avait vraiment apprécié. Je l'ai donc ajouté dans ma PAL. Je l'ai enfin sorti !! Bon, si le premier tiers du bouquin m'a vraiment enchanté, me rappelant l'univers de King, j'ai trouvé par la suite que ça trainait quelque peu en longueur… Surtout le dernier tiers, où là, c'est quasiment des chapitres en entier qui sont repris. Vraiment très et trop long. Bref, une lecture vraiment en demi-teinte, qui partait fort, mais qui, malheureusement, avait presque 300 pages de trop. Dommage !
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Q: 1 Stephen met du temps à construire son histoire, 1 Stephen met du temps à terminer la sienne
R: un départ en fanfare, véritable hommage à Stephen King (très nombreux clins d'oeil à son oeuvre), des personnages attachants, une atmosphère directement accessible qui rend donc l'histoire 'terriblement' addictive,
MAIS
MAIS et là est l'importance du MAIS: une dernière partie trop répétitive selon moi, phrases, paragraphes, chapitres entiers repris et alourdissant un final qui m'a dès lors semblé looooooonggggggggg

CCL: Déception à la hauteur de l'emballement du départ (1er tiers)
Un auteur à suivre (ou pas). Ferait un superbe film ou série.
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Ce qui m'a attirée dans ce livre c'est sa couverture et le fait qu'il fasse environ 750 pages, un joli pavé pour les vacances d'été. J'étais très intrigué par la quatrième de couverture, avec son bandeau se référant au grand Stephen King. Une mère et son fils Christopher fuyant et se cachant, pour ne pas que Jerry, son nouveau compagnon violent ne les retrouvent. Un petit garçon de la communauté qui disparaît cinquante ans plus tôt et ce dès les premières lignes, nous sommes plongés dans l'ambiance horrifique. Une forêt maléfique où de nos jours, Christopher disparaît et réapparaît six jours plus tard. Une voix qui lui parle et le contraint à faire des choses… Bref un scénario comme je les aime et durant les 400 premières pages je suis restée scotchée. Bien écrit, efficace l'auteur nous emporte dans un autre monde, le sien, entre réalité et imagination. Un style dense où l'on trouve une multitude de personnages secondaires avec leur propre destinée que l'on va suivre tout du long. Construit en plusieurs parties l'histoire se décompose de façon originale et attractive. On sent la folie comme fils conducteur d'un scénario qui aurait pu être inspiré de Stephen King lui-même. J'ai aimé le rapport à la nature, l'arbre comme point central qui relie les mondes entre eux. Une façon de nommé le personnage avec des noms très imagés comme « la dame qui siffle »ou « le gentil monsieur » mais surtout un matraquage de répétition qui pour moi sont devenues insupportables. Alors même si c'est un procédé narratif courant, il est utilisé à outrance, ça a fini par être lassant. Beaucoup trop de redondances l'impression de relire plusieurs fois la même chose et ce jusqu'à la fin du livre. Un instantané d'une petite communauté aux Etats-Unis avec son pasteur, sa paroisse son côté moralisateur alors que les paroissiens ont tous des choses à se reprocher. L'éternelle lutte entre le Bien et le Mal vu sous un angle fantastique et surnaturel de quoi faire frissonner et plus si affinités. Je ne regrette pas ma lecture mais je pense qu'on aurait pu faire des coupes franches dans toutes ses répétitions. A vous de vous faire votre avis. Bonne lecture.


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Un livre qui aurait pu avoir 4.5/5, mais je ne lui mets que 3/5. le début est top (les 500 premières pages), cela me faisait un peu penser à une aventure des clubs des cinq. L'auteur réussit dès les premiers chapitres à rendre attachant Christopher et sa mère Kate, ainsi que les personnages secondaires. L'histoire commence très sobrement et prend vite une tournure fantastique et surnaturelle pour ne plus s'arrêter.
Il y a de l'amour, de la gentillesse, de la noirceur, de la violence par moment, c'est addictif.
Mais hélas la fin est beaucoup trop longue, cela devient laçant. de plus, l'auteur a choisi un thème de fin vraiment bizarre. Il n'aurait pas dû s'orienter sur ce sujet.
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Ce roman commence sur les chapeaux de roues : dans le village de Mill Grove, en Pennsylvanie, un petit garçon disparait dans de mystérieuses circonstances. Cinquante ans plus tard, c'est au tour de Christopher de disparaitre puis de réapparaitre une semaine plus tard avec quelques facultés en plus.
Un vrai page turner que ce livre ! Même si ce genre de lecture n'est pas trop ma tasse de thé, il y a un tel suspense que la curiosité a été la plus forte... Malgré quelques redondances, ce pavé se lit facilement car les chapitres sont ni trop longs ni trop courts et le style est fluide mélangeant imaginaire, horreur et suspense. Un très bon moment de lecture !
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