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3,85

sur 1036 notes

J'ai été « emportée » par l'histoire de ces tapisseries mondialement connues.
Rien d'étonnant, pas de grands rebondissements... Mais quel plaisir de découvrir les personnages, les métiers, les us et coutumes de cette époque !

Il faut lire ce livre et ensuite aller au musée Cluny de PARIS pour découvrir ces fameuses tapisseries.
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Des tapisseries du Moyen Age. Un sujet qui peut paraître ennuyant à première vue pour qui n'est pas passionné de Moyen Age ou de tapisserie. Et pourtant...
Ici, c'est le fil rouge de ce roman. 6 tapisseries à la licorne qui nous font passer d'un narrateur à un autre au fil de la lecture, et qui nous permet de suivre l'évolution, de la création à la livraison, de ces tapisseries, à travers les protagonistes de l'histoire.
Tracy Chevalier a un don, celui d'emmener le lecteur dans un univers, une époque. Ce livre est une histoire de personnes, de couleurs, de matières, d'odeurs, de ressentis...
Pas de suspense, pas de rebondissement, juste l'histoire qui passe. Mais l'auteur a ce talent de nous emporter et de nous donner envie de rester dans ce livre, de ne pas arriver trop vite à la dernière page.
Tracy Chevalier fait partie de mes auteurs préférés. Son écriture est tellement captivante. C'est un véritable bonheur de découvrir ses histoires ayant toujours une base historique réelle.
Bref, ce roman est encore une fois un véritable coup de coeur.
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Les tapisseries de la Dame à la Licorne m'ont toujours enchantée et lire un roman reposant essentiellement sur elles n'a fait que raviver mon envie d'aller les admirer au musée national du Moyen-âge.

Tracy Chevalier a bien sûr inventé toute cette histoire car on ne sait évidemment pas dans quelles conditions ces tapisseries furent commandées et par qui précisément elles furent réalisées.
C'est en 1842 que le conservateur du musée de Cluny reconnait les armes apparaissant sur ces tentures. Elles appartiennent à la famille le Viste, importante famille de juristes établie à Lyon. Reste à savoir quel membre de la famille le Viste est à l'origine de cette commande..Jusqu'à présent, il semblerait que ce soit Jean IV le Viste président de la Cour des Aides sous Charles VIII, mais d'autres pistes plus récentes tendent à croire qu'il s'agirait plutôt d'un membre de la branche cadette des le Viste, Antoine II.
Le mystère reste entier...

Tracy Chevalier, elle, a opté pour Jean le Viste et imaginé de toutes pièces l'histoire du peintre Nicolas des Innocents, miniaturiste à la cour de Charles VIII, choisi par Jean le Viste pour réaliser une série de tapisseries destinées à orner sa grande salle de réception.
On pourrait regretter que l'auteure se soit amusée impunément avec la réalité historique mais après tout qu'importe...Ces tentures aux millefleurs sont dignes de mille et une histoires et celle que nous narre Tracy Chevalier n'a pas à rougir de ses invraisemblances.
Elle reflète parfaitement l'atmosphère envoûtante qui se dégage de ces magnifiques tapisseries et évoque également la condition féminine au Moyen âge. le héros, Nicolas des Innocents, est certes un homme mais il n'en reste pas moins que c'est bien la femme qui se trouve au coeur de ce roman, tout comme dans la tapisserie.

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Je m'aperçois que dans les romans de Tracy Chevalier il y a souvent la découverte d'une activité plus ou moins artistique (la peinture du 17eme siècle hollandais, le quiltage, ici la tapisserie) ou scientifique (les fossiles). C'est une des choses qui me plaît avec la qualité des personnages.

L'auteur s'est inspirée des tapisseries de la dame à la licorne pour recréer les conditions de leur création. le commanditaire, le peintre ainsi que les lissiers ont existé, autour de cette trame historique, elle a inventé des personnages et une histoire qui se lit avec plaisir. Cependant j'aurais aimé un peu moins de mésaventures amoureuses et un peu plus de techniques de tissage. Je n'arrive pas à vraiment me représenter le travail des lissiers.

Ce qui qui n'empêche pas l'histoire d'être toutefois prenante, en particulier avec le sort d'Aliénor, la fille aveugle de naissance du maître tisseur. Parce que son utilité est considérée comme discutable, elle ne reçoit pas de demandes en mariage et est donc destinée à épouser un rustre qui de plus par son métier de teinturier empeste l'urine. Heureusement elle n'est pas assez effacée et obéissante pour ne pas trouver une porte de sortie. Les demoiselles de ce roman ne sont d'ailleurs pas de jeunes oies arrivant au mariage sans rien connaître de ce qui les attend. Est-ce conforme à la réalité du temps ?

Quelques défauts cependant à mes yeux. Les premières lignes essaient de reproduire le style de l'époque d'une façon compréhensible : “ le messager m'ordonna de me présenter sur-le-champ. Car tel est Jean le Viste, de chacun il attend immédiate obédience. Ainsi en fut-il. Je suivis le messager, ne m'arrêtant que le temps de nettoyer mes pinceaux : les commandes de Jean le Viste peuvent assurer pain cuit pendant des semaines. Seul le roi dit non à Jean le Viste et roi ne suis, tant s'en faut.”
Mais très vite cela s'interrompt. Est-ce dû à l'auteur ou à la traductrice ? Par ailleurs il s'agit d'un roman choral et je n'ai pas vraiment senti de différences dans la façon de s'exprimer de chacun, seulement des différences de préoccupations.

Toutefois si les travaux des artisans de cette fin de Moyen ge (je suppose que tout n'a pas changé du jour au lendemain avec l'entrée dans ce qu'on a appelé plus tard la Renaissance ) vous intéressent n'hésitez pas à ouvrir ce livre, d'autant qu'il se lit en une journée.
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Je n'avais pas été entièrement convaincue par ma première rencontre avec Tracy Chevalier et sa "Jeune fille à la perle", je le suis encore moins après la lecture aussi laborieuse qu'ennuyeuse de "La Dame à la licorne". Cette récidive, je la dois au challenge PLUMES FEMININES pour lequel je devais lire un roman dont l'action se déroule au Moyen Age, période qui a toute ma sympathie mais pour laquelle, j'en conviens, j'ai un minimum d'exigence.

Mon plus gros reproche à l'encontre de "La Dame à la licorne", c'est le manque de profondeur des personnages. La narration multiple ne fonctionne pas, elle éparpille le récit ; les regards tantôt féminins et masculins des protagonistes sur le déroulement de l'action manquent de nuances d'un individu à un autre.

On sent toutefois la volonté de l'auteure de bien faire et tout ce qui touche au témoignage de l'artisanat des lissiers, cartonniers et artistes qui entrent dans l'art de la tapisserie est bien documenté. Hélas le traitement reste un peu scolaire et la broderie des émotions humaines sur ce canevas ne dessine aucun motif bien précis. Comme dans un tissu aux fils trop lâches, on voit la trame en dessous, et si l'auteur a débuté son roman en tâchant d'emprunter les tournures et le lexique de l'époque, son effort tourne court pour laisser place à des dialogues et à des réactions par trop contemporains qui nuisent à la crédibilité de l'ensemble.

Enfin, le rythme poussif et les scènes sans intérêt qui alourdissent la narration font naître l'ennui et l'envie de lire en diagonale. Un roman qui manque de relief, dommage.


Challenge PLUMES FÉMININES 2018
Challenge des 50 Objets 2018 - 2019
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J'ai enfin lu mon premier Tracy Chevalier… c'est qu'il y avait un moment que j'avais envie de me plonger dans son univers, au vue de toutes les critiques fort élogieuses que j'ai lu sur ce site. Et j'en suis très heureuse. Elle a une plume remarquable ! J'ai adoré me plonger dans ce Moyen-Âge imaginée par cette auteure américaine, je dirai même que j'ai l'ai trouvé fascinant.
Bien que ce roman soit construit sur une oeuvre d'art existante, Chevalier met en lumière le faire que tout ce qui l'entoure est né de son imaginaire. Mais ce bouquin respire le travail soigné de documentation, le respect des faits et la transposition exacte des conditions de l'époque… avec quelques libertés, bien-sûr ! Notamment sur le fait de parler français à Bruxelles, alors qu'il est plus probable que la langue utilisée à l'époque soit le flamand. Mais soit, le roman est si bien écrit qu'il m'a fait voyagé, qu'il m'a amené dans ce Paris médiéval. Je voyais les chemins de terre et de pierre, j'imaginais tous ces gens fascinés par les tours de Notre-Dame la belle, j'entendais les cloches des églises et cette partie sur les jardins d'Aliénor… je pouvais sentir toutes les essences de ses herbes et de ces fleurs.
Bien que l'élément central soit la réalisation colossale des tapisseries que sont La Dame à la Licorne, j'ai apprécié lire sur les conditions de vie de l'époque, sur les us et les moeurs de cette période… J'ai vraiment adoré les personnages féminins du bouquin, un peu en marge de ce qu'on pouvait croire sur la condition de la femme de l'époque. Dans ce livre, on a droit à une multitude de personnages féminins forts, au caractère bien trempé. Un très bon bouquin, qui se lit très rapidement… et qui attise la curiosité ! Lors d'un prochain passage à Paris, c'est certain que j'irai faire un tour au Musée de Cluny, où les tapisseries sont exposées !!
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« La dame à la Licorne » est le second roman de Tracy CHEVALIER que je lie après « La jeune fille à la perle ».

Cette fois-ci, l'auteur nous transporte au Moyen-âge à travers l'histoire de ces fameuses tapisseries mondialement connues et que l'on peut admirer au musée Cluny de PARIS.
La particularité de ces tapisseries est que nous ne savons pas à ce jour par qui elles ont été réalisées. La seule chose à peu près connue est l'origine de la commande, grâce aux armoiries peintes dessus et qui appartiennent à un magistrat de haut rang d'origine lyonnaise issu de « la famille le Viste ».
Partant de là, la romancière s'est plut à imaginer les conditions de leur création.

Le noble Jean le Viste désire orner les murs de sa grande salle de réception de grandes tapisseries. Pour cela, il va faire appel à Nicolas des Innocents, un peintre miniaturiste renommé à la cour du roi de France Charles VIII, pour réaliser celles-ci. Autour d'une trame historique et romanesque, nous allons suivre le parcours du peintre, entre Paris et Bruxelles. La passion que Nicolas des Innocents entretient avec les femmes va nous entrainer dans le dédale des relations hommes/femmes, nous faire connaitre les métiers (notamment les lissiers, les tapissiers…), les us et coutumes du Moyen-âge.

J'ai beaucoup aimé le style narratif utilisé par Tracy CHEVALIER en faisant intervenir, chacun leur tour, les différents protagonistes de l'histoire. Ce livre est un bon roman historique qui se lit avec plaisir. L'auteur nous fait découvrir avec justesse la société de la fin du XVème siècle dans ce Paris médiéval et surtout nous donne très envie d'aller contempler ces tapisseries au musée Cluny.
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J'adore Tracy Chevalier dont j'ai déjà lu et apprécié de nombreux romans.
J'aime sa façon d'intégrer une narration fictive dans un contexte historique bien réel.
Ici, elle nous plonge en plein Moyen Âge et nous raconte sa version inventée de la genèse des six fameuses tapisseries de la Dame à la licorne.
La trame du récit est très semblable à celle d'un de ses précédents titres, La jeune fille à la perle : une oeuvre artistique est commandée (les tapisseries remplaçant le tableau) et le lecteur suit sa création de bout en bout, création intimement mêlée à la vie d'une famille.

Tracy Chevalier se documente toujours énormément avant de trouver son sujet et de s'attaquer à la rédaction de ses livres, c'est ce qui les rend si captivants : le lecteur se trouve vraiment immergé dans un autre temps, tout en découvrant une activité artistique.

Dans la dame à la licorne différents personnage s'expriment tour à tour, ce qui permet de lire différents points de vue et de mieux comprendre les mentalités de l'époque, les conventions de la société, et les différences entre les conditions de vie des hommes et des femmes.
La pertinence a priori de ce choix est malheureusement atténuée par le fait que tous s'expriment plus ou moins de la même façon, ce qui donne moins de force au récit et lui enlève également une part de vraisemblance.
J'ajoute également que j'ai regretté un style plutôt inégal et pas toujours crédible : le début du texte est très "moyenâgeux" mais la suite n'est pas du tout du même acabit et certains personnages s'expriment d'une façon beaucoup trop moderne à mon avis.
Je précise qu'ayant lu cet ouvrage en français, je ne sais pas s'il faut attribuer ce défaut à Tracy Chevalier ou à la traductrice.
Tout ceci explique que j'aie un peu moins accroché à l'histoire que je ne l'ai fait dans d'autres romans de l'auteur. Je me suis nettement moins sentie immergée que dans Prodigieuses créatures ou La brodeuse de Winchester pour ne citer que ces deux titres-là.

Une lecture pas inintéressante du tout mais un peu décevante compte tenu de mes attentes avec cette écrivaine que j'adore.
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Excellent roman. Bien écrit et très intéressant. Il nous fait effectuer une plongée dans un atelier de lissiers au Moyen-Age et nous apprivoise avec l'art de la tapisserie.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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Je sors assez déçue de ma lecture après avoir beaucoup apprécié la jeune fille à la perle du même auteur.
Tracy Chevalier nous emmène cette fois dans le monde des artistes lissiers.

Jean le Viste commande une série de six tapisseries à Nicolas des Innocents pour orner les murs de sa demeure parisienne et surtout en tirer un certain prestige. Nicolas des Innocents est un miniaturiste renommé à la cour du roi de France, Charles VIII. Dessiner les esquisses de gigantesques tapisseries est très loin de ce qu'il fait d'habitude. Mais après avoir entrevu la fille de jean le Viste, la jolie et intrépide Claude, il décide d'accepter la commande. Il arrive sur les idées de la femme de Jean le Viste à convaincre celui ci de ne pas choisir de grandes scènes de chasse et de batailles pour les tapisseries mais au contraire des femmes et des licornes. Nicolas des Innocents va s'inspirer de Claude pour dessiner.

On suivra Nicolas des Innocents jusque dans les ateliers du lissier Georges de la Chapelle à Bruxelles qui va être confronté au plus grand défi de sa carrière dans un délai très court.


j'ai eu un peu de mal avec la narration qui fait alterner tous les personnages. J'en ai ressenti une certaine superficialité.
Enfin, je ne me suis pas du tout attachée aux personnages. Claude est une jeune fille arrogante égoïste et capricieuse qui se jette à la tête de Nicolas. Celui ci n'a rien d'un innocent et trousse tout ce qu'il peut sans se soucier des conséquences. Il est imbu de sa personne et arrogant.

Le couple Claude et Nicolas ne m'a pas du tout convaincu. Je n'ai pas ressenti d'émotions ou de véritables sentiments. Claude le veut pour embêter ses parents. Nicolas la veut parce que c'est une jolie fille riche.

J'ai préféré découvrir le travail des lissiers. le personnage d'Aliénor est celui que j'ai préféré.

Une lecture en demi teinte.

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