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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il est rare que je lise des romans historiques. Ce qui m'a attiré dans ce livre, c'est le titre. Que rapport avec l'histoire ? Je n'en est trouvé aucun. Même le livre refermé et la dernière phrase lue, je reste perplexe.
Que dire de cette lecture ? Dans un contexte de révolution et d'après-révolution, on découvre l'histoire de 2 âmes tourmentées qui se trouvent, se perdent, se cherchent, se retrouvent. Leur relation est à l'image de l'Histoire. C'est une époque que je ne connaissais pas. Pour moi, la révolution avait juste été la fin de la monarchie. Cette partie de l'Histoire de France est donc pour moi une découverte que je ne regrette pas, une période de guerre, et de grandes difficultés pour les citoyens. J'ai lu le livre avec plus ou moins d'entrain. Il est dense, tant dans le style que dans le contenu. Intéressant. Prenant. Parfois interminable. Contente de l'avoir lu, mais également contente de passer à autre chose.
Bref, un livre qui ne m'aura pas laissé de marbre certes, mais qui ne m'a pas touché au point d'être inoubliable et indispensable.
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Je t'aime, moi non plus. Should I stay or should I go (très loin) ? To be or not to be (in love/together) ? Tu veux ou tu veux pas (rester avec moi) ?... La vie sentimentale de Judith se décline ainsi.
On suit cette jeune femme fougueuse entre ses amours torturées et les massacres de la Révolution française, entre le Périgord noir et la ville de Paris à feu et à sang.

Le roman s'ouvre sur une atmosphère sombre, prometteuse. Ambiance inquiétante et envoûtante autour d'individus qui recèlent leur part de mystère et de noirceur, tout autant que les propriétés qui les abritent. Puis le récit se teinte de rose, un rose troublant qui m'a susurré que j'avais tort de bouder Harlequin - quel délice de suivre les tourments de ces deux amants ! Et puis hé, ho, ça va bien : trop d'attente et de tergiversations tuent l'appétit. La vie amoureuse de Judith n'en finit pas de se répéter à l'identique, mais heureusement pour le lecteur, le décor change : on quitte la vie encore paisible des campagnes à la veille de la Révolution française et on arrive à Paris, en première ligne. On assiste aux massacres perpétrés au nom de l'instauration d'une République, aux révoltes et aux répressions meurtrières dans tout le pays, pendant plusieurs années.

Ce roman m'a tour à tour captivée et ennuyée. le contexte historique est intéressant mais je m'y suis parfois perdue. Judith m'a rapidement agacée, tandis que Charles m'a fascinée du début à la fin - personnage complexe et torturé qui me faisait penser au Marquis de Sade décrit par Mireille Calmel. La narration est adaptée à ce type de récit à la fois sentimental et historique, peut-être trop affectée par moments, quand même.
Beaucoup de « oui, mais » dans mon avis sur cette lecture, donc. Surtout que la fin... < attention spoil >

• de cette auteur, j'avais beaucoup aimé 'La paupière du jour', dans un autre registre (roman noir dont l'atmosphère, le cadre et l'intrigue rappellent Pierre Magnan)
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Si j'ai eu raison à propos d'un certain nombre d'aspects de l'intrigue dans mes prévisions de lecture, je n'ai malgré tout pas autant apprécié cette lecture que je ne l'aurais fait il y a quelques années : j'ai le sentiment d'avoir lu ce livre trop tard pour qu'il m'emporte tout à fait, en me faisant oublier certains défauts qui m'ont marquée aujourd'hui.

Cela a pourtant très bien commencé, avec un prologue énigmatique et surprenant :
"Je veux vivre.
Il le faut absolument car mon rôle dans cette histoire est trop important. Si je ne vis pas, comment Charles aura-t-il la révélation qui changera sa vie ? Comment Judith sera-t-elle invitée à Vaillac par le vieux comte ? Je veux vivre car je veux voir le crépuscule sur les toits d'ardoises noires de mon château, je veux entendre le cliquetis des automates réparés par Guillaume, et je veux raconter à mes enfants l'histoire de ma vie et de ceux qui me l'ont donnée. Je dois vivre, sinon rien n'aura de fin."

Quelques lignes après celles-ci (qui se révèlent prémonitoires et prennent véritablement sens une fois la lecture terminée), le lecteur comprend que c'est un foetus encore dans le ventre de sa mère, laquelle vient de tomber et semble abandonner le combat pour vivre, qui va raconter l'histoire qui suit. Débute alors ensuite une plongée littéraire dans la France du 18e siècle, dans le Périgord plus précisément. Par la suite, l'intrigue se déploiera également à Paris, à la veille de la Révolution, puis pendant ses débuts. Qu'importe le lieu, Myriam Chirousse a su reconstituer avec talent cette époque, tant dans ses grands évènements historiques (relatés d'assez loin par l'héroïne plus épargnée que beaucoup d'autres de ses contemporains et proches) que dans son quotidien : les massacres, les famines des premières années révolutionnaires, la vie des villages. Si les intellectuels et les hommes au pouvoir clament le triomphe de la raison, la superstition continue à avoir cours dans les villages et à faire des victimes, comme Charles, « l'enfant du diable ». Au cours des pérégrinations de Judith, on rencontre de grands noms de l'époque (Olympe de Gouges, Camille Desmoulins, Robespierre, pour ne citer qu'eux), ainsi que d'autres figures fictives non moins fascinantes : un libraire à la vie romanesque et aventureuse, un oncle successivement herboriste, inventeur de machines volantes (une petite montgolfière) et à la recherche du mouvement perpétuel, et enfin chirurgien, un aristocrate reclus dans son passé et le déni de la Révolution, entre autres. Tous participent à la fresque historique retracée par l'auteure et donnent une idée de l'ambiance régnant à cette époque, sans occulter les ombres qui ont accompagné ce triomphe des « Lumières ».

Sur cet arrière-plan, se déroule une histoire d'amour annoncée comme dominante sur la quatrième de couverture : il faut néanmoins selon moi minimiser cette importance. Les amants m'ont semblé bien peu souvent réunis et leur passion certes résistante au temps, mais aussi presque banale. Sans doute attendais-je trop de ce couple constitué de deux « enfants » : l'un maudit et perçu comme le fils du diable, l'autre trouvée dans la forêt et adoptée. Heureusement, la dernière partie du roman révèle le lien qui les unit, au-delà de leur amour, et donne une dimension supplémentaire au récit. le final de celui-ci n'est guère surprenant, mais a su m'émouvoir et justifier le titre de façon satisfaisante.

Mon véritable bémol ne réside pas dans l'intrigue, mais dans le style et la narration de l'auteure : je ne peux nier qu'elle écrit de très belles descriptions et que de nombreux passages auraient mérité que je les note ou les post-ite, mais tout cela m'a semblé artificiel. Ce style semblait forcé, non naturel et sentant le travail. Cette sensation était renforcée par un jeu permanent sur le suspense, au moins dans les premiers chapitres (je me suis certainement habituée ensuite). Chaque paragraphe semblait en jouer, en laissant le nom du personnage décrit absent avant quelques lignes notamment. Cela m'a beaucoup agacée au début de ma lecture et m'a empêché de savourer pleinement celle-ci.

En conclusion, un très bon roman historique, mais où le style et le cadre historique prenait parfois trop le pas sur l'intrigue d'après moi.
Lien : http://minoualu.blogspot.be/..
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L'histoire d'amour absolu dans la tourmente de la révolution, ça me donnait envie. J'ai acheté le livre au salon de Paris. Mais je suis déçue, je m'attendais à beaucoup mieux. En plus, on trouve dans cette histoire un brin sirupeuse trop de similitudes avec Blanc, Bleu, Rouge ! Pas mal écrit mais très covenu et dans l'ensemble sans suprise.
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Pour tout vous dire, ce roman, jamais au grand jamais je ne l'aurais acheté. En effet, je trouve le titre un peu tarte, la couverture vraiment mièvre et le prix (24,50 €), trop élevé.

Je remercie donc l'attaché de presse des éditions Buchet-Chastel, de me l'avoir envoyé après m'avoir adresser un mail pour une rencontre champêtre. En effet, j'ai ouvert ce roman et tous mes préjugés un peu stériles, voire stupides sont tombés.Miel et le Vin est un très bon premier roman d'amour.

Mettons de côté, les scories et autres avanies qu'on trouve nécessairement dans une première oeuvre, car on ne peut se séparer de certaines facilités. Ainsi des personnages sont esquissés au début du roman et resurgissent à la fin, comme un diable de sa boite, et n'apportent aucun intérêt au récit. Ainsi, cette tendance bien fâcheuse à annoncer le futur benoîtement alors que l'histoire ne le réclame vraiment pas.

Donc mettons tout ceci de côté, car ce roman est formidable. Une vraie cavalcade, en dépit de quelques raccourcis historiques, à travers la Dordogne, le Périgord noir et partant, à travers la France.

Un "enfant maudit" nait au chateau du comte d'Epernay. Un bâtard forcément, un enfant du diable ou plutôt diabolisé par des provinciaux férus de traditions puériles et de croyances éculées. Non loin de là, une petite fille est trouvée un beau jour dans une forêt par Guillaume de Salerac, un doux rêveur et génial inventeur. Cette petite fille, Judith est adoptée par la soeur de Guillaume, Louison de Monterlant. Et les années passent, le bâtard écarté devient l'héritier Charles d'Epernay et judith part en pension chez les bonnes soeurs. Puis en 1788, au mariage forcé d'Hélène, Judith et Charles se rencontrent.

Et vous l'avez deviné, la passion dévorante, nécessaire et frustrante s'emparent de nos deux héros.
Cette passion suit les méandres de l'Histoire de France, le début de la Révolution, la prise de la Bastille, la bêtise républicaine, les massacres inutiles de Vendée, des nobles et de Lyon ou d'ailleurs,... Judith épouse un noble bordelais, député "démocrate" et Charles épouse la cause tyrannique et absurde de la Terreur et de Robespierre, comme pour venger son enfance.

Et ça galope dans le Périgord noir. Il n'y a pas de temps mort et ce bon roman estival se lit d'une seule traite, car on veut connaître le dénouement heureux. Oui, c'est pétillant, un brin malicieux. Il y a une bonne maîtrise du récit, un regard lucide et tendre sur la passion. La romancière Myriam Chirousse est une découverte à ne pas manquer.

Lien : http://livrespourvous.center..
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Avis très mitigé sur ce livre STOP
Il est facile à lire car il est bien écrit STOP
Tous les passages sur la révolution sont intéressants STOP
Même si beaucoup de têtes tombent STOP
Mais je trouve l'histoire d'amour un peu convenue STOP
Il me manque un je ne sais quoi pour être emballée par ma lecture STOP
Ne vous fiez pas trop à mon avis j'en ai lus de plus positifs STOP

Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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