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Gilles Ortlieb (Préfacier, etc.)
63 pages
Biennale de Cuiseaux (20/06/2016)
4.5/5   1 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Chronique tardive sur un catalogue précieux, issu du 16e Festival d'Art de Cuiseaux [2016 ], que des amis ont eu la gentillesse de m'offrir lors de ma visite, au printemps 2019, dans leur village de caractère , Cuiseaux, qui a vu naître les artistes, Vuillard et Puvis de Chavannes…

Ce catalogue est précieux car, parmi les oeuvres exposées, de nombreuses ont rarement été vues ou sorties ! de belles découvertes… que j'ai pu voir aujourd'hui « virtuellement », en plus de ma lecture et des reproductions du catalogue , grâce au commentaire détaillé du commissaire de cette manifestation, Mathias Chivot [***voir lien, à la fin de ce billet ]

Je me permets de mettre en introduction cet extrait du préfacier, Gilles Ortlieb montrant l'extrême diversité des talents de cet artiste, membre-fondateur du mouvement « nabi » …

« Il y a le Vuillard que chacun sait, celui qu'on aura qualifié, à satiété, de peintre intimiste dans l'ombre portée et chatoyante de l'ami Bonnard, le portraitiste impeccable de femmes cousant sous la lampe, d'enfants courant dans des allées et des plus ou moins grands bourgeois de son temps, celui qui aura su faire de sa mère un inlassable modèle, et du papier peint un motif en soi. Et puis il y a celui qu'on a appris à connaître, par capillarité, pour ainsi dire, avec le premier: le décorateur de théâtre, de paravents et d'hôtels particuliers, le virtuose de la peinture à la colle, l'académicien malgré lui, le chargé de commandes pour la Comédie des Champs -Elysées ou le Palais des Nations, à Genève. Et comme si cela n'était pas suffisant, il y eut aussi un Vuillard photographe, affichiste, lithographe, illustrateur, diariste-les traces laissées dans chacun de ces domaines attestant toutes de la profusion du talent. (p. 3)

Ce que j'ai totalement découvert c'est l'importance des travaux préparatoires de chaque tableau : de la prise de photographie, au carnet de notes , des croquis préparatoires, la rédaction d'un journal… pour aboutir à l'oeuvre ! Dans ce catalogue assez « confidentiel », la « Belle Nature « en est vraiment le noyau central…

Autant à l'aise dans les grands formats que les petits, l'artiste a la capacité à faire passer « l'inachevé » pour un projet fini… Parmi mes préférences :

1. Femmes en blanc au bord de la mer (1902) [Collection particulière ]
2. Paysages de Bretagne, Saint-Jacut, 1909 [Collection particulière ]
3. La Vague ( 1909) [Collection particulière ]
4. L'Ornière, 1940 [Collection particulière ]
5. le Crépuscule au Pouliguen , 1908 [Collection particulière ]
6. La Passerelle, 1932-1938 [Collection particulière ]


******A voir et écouter [ Mathieu Chivot , commissaire de l'exposition] :
Lien : https://www.youtube.com/watch?v=qlbNTglBWos

****Lien pour le village de Cuiseaux
https://www.bresse-bourguignonne.com/pays-des-peintres.html


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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Un autre Vuillard---[préface de Gilles Ortlieb ]

Il y a le Vuillard que chacun sait, celui qu'on aura qualifié, à satiété, de peintre intimiste dans l'ombre portée et chatoyante de l'ami Bonnard, le portraitiste impeccable de femmes cousant sous la lampe, d'enfants courant dans des allées et des plus ou moins grands bourgeois de son temps, celui qui aura su faire de sa mère un inlassable modèle, et du papier peint un motif en soi. Et puis il y a celui qu'on a appris à connaître, par capillarité, pour ainsi dire, avec le premier: le décorateur de théâtre, de paravents et d'hôtels particuliers, le virtuose de la peinture à la colle, l'académicien malgré lui, le chargé de commandes pour la Comédie des Champs -Elysées ou le Palais des Nations, à Genève. Et comme si ceal n'était pas suffisant, il y eut aussi un Vuillard photographe, affichiste, lithographe, illustrateur, diariste-les traces laissées dans chacun de ces domaines attestant toutes de la profusion du talent. (p. 3)
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