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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Pavle vit à Puerto Madryn un port d'Argentine. Il rentre de Belgrade où il vient d'enterrer son père. Il y a rencontré Jovan avec qui il entreprend depuis une correspondance. Ils se remémorent peu à peu un événement très douloureux qui s'est passé durant la guerre de l'ex-Yougoslavie dans une maison à Branimir, vers 1991.
Dans ce livre, nous progressons dans le brouillard. Nous ne savons pas en quelle année nous sommes. Branimir? Mes recherches sur internet ne m'indiquent pas un lieu mais un prince de Croatie qui a vécu au IXème siècle.
Au fur et à mesure, les lettres nous sortent peu à peu de brouillard.

L'atmosphère créée par Antoine Choplin et Hubert Mingarelli est tout à fait particulière, par son économie de mots et son langage simple. Je me suis demandée qui a écrit les lettres de Pavle et qui a écrit celles de Jovan.
En tout cas, le résultat est magique, j'ai beaucoup aimé.
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Un roman épistolaire bien écrit, le ton est épuré, le style tout en finesse.
Cette correspondance est l'occasion pour deux amis de faire un point sur un épisode douloureux et dramatique qui s'est déroulé dans leur jeunesse pendant la guerre en Yougoslavie et les a profondément marqués.
Au fur et à mesure des lettres les événements se précisent et surtout la vision que chacun en a conservé. Les langues se délient petit à petit grâce à l'écriture plus propice aux confidences.
Un roman court, bien écrit, agréable à lire, le ton des lettres tout en retenue accentue la révélation du drame qui s'est joué dans une maison isolée.
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Jovan, Pavle et Branimir, qu'un moment de violence a changés: une des scènes tragiques de la guerre d'ex-Yougoslavie. La mémoire d'une femme en proie à la démence de l'un des hommes qui est partagée par Jovan et Pavle dans des échanges épistolaires; qu'ont-ils fait ... ? Qu'auraient-ils fait si ... ? Ils se rappellent, souffrent et avouent ...
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Ce roman épistolaire nous offre un court échange entre Pavle et Jovan, l'un à Belgrade, l'autre en Argentine.
Les deux amis ne se parlaient plus, jusqu'à ce qu'un vient en Serbie enterrer son père ; l'évidence de reprendre contact d'établir par les premières lettres, courtes, banales, mais dans lesquelles on sent comme un malaise, un poids qui pèse sur les deux amis.

Au fil des courriers, on apprend leur implication dans la guerre de l'ex-Yougoslavie, leur chef, leur autre ami qui a patrouillé avec eux, la maison proche de la forêt… on ressent une blessure, un secret, un malheur…

Quand l'un décide d'énoncer les faits, de demander pardon pour quelque chose qu'il ne pense pas avoir commis, mais dont il ne se souvient pas, on est saisi par les faits, par la chute de cette correspondance.

La dernière lettre nous met un coup au coeur et un poing dans l'estomac…
L'incendie est court, très, écrit à quatre mains mais est un grand roman.
Ce roman fait désormais partie des romans coups de coeur que j'ai régulièrement avec Antoine Choplin. Ces mots (là avec son co-auteur) atteint un morceau de coeur et âme.
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80 pages de pur bonheur, une belle écriture d'un coté comme de l'autre qui fait que même écrit à 2 mains le récit présente une grande homogénéité dans la construction des phrases, le vocabulaire, le rythme et la poésie des mots.

Cette correspondance fait remonter un souvenir précis dont tout le mystère n'est dévoilé qu'à la fin mais qui maintient en haleine, met mal à l'aise, crée une tension et engendre des suppositions toutes plus noires les unes que les autres.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Un bijou littéraire comme on en lit peu, l'écriture sensible de ces deux auteurs donne une dimension si poétique et d'une telle fluidité qu'il est difficile de ne pas être touché.
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Lentement, à l'aide d'une écriture épistolaire qui révèle la culpabilité d'anciens soldats, le récit traduit à quel point la guerre suscite des comportements inhabituels qui peuvent laisser un goût amer et triste.

Un livre fort et puissant qui laisse songeur.
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