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quelques jours parmi de longues années dans la vie de Thomas, photographe émérite, botaniste averti qui entrera dans la grande histoire avec élégance et légereté .Activite enthousiaste, compagnon dévoué des heures sombres, Thomas Kusar servira la liberté tout en aimant passionément les arbres au creux desquels il puise son inépuisable mais fragile énergie.
Ce personnage rêveur est un escendant lointain du cheminot du film trains étroitement surveillés tiré du livre éponyme de Bohumil Hrabal, qui ne prit pas part à l'aventure de la charte 77 dont il est tant question dans ce beau livre.
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Une rencontre peut parfois changer le cours d'une vie. Tomas Kusar cheminot poète et proche de la nature rencontre Havel le futur président de la Tchéquie, Une amitié se développe entre les deux hommes chacun apportant à l'autre ce qui lui tient à coeur pour Havel une conscience politique et pour Kusar son côté poétique. On suit l'évolution de ces deux hommes et la profondeur de leur amitié qui résiste à l'investiture de Vaclav Havel. Un beau roman sur la solidarité, la possibilité qu'a finalement chacun de changer le monde. Grande sobriété dans l'écriture. Je pense que les lecteurs qui apprécient Mingarelli auront plaisir à découvrir Antoine Choplin. GB
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Nous sommes dans les années 70 en Tchécoslovaquie, aux mains des communistes directement sous la botte de l'URSS de l'époque.
Tomas Kusar est un modeste employé des chemins de fer, féru de nature et de photographie. le destin va mettre sur sa route un dramaturge, dissident à la politique de l'époque, menant une lutte sans relâche pour la liberté intellectuelle, et politique. Cet homme, c'est Vaclav Havel.

Antoine Choplin imagine dans ce court roman, une part de lutte commune de ces deux hommes.

Entre Antoine Choplin et moi, je dirais que c'est assez compliqué. Je suis complètement passé à côté du Héron de Guernica. Dans ces conditions j'aurais logiquement abandonné toute autre tentative. Et pourtant, j'ai eu quelques bon moments avec lui, d'autres un peu plus ordinaires… Bref avec Antoine Choplin, soit j'adore, soit je reste au bord du chemin…

Cette fois, je suis restée à quai. Non pas que le livre soit mauvais, mal écrit….. non, j'ai trouvé le scénario un peu plat, sans grand intérêt. Ce roman aura été pour moi frustrant car, je n'ai pas vraiment compris la démarche de son auteur, dont la plume est toujours délicate Seulement, pour moi cela ne suffit pas. Dommage….

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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C'est le souvenir resté vif de son grand-père l'emmenant marcher le long des voies pour voir passer les trains qui a décidé Tomas d'entrer au chemin de fer. Quand lubvik le vieux garde barrière est mort, dans l'urgence le chef a demandé à Tomas d'occuper le poste le temps de trouver quelqu'un, et finalement il est resté. Tomas aime être dans la forêt et photographier les arbres, on se demande ce qu'il fait parmi les hommes il aurait dû naître oiseau. A Trutnov il n'y a pas beaucoup d'occasion de se divertir, à part le bal et le comptoir de la brasserie. Alors quand une troupe de théâtre s'installe, Tomas est attiré par les comédiens et surtout Vaclav qui a écrit la pièce. Peu de temps après Tomas va retrouver cet écrivain de théâtre qui vient travailler à la brasserie. C'est le début d'une solide amitié entre Tomas et Vaclav.

Nous sommes dans les années soixante-dix en Tchécoslovaquie, Husak et son gouvernement ont imposé la peur à la société tout entière, à tout moment la police peut s'immiscer dans votre vie, on demande aux gens de faire des rapports parce qu'on a des doutes , de trahir ou dénoncer leurs proches ou leurs collègues de travail. Tomas va cacher des écrits dissidents à son domicile. Dénoncé, Tomas perd son travail et s'installe chez Vaclav

Vaclav, sa compagne Olga, ses amis Marketa, Pavel, et Zdenek pensent que la culture peut-être un levier pour sauvegarder un espace d'expression, un peu de liberté. Tomas va s'engager avec eux. Pendant 10 ans de luttes parsemées de manifestations, d'arrestations, de pétitions, de perquisitions, d'emprisonnements L Histoire continue de s'écrire.

Un beau roman sur l'amitié qui nous raconte la lutte quotidienne d'hommes et de femmes pour sortir du joug communiste. Quelle riche idée d'avoir fait de ce lien sans faille entre un modeste cheminot et un brillant intellectuel le symbole de l'engagement de milliers de personnes pour retrouver la liberté quel qu'en soit le prix à payer.
Lien : http://notreavis.canalblog.c..
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j'ai beaucoup aimé ce livre, l'histoire elle-même, sur la lutte pour la liberté, la justice , la peur de vivre sous un régime qui tient le peuple sous son joug. le style qui est à la fois concis et poétique. Mais aussi la structure du récit, on vit les quelques jours de la vie de Tomas Kusar des moments importants et parfois éloignés. l'auteur nous emmène sur le chemin emprunté avec détermination de ces hommes qui vont au bout de leurs idées sans faillir, avec beaucoup de dignité.
À lire absolument.
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un episode d'un long feuilleton, la naissance d'un mythe politique Vaclav Havel. Simple facile à lire mais bon.....?
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Ce roman nous trace la naissance d'une amitié significative pour Tomas Kusar, cheminot.
Ce roman nous conte comment une rencontre peut nous faire changer de destin, et pour tomas Kusar, ce sera se lancer dans la politique en étant un opposant au gouvernement en place avec son ami, Vaclav Havel.
Ce roman bien qu'intéressant du fait d'une amitié naissant entre un cheminot et un intellectuel engagé politiquement,
mais ne m'a pas passionné non plus pour autant.
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De livre en livre Antoine Choplin poursuit son exploration des rapports entre engagement et création et donne la parole aux gens simples. Dans Quelques jours avec Tomas Kusar, il évoque dans la Tchécoslovaquie communiste la rencontre d'un jeune garde-barrière avec l'écrivain dissident Václav Havel. Une belle histoire d'amitié, de courage et d'humanité.

Quel personnage plus approprié en effet que celui de Václav Havel, écrivain, homme de théâtre, militant des droits de l'homme et premier président de la république tchèque pour poser les questions de l'art et de l'engagement? Mais, comme l'indique le titre, le personnage principal du roman n'est pas Václav Havel mais Tomas Kusar, le cheminot taiseux de Trustov, «un petit gars valable», amoureux de la forêt, des oiseaux et de la jolie Lenka. Un homme simple que rien ne destinait à se retrouver un jour au balcon du Château de Prague aux côtés du président. Tout commence par une brève rencontre entre le dramaturge pragois et le garde-barrière, lors d'une représentation interrompue de la troupe de la Balustrade, à l'occasion du bal des cheminots. Un verre de vodka, une poignée de mains et quelques propos échangés. Cinq ans plus tard, Tomas reconnaît Václav devenu employé de brasserie; une amitié naît peu à peu au cours de soirées au café entre verres de bière et parties d'échecs. C'est ainsi que le jeune homme va progressivement, insensiblement entrer en dissidence, cacher dans un coin de son atelier des samizdats, poster des exemplaires de la Charte des droits de l'homme, au point de perdre son travail et son logement. Accueilli par Václav et Olga, il vit alors dans la grange de Hradecek à côté de leur maison, partageant leur intimité et leurs activités clandestines, concert de rock, copies manuscrites des pièces interdites, pétition pour la démocratie …

Outre qu'elle nous fait revivre les années de lutte clandestine entre le printemps de Prague et la Révolution de velours, l'histoire de Tomas Kusar montre combien on peut vite glisser d'un côté ou de l'autre, devenir délateur ou dissident, indic ou opposant. Cela tient à presque rien et s'impose comme une évidence. Pour Tomas, c'est le hasard d'une rencontre : «[Il] n'avait pas eu à réfléchir. La vie le poussait sans heurt de ce côté. Alors bien sûr qu'il irait à Prague et serait de cette histoire, c'était tout». Pour Lenka, l'intérêt personnel prime: en contrepartie d'un avancement, elle accepte d'écrire des rapports sur un camarade qui ne semble pas dans la ligne du parti. Entre les deux, il y a le laisser-faire, la passivité de la zone grise: Kopecky, le collègue embarrassé qui annonce à Tomas qu'il doit quitter son travail parce qu' «on a reçu des ordres». Tomas prend conscience de ce régime de peur imposée à la société quand Václav écrit au premier secrétaire Husak pour dénoncer l'accoutumance à la surveillance policière, l'acceptation dans l'indifférence.

Au-delà de la politique, ce qui rapproche ces deux hommes a priori si différents, c'est que Tomas est aussi un artiste. Un homme qui a le sens du beau, qui s'émerveille du chant des sittelles, qui cherche sur les écorces de bouleaux «les stries, les entailles, les blessures», qui photographie les arbres puis les humains. Un homme qui peu à peu découvre le monde du théâtre, des livres et apprivoise l'écriture lorsqu'il correspond avec Václav emprisonné. Ce qui les rapproche, c'est aussi qu'ils sont tous deux humains, simplement humains. Ils connaissent la peur qui, en un instant, prend le dessus sur l'amitié et le sens de la mission, le doute qui s'insinue: «C'est juste qu'on s'arrange comme on peut avec ce qu'on a à faire.» Et aussi la fierté du travail bien fait, conduire la draisine, cultiver le potager ou essuyer les bancs avant le spectacle.

Sensible et juste, l'écriture de Choplin est à l'image de ses personnages, d'une «simplicité vraie». L'histoire se déroule avec fluidité, au fil des saisons; elle saisit par de brèves notations la fraîcheur de l'automne et l'odeur du printemps. Si elle frôle parfois la lourdeur didactique dans les dialogues concernant l'art et la politique, elle s'en échappe vite pour nous emmener, de la gare de Trutnov au Château de Prague, partager l'itinéraire de Tomas Kusar, le cheminot devenu dissident.
Lien : http://www.lesheuresperdues.fr
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J'ai découvert Antoine Choplin en 2003 avec son premier roman Radeau. J'y suis revenu quelques années plus tard en 2009 avec Apnées et c'est là ma troisième incursion dans son oeuvre. Constant, j'ai plus ou moins tiré la même conclusion en achevant la lecture de chacun de ces trois livres : c'est bien mais ça ne me touche pas vraiment. C'est toutefois suffisamment bons pour que j'y revienne.

Dans le dernier en date, l'homme du titre, garde-barrière en Tchécoslovaquie, va voir sa vie bouleversée par sa rencontre avec Václav Havel, dramaturge et futur président de la République. le roman le suit durant les jours qui changeront son existence.

La suite sur mon blog.
Lien : http://touchezmonblog.blogsp..
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