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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai acheté quelques polars/thrillers d'auteurs français que je ne connais pas, en poche, (au lit avec les migraines, c'est plus facile à tenir), et je me suis concentrée sur les derniers sortis. Dont celui-ci, "barré" de François Clapeau, dont c'est le premier roman.
C'est un petit polar bien sympa, lu en deux heures hier soir. L'auteur étant journaliste, spécialisé dans le domaine de la santé, on comprendra pourquoi le côté médical est plus présent, et plus crédible que le côté policier.
L'histoire : Donat, 35 ans, est arrivé il y a un an à Limoges, après des études de droit. Il est policier (je n'ai pas réellement compris son grade). C'est un bourreau des coeurs, et là, depuis huit heures en planque dans une bagnole de police banalisée, en compagnie d'une collègue plutôt jolie et spirituelle, Aurélie, l'ambiance s'échauffe un peu. Ils en sont à parler tatouages. Lorsque le braqueur qu'ils ont réussi à "loger" via un indic s'approche enfin de chez lui, Aurélie se prépare à se jeter sur lui, et il est prévu que Donat le fasse tomber et le cueille. Seulement.... Donat ne bouge pas. Absolument immobile. Aurélie, à moitié sortie de la voiture voit le suspect s'éloigner, et se prépare à hurler sur son collègue, mais lorsqu'elle voit son visage, son expression, et sa difficulté à dire ces quelques mots :" Ne m'en veux pas mais je ne peux absolument pas bouger". Et elle prend conscience de la gravité du problême et traverse Limoges à une vitesse folle, gyrophare et sirène allumés, jusqu'aux urgences du CHU.
Aurélie ne quittera pas le chevet de Donat avant que le diagnostic tombe : syndrôme de Guillain barré, maladie auto immune qui plonge le malade dans une paralysie progressive, mais c'est quand même réversible.
Le policier est plongé dans un coma artificiel, intubé, aux soins intensifs, relié à un tas de machines qui surveillent ses constantes, ça bippe partout, les diodes de couleurs palpitent, les infirmières, medecins divers, aides soignants font un ballet continu dans cette chambre et les couloirs. Lorsque Donat sort du coma, il peut juste voir, et utiliser un feutre pour écrire sur une ardoise. Il est toujours intubé. Et il voit un korrigan dans sa chambre ! Les medecins le rassurent, les hallucinations sont normales, après le coma.
L'ambiance est affairée, les policiers pourtant tiennent conseil dans cette chambre des soins intensifs, tiennent Donat au courant des rebondissements de l'enquête (!!!!!!) sur le braqueur, et Donat résout l'affaire de son lit, après avoir passé des jours à entendre ce qu'on dit autour de lui, sans pouvoir dormir, toujours paralysé et intubé, en écrivant sur son ardoise. D'ailleurs il va ainsi résoudre d'autres meurtres..
Là, j'ai dépassé les limites de la vraisemblance, et pour couronner le tout, je n'ai pas compris le dénouement.
J'ai par contre lu en 2019 "Il était une fois mon meurtre", qui a pour base le même genre d'intrigue, mais ô combien plus passionnant. (https://melieetleslivres.wordpress.com/2019/06/18/il-etait-une-fois-mon-meurtre-emily-koch/)
Ceci dit, "barré" est un petit polar distrayant, bien sympa, mais pas inoubliable.
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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D'un côté, bel hommage au monde médical en général, et au service d'urgence en particulier, et leur grande compétence au quotidien. On se laisse prendre au jeu de cette enquête faite finalement par un inspecteur paralysé, qui n' a plus que sa tête pour progresser et l'use efficacement. Et puis cette fin, pas vraiment définitive d'ailleurs - ouverte à une suite ou à interprétation ? de l'autre, je crains de rester avec une belle intrigue, certes, quelque peu cousue de fil blanc... Je retiens pour l'instant que j'ai dévoré délivre à vouloir si le criminel est en blouse blanche ou pas !
Lien : https://www.facebook.com/liv..
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Pas franchement féru d'ambiance médicale, je prends sur moi cet aspect là pour me lancer dans Barré et découvrir la plume « médicale » de François Clapeau. J'ai pensé dire plume « chirurgicale » mais ce serait trompeur sur le style sans aspérité de l'auteur. Sans aspérité ne veut pas dire sans aspérité ou sans intérêt.

Mais je ne vais pas cacher que lorsqu'a commencé les hasards romanesques nécessaire à l'évolution d'une intrigue (ici, c'est l'intrigue elle-même) cela ne m'aide pas à faire croître mon plaisir, plutôt le contraire.

Incontestablement, François Clapeau connait l'univers dont il parle, le médical et avec Barré, on a apprend un peu plus sur le syndrome Guillain-barré. Et cette base est intéressante au développement d'une intrigue en forme d'exercice de style du genre : imaginer ce que doit vivre un homme conscient mais incapable de bouger auprès de qui une menace se précise. de bonnes bases d'un polar psychologique.
Lien : http://livrepoche.fr/barre-f..
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Vision originale de l'histoire que l'on découvre ici: s'il s'agit bien d'un roman policier, l'intrigue est visitée d'un tout autre point du vue par l'auteur. le policier, paralysé sur son lit d'hôpital nous immerge totalement dans son esprit. La maladie est abordée de façon très réaliste (enfin j'imagine car je ne suis pas médecin, et n'ai jamais eu à approcher cette maladie parmis mon entourage fort heureusement) l'histoire est déroulée avec simplicité, et le dénouement ne prend pas la place attendue...

J'ai bien aimé ce livre, qui se lit d'ailleurs très facilement, et agréablement. Je pense cependant que le thème et la méthode utilisée auraient pu être approfondis, le potentiel est sous jacent, dommage ce fut un peu court à mon goût. Je reste sur une petite touche d'inachevé. le livre aurait mérité un peu plus de matière, mais sans changer ce qui a fait son originalité.

Belle réussite que je recommande.
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Un polar original en presque huit clos au sein du C.H.U. de Limoges.

François Clapeau, journaliste, auteur, spécialisé dans le domaine de la santé nous livre ici une enquête menée par Donat Vigier depuis son lit d'hôpital en service de réanimation.

En planque avec sa collègue Aurélie, Donat se sent soudain très fatigué. En quelques minutes, ses jambes se paralysent et il renoncent à intervenir laissant s'enfuir le braqueur de bijouteries.
Hospitalisé d'urgence, le diagnostic tombe rapidement. Donat est victime du syndrome de Guillain-barré.
Intubé, paralysé et rendu comateux par les médicaments, Donat tente d'écouter et de rester en contact avec ses collègues qui lui rendent visite et en particulier Aurélie.

Culpabilisant d'avoir laissé échapper le braqueur, Donat souhaiterait pouvoir aider ses collègues à résoudre l'affaire.
Le traitement provoque des hallucinations et Donat se sent menacé.
Ne pouvant parler, Donat s'exprime à l'aide d'une ardoise sur laquelle il trace maladroitement quelques mots pour sa collègue Aurélie.
Donat surprend des attitudes bizarres parmi le personnel hospitalier. Jusqu'au soir où une des infirmières entrent dans sa chambre terrorisée puis en ressort après lui avoir adressé des signes énigmatiques.
Quelques instants plus tard, Donat entend des cris de terreur émanant des couloirs du service de réanimation.
Le lendemain, rien d'anormal n'ayant été révélé, Donat en vient à se demander s'il ne s'agissait pas d'une hallucination supplémentaire.

Donat est persuadé qu'il est en danger et tente de repérer parmi le personnel qui s'occupe de lui celui ou celle qui pourrait souhaiter sa mort.
Prisonnier de sa paralysie, ne pouvant s'exprimer ni se défendre, Donat attend avec impatience les moments où Aurélie lui rendra visite pour partager ses craintes avec elle.

Puis des meurtres se succèdent, et Donat a la confirmation qu'il en a été d'une certaine manière témoin et qu'il est en danger.

Plusieurs enquêtes en parallèle, de suspects en fausses pistes, François Clapeau tisse une intrigue originale. le final qui s'ouvre sur de nouvelles possibilités laisse le lecteur choisir sa clôture et peut-être attendre une suite ?

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"Le syndrome de Guillain-barré est une affection dans laquelle le système immunitaire du patient attaque les nerfs périphériques. Les cas graves de syndrome Guillain-barré sont rares, mais peuvent entraîner une paralysie quasi complète."

Tels sont les premiers mots de ce roman dont l'intrigue est tout à fait originale.
Lors d'une planque Donat Vigier accompagné de sa collègue Aurélie Laurencin va voir sa vie basculer...
Sans crier gare Dnat Vigier se retrouve totalement paralysé... Hospitalisé en urgence au CHU de Limoges, on va lui apprendre qu'il a contracté le syndrome de Guillain-barré. Enfermé dans son corps ce jeune lieutenant n'en demeurera pas moins actif en essayant du mieux qu'il le peut d'aider ses collègues à résoudre des enquêtes dont certaines le toucheront de très près...

J'ai apprécié cette lecture dans sa globalité. En effet, le style d'écriture est agréable et se lit facilement. Les détails amenés par l'auteur sur le milieu hospitalier ne posent aucun doute sur les connaissances qu'il possède en la matière.

Mais je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai été subjugué par ce récit. Plusieurs raisons peuvent être citées:

- Un, j'aurais aimé ressentir une angoisse bien plus importante pour le personnage face à cette maladie somme toute horrible. La raison principale, je suppose, vient du fait que les évènements se succèdent les uns aux autres dans un rythme effréné, ne laissant pas le temps aux lecteurs de s'imprégner des différentes situations et des personnages.
- Deux, j'aurai aimé avoir plus de précision concernant les protagonistes de l'histoire.
- Trois, des incohérences subsistent dans le récit.

Et enfin, je suis assez perplexe sur le dénouement qui m'est apparu bien trop flou et que je n'ai donc pas compris.
Une suite est-elle envisagée ?

En bref, une lecture mitigée.
Lien : https://passionlecture1204.b..
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barré est son quatrième roman, quatrième polar et ses 4 livres se déroulent à Limoges. Pour écrire ce polar si fortement médicalisé, l'auteur aurait travaillé avec un réanimateur de la région parisienne.

Le titre est en rapport avec le syndrome de Guillain barré, une affection neurologique plutôt grave et qui touche essentiellement des sujets de sexe masculin d'âge moyen.

C'est un polar qui se lit bien car il ne manque pas d'action ni de surprises jusqu'à la fin; il correspond à un polar à énigmes appelé whodunit, de l'anglais apocopé « who-has-done-it« . Il est vrai que jusqu'à la fin, et surtout à la fin, le lecteur est perdu entre toutes les possibilités de coupables : tous ont au moins un fait accusateur.

C'est d'autre part, un polar à l'intrigue assez originale où l'on lira plus sur la sémiologie médicale que sur l'affaire policière.

Donat Vigier est un policier d'origine bretonne, en poste à Limoges. Il sera atteint de syndrome de Guillain barré aigu, une forme rare avec paralysie généralisée qui va survenir en pleine planque d'un redoutable braqueur de la région. Il sera hospitalisé en réanimation lourde avec respirateur et sédation profonde permanente.

Malgré son coma induit, apparemment ses neurones restent en fonctionnement puisque il pourra donner à ses collègues des indications via une tablette avec un marqueur !

Par ailleurs, Donat Vigier serait en prélégomènes amoureux avec sa coéquipière Aurélie Laurencin qui arrivera à flirter avec cet homme terrassé par la maladie et cloué sur un lit !

Heureusement que le livre s'achève par la résolution des cas, bien que ce ne soit pas très clair; un doute persiste chez le lecteur : ai-je tout compris?

Une lecture agile et pour le moins, originale.


Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Petit polar bien ficelé le héros qui est frappé par le syndrome de Guillain-barré enquête de son lit de réa son cerveau est en ébullition à défaut de son physique inerte. La tension est palpable tout au long du livre on aimerait aider Donat à ce faire entendre mais surtout à être compris.
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François Clapeau nous plonge dans le monde intrigant du service de réanimation d'un hôpital de province. Ca démarre fort et on accroche rapidement à cette histoire. Pourtant, j' ai ensuite trouvé quelques longueurs dans le corps du roman mais la fin est plutôt bonne et on ne peut refermer le livre sans savoir qui a... L'écriture est simple, concise, à la portée de tous.
Ce récit ne donne pas vraiment envie de se trouver dans ce genre de service, mais qui en aurait envie ? Une approche bien documentée sur le monde médical, une histoire policière assez commune, et un amour naissant entre deux flics. Cela ne m'a pas entièrement convaincu ni vraiment passionné, sauf peut-être vers la fin.
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Du potentiel mais une oeuvre pas totalement aboutie pour moi. le principe a pourtant tout pour plaire! le côté statique du personnage principal, les différentes façons d'analyser et de découvrir des choses… Dommage! Cependant un auteur à suivre car le roman reste agréable à lire 👍
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