AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,59

sur 138 notes
5
12 avis
4
22 avis
3
11 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Sans doute vais - je un peu manquer d'objectivité pour réaliser mon commentaire .En tant que Limougeaud , je me réjouis de voir un auteur du cru être édité dans une collection de poche bien connue , ce qui me semble d'emblée de nature à porter crédit à la qualité de son travail . Ensuite , j'ai aimé parcourir quelques quartiers de ma ville et franchir l'entrée du CHU , via les urgences , ce qui m'est déjà arrivé, même si un séjour dans cette " place forte de la médecine " n'est jamais un acte vraiment délibéré , encore moins souhaité .Enfin , François Clapeau est un journaliste reconnu pour ses compétences dans le domaine médical et qui , comme indiqué sur la quatrième de couverture , semble avoir plusieurs cordes à son arc dans le domaine artistique .Et puis , disons le tout simplement , c'est un homme posé et souriant , agréable, quoi , que la discrétion semble accompagner en toutes circonstances ...
Donc , vous le savez maintenant , méfiez - vous ...de moi comme Donat Vigier aurait dû le faire , trahi par son corps au moment de passer les menottes à un malfrat ...Paralysie , maladie de Ghislain- barré, transport d'urgence à l'hôpital, fuite de l'inquiétant personnage , et début, pour le flic d'un éprouvant et incertain séjour dans une salle de réanimation.
En plaçant l'action de son roman à l'intérieur même du CHU , François Clapeau a tout d'abord utilisé ses connaissances du milieu , fait appel à un docteur pour les compléter et sans doute les valider , et on peut lui faire confiance quant à tous les faits et anecdotes rapportés , délicieux ou plus inquiétants. Car c'est bien un " monde à part " qui sert de cadre à l'intrigue , un monde qui échappe le plus souvent au regard du patient plus tourné vers son ego ( et qui peut l'en blâmer? ) que vers l'environnement " forcément " hostile qui l'entoure ...
J'ai beaucoup aimé la vie " inconsciente " de ce personnage de Donat , observateur impuissant (?) d'un univers impitoyable et l'obstination d'Aurélie , sa collègue...préférée. et j'avoue que le dénouement de l'intrigue a été " traité " avec tact et habileté .
C'est un roman qui se lit facilement et vite mais possède une originalité, une " personnalité " dans le monde du polar , parfois un peu " stéréotypé " .Et si l'intrigue , finalement , n'était pas le " sujet unique et essentiel " ?
En tant que Limougeaud et "potentiel" patient du CHU , me voici prévenu...Ces murs cachent bien des mystères...Bon , je ne tiens pas vraiment à aller vérifier par moi - même. Mais ," à l'impossible , nul n'est tenu ", et , si d'aventure , je devais être hosp ....vous me comprenez ... Je n'ose y penser ..."Ça " , à l'hôpital ? Quoi ça ? Ben ça , ce que vous allez lire et que je me refuse à vous raconter .... Mais vous , pas de problème , hein , y'a qu'à Limoges que ça peut arriver ...Pour vous , Limoges , c'est .. Vous vous en " moquez un peu " de ce qui s'y est passé ..Oui , mais moi , je ne peux que remercier François Clapeau : je ferai tout pour rester en bonne santé !!!
Commenter  J’apprécie          683
On en connaît des enquêteurs abimés, dépressifs, alcooliques, suicidaires, certains séries télévisées les installent même dans un fauteuil roulant, mais mener une enquête depuis un lit de réanimation, ça, c'est une première !

Il faut dire que Donat, au cours d'une planque, a commencé à ressentir les premiers signes d'une atteinte neurologique grave, le syndrome de Guillain barré, qui l'a réduit à un corps dépendant de machines sonores et de cathéters plantés dans ses veines pour assurer ses besoins nutritifs.


Donc, non seulement le voyou qu'il traquait court encore , mais il commet un crime lors d'un braquage. Mais ce n'est pas tout, un second meurtre vient troubler la tranquillité habituelle des habitants de Limoges !

Privé de ses muscles mais pas de son cerveau ( dans une certaine limite, dépendante de la dose des calmants et drogues neurotropes qu'on lui administre), il réussit à orienter ses collègues sur des pistes intéressantes.


C'est truffé de données médicales qui montrent les connaissances scientifiques affutées de l'auteur, ainsi qu'une certaine expérience de l'ambiance d'un service de réa.

L'enquête tient la route, avec son lot de suspects et des hypothèses multiples qui peu à peu se resserrent pour approcher la vérité.


Très agréable roman policier pour lequel je remercie Babelio et les éditions J‘ai lu.
Commenter  J’apprécie          650
Donat et sa coéquipière Aurélie sont en planque dans une voiture. Au moment d'interpeller le suspect, quelque chose ne va pas. Donat dit à Aurélie qu'il se sent mal, qu'il n'arrive plus à bouger. Elle laisse donc filer le braqueur de bijouteries et conduit immédiatement Donat aux urgences. Il est paralysé et a des difficultés respiratoires qui vont l'obliger à être intubé et conduit en service de réanimation. Il souffre du syndrome de Guillain-barré. Comme c'est parfois le cas, il a également des hallucinations. Vulnérable, prisonnier de son corps, il reste un flic, il veut stopper le braqueur mais un autre évènement va se dérouler dans le service de l'hôpital, le danger plane autour de lui…
Moi ça me donne des frissons à chaque fois que je vois une histoire où le personnage est prisonnier de son corps. J'imagine être à sa place et cela m'angoisse. « barré » est un petit polar qui se lit rapidement où l'ambiance angoissante est là, le doute est là aussi (Donat a-t-il vu vraiment les choses ?, sa perception n'est-elle pas faussée ?) mais quelques invraisemblances sont venues gâcher mon plaisir de lecture, dommage. Avis mitigé pour moi
Commenter  J’apprécie          350
Alors qu'il s'apprête à procéder à l'arrestation d'un dangereux braqueur, Donat ne bouge plus.
Aurélie, sa coéquipière ne comprend pas.
Qu'est-ce qui paralyse son partenaire au plus mauvais moment ?
Tant pis pour le délinquant, direction l'hôpital.
Diagnostic ?
Syndrome de Guillain-barré.
Voici notre flic attaché à son lit, intubé, livré aux soins des médecins et infirmières.
L'enquête continue, évidemment.
François Clapeau, nous offre là un polar original.
Son personnage principal, immobile, n'en est pas moins partie prenante dans la suite du récit.
Quand le crime s'invite au coeur de l'hôpital, l'histoire vire au thriller.
Donat serait-il la prochaine cible du tueur ?
Pas facile d'y voir clair quand on est sous traitement, Donat cogite, il aimerait pouvoir communiquer, mais à qui peut-il faire confiance ?
Comment s'en sortir quand on ne peut pas bouger ?
Surtout, comment confondre l'assassin quand les postulants sont nombreux et tous plausibles ?
Clapeau alterne avec réussite les deux enquêtes, celle de l'extérieur, menée par Aurélie et l'autre, dans le cerveau du policier alité.
Sacré casse-tête qu'il nous livre là.
Il multiplie les pistes.
Il ménage le suspense.
Et si le coupable n'était pas celui qu'on pense ?
N'est-ce pas là la recette d'un bon thriller ?


Commenter  J’apprécie          300
J'ai apprécié ce roman pour son originalité.
Pas souvent que des romans policiers aient pour décor la ville de Limoges.
Le roman commence par une planque effectué par 2 agents de police dans une voiture, au moment d'intercepter le suspect, voilà que Donat Vigier ne peut plus bouger ses membres. Sa co-équipière le conduit très vite aux urgences et le verdict tombe : syndrôme de Guillain-barré, une forme fulgurante. Donat reste en réanimation, il sera intubé et totalement dépendant du personnel médical. Malgré tout, il va rester attentif à ce qu'il voit et entend à l'hôpital et va essayer d'aider ses collègues à résoudre leur enquête.
Un bon roman, facile à lire, un héros attachant de par ce gros problème médical. On sent que l'auteur est bien documenté sur le sujet, tout est crédible.
Je le recommande.
Commenter  J’apprécie          170
Lors d'une planque avec sa collègue le Lieutenant Aurelie Laurencin, le Lieutenant Donat Vigier se retrouve paralysé lors d'une tentative d'arrestation d'un malfaiteur.
Donat Vigier se retrouve hospitalisé en réanimation avec pour seul moyen de communication une ardoise.
De son lit d'hôpital, il va réussir à aider ses collègues pour résoudre une affaire de braquage puis au sein du service de réanimation le meurtre d'une infirmière.
J'ai bien aimé certains passages car ils décrivent bien le service, les soins. L'auteur a dû se renseigner correctement. C'est un policier sympathique.
Commenter  J’apprécie          130
Merci aux éditions J'ai lu et à Babelio pour cette opération masse critique qui m'a permis de découvrir François Clapeau et son roman policier barré.

Quelle étonnante surprise !
Ici, Donat en planque avec Aurélie -un béguin entre les deux en train de s'épanouir, et c'est la tuile ! Au moment d'interpeller, Donat est paralysé. Pas par la peur, il est physiquement paralysé.
Ni une ni deux, Aurelie le dépose au CHU de Limoges. le verdict tombe : Donat a un Guilain barré. Une forme étonnante et rapide mais le jeune policier est solide et les médecins optimistes.
En attendant Donat est piégé dans son corps, relié à un respirateur et plus démuni que jamais.

Pendant ce temps, la vie continue, le truand qu'ils cherchaient à appréhender, a récidivé avec un mort cette fois.

Donat est désespéré. Il est impuissant. Et ces médicaments ! Il a des hallu.. mais alors peut il faire confiance à son cerveau quand il est persuadé qu'une infirmière a été tuée.

Je ne vous en dis pas plus sinon qu'on ne s'ennuie pas un instant ! Et pourtant ça ressemble à un huit clos (on est souvent dans cette chambre, dans le monde mutique de Donat) mais le rythme est là !
On parle maladie mais sans être noyé, on s'intéresse au service de réa, au monde médical, à l être humain (qui se fie aux apparences).
Et en 221 pages, on évolue au sein de 2 enquêtes sans temps morts.

C'est plaisant. La fin intéressante... une suite ?

Si suite, il y a, je le lierai mais même sans suite, ce roman policier est vraiment très sympa à lire.

A vous de vous faire votre propre opinion.
Commenter  J’apprécie          60
En planque et sur le point d'arrêter l'auteur de cambriolage, un policier est amené d'urgence à l'hôpital et le verdict tombe : le syndrome de Guillain barré. Il ne peut désormais ne bouger que quelques doigts (qui lui permettront de dialoguer grâce à une ardoise) et cligner des yeux !!
Comment parvenir alors à terminer son travail ?
Comment aider ses collègues quand un meurtre en réanimation a lieu ?
J'ai beaucoup aimé cette histoire qui se déroule dans une ambiance particulière d'un service de réanimation.
J'ai trouvé le personnage de Donat Vigier attachant et j'ai eu pitié de lui, se retrouvé, comme ça "coincé" dans son corps....j'ai découvert ce syndrome qui j'espère, n'arrive que rarement.
J'ai aussi découvert cet auteur que je ne connaissais pas mais qui m'a donné envie de lire ses autres livres.
Commenter  J’apprécie          60
Donat est un jeune policier dynamique et qui ne reste pas en place. Sa vie va plutôt bien, il commence une relation avec sa collègue Aurélie et va arreter un braqueur violent quand brutalement il ne peut plus se lever, ni même bouger.
Admis en urgence en réanimation, il apprend qu'il est affecté par la maladie de Guillain barré, paralysie auto immune qui est - heureusement - réversible mais ce peut être long et Donat doit faire preuve de patience. Soumis à une médication intense, sans possibilité de parler, il va tenter de faire appel à son sens de l'observation pour déterminer qui est qui, qui fait quoi. Comme il est sédaté une partie de la journée, ni les médecins, ni les infirmières ne font réellement attention à lui. Or l'une des infirmières semblent être effrayée par quelque chose ou quelqu'un.
Petit roman bien construit, il nous fait partager la terreur initiale de ce jeune homme qui ne sait pas ce qui lui arrive, les heures étant longues, il s'attache à écouter, regarder autour de lui et va pouvoir apporter une aide substantielle à ses collègues.
On partage ses angoisses (il voit des korrigans quand même!) et ses questions. Il ne peut même pas se faire confiance car les médicaments l'empêche de se concentrer et lui font faire des hallucinations. Il doit donc trier dans ses ressentis.
Bien fait.
Commenter  J’apprécie          50
C'est un thriller très original que nous propose François Clapeau avec son roman barré. Coincé sur un lit d'hôpital par un syndrome de Guillain-barré fulgurant, le lieutenant Donat Vigier continue à mener l'enquête. Il se raccroche au monde qui l'entoure comme à une bouée de sauvetage. Les bruits, les allées et venues du personnel, les lumières… alors qu'il est totalement immobile dans son lit. Et quand le meurtre d'une infirmière survient, il ne peut s'empêcher de chercher le tueur. Mais, sous médication puissante, les hallucinations se mêlent à la réalité. Une enquête intéressante et peu commune.
Lien : https://branchesculture.com/..
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (454) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2866 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}