La petite fille de Monsieur Linh

Bof bof.
C'est pas mal écrit, loin de là.
Mais bof, quoi...
La fin était banale à souhait, attendue depuis un tiers du livre, et le chemin pour y arriver était simple et tortueux à la fois.
Le seul point positif que j'y ai noté c'est les références au "pays" (quel qu'il soit) qui me faisaient vaguement penser à du Pearl Buck, et éventuellement l'amitié nouée entre le "héros" et le "veuf".
Ça se lit vite, mais, pour moi, sans grande passion non plus.

Ce que je reproche à ce livre, surtout, c'est que j'ai vraiment eu l'impression d'un certain foutage de gueule. C'est comme si l'auteur avait pris le sommaire de son brouillon, avait collé pour chaque étape importante un paragraphe rapide (bien écrit, toutefois, le paragraphe, ce qui prouve que l'auteur est un minimum doué), et avait assemblé le tout, débrouillez-vous avec ça, j'ai besoin de pognon...

Très décevant.

Une lecture de quelques pages qui m'a surprise.

Une jolie histoire, peut-être trop "prévisible" selon moi...

Philippe Claudel est un auteur qui n'en démord pas de son observation de la mélancolie de ses personnages. Il navigue entre beauté de la phrase qui envoûte (voire endort) le lecteur dans des métaphores flatteuses et bons sentiments, qui viennent abîmer quelque peu une trame romanesque que l'on aimerait un peu moins "mièvre". Certes, cette mièvrerie est sans excès, mais dans ce roman, je retrouve celle qui m'avait tant déplu dans son film "Il y a longtemps que je t'aime"...
Ce n'est donc pas pour ce genre de livre que j'apprécie Claudel, mais bien plus pour "Le Rapport de Brodeck", très fort, et "Les Ames grises" tout aussi grand.
La fin de "La Petite fille de Monsieur Linh" est cependant surprenante et plutôt réussie.

Un petit livre qui m'a fait passé un agréable moment. D'ailleurs je l'ai lu d'une traite. Les personnages principaux sont attendrissants, ce qui donne à l'histoire un grand pouvoir émotionnel.

L'histoire parle d'un vieil homme quittant son pays ravagé par une guerre où il perdit ses proches, exceptée sa petite fille. Lorsqu'il sera emmené dans un pays étranger, où il sympathisera avec un homme. J'aime bien ce livre, car j'ai apprécié l'évolution du personnage et les découvertes qu'il fait. Mais je trouve l'histoire répétitive et un peu lente.
Tanguy.E.

Toujours très bien écrit, mais, après le rapport brodeck, on comprend très vite et il ne reste plus qu'une petite histoire triste.

4ème de couverture: C'est un vieil homme debout à l'arrière d'un bateau.
Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu'il s'appelle ainsi. Debout à la poupe du bateau, il voit s'éloigner son pays, celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l'enfant dort. le pays s'éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l'horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette.

Mon opinion: bien. Philippe Claudel nous offre un roman à l'écriture simple, sobre au service d'une réflexion sur l'exil, la douleur que cause la perte d'un être cher, l'amitié, le regard des autres... Autour de deux personnages que tout différencie se tisse une histoire d'amitié, d'échange sans dialogues, où la présence de l'autre suffit à remplir sa vie d'un peu de bonheur... C'est simple, triste, émouvant mais beau à la fois...

belle histoire, cependant on m'avait déjà raconté la fin donc je n'ai pas pu apprécier ce livre à sa juste valeur

J'ai vu venir la fin bien avant qu'elle n'arrive, mais je dois avouer que ça reste un super livre.