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3,92

sur 3163 notes
Je ne saurais pas vraiment l'expliquer, mais je n'ai pas accroché à ce livre. le style est pourtant correct, l'intrigue assez molle. J'imagine que le style n'a pas su me retenir et l'intrigue me passionner. Peut être tout simplement pas le bon moment, ou alors c'est le thème de la guerre qui m'est difficile. Il faudrait que je retente de de ses livres. A voir !

Ps : pour ceux que ça intéresse Philippe Claudel à d'abord était édité par une petite maison d'édition, du nom de la dragonne. Je conseille cette maison, à la ligne éditorial ''littérature blanche'' et parfois très originale.
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Récit lourd presque hypnotique d'un assassinat crève-coeur et de l'enquête qui s'ensuit. L'action se passe durant La Première Guerre mondiale et son rythme se déroule à l'ancienne, donc lent, où chaque parole et détail prend une grande importance du fait de sa rareté. Les informations sortent goutte à goutte, les non-dits sont nombreux, ce qui ajoute à l'angoisse du récit. le malheur est à chaque page et c'est ainsi que j'imagine cette horrible époque de guerre et de mort.
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L'histoire se passe en décembre 1917 dans l'est de la France, dans un village à quelques kilomètres du front, qui est confronté au meurtre d'une fillette, Belle de Jour. le narrateur relate les réactions des uns et des autres: inspecteur, procureur, juge, notables et petites gens.
Malheureusement je suis restée à l'extérieur de ce livre, je pense ne pas l'avoir compris ou du moins être partie à la recherche du meurtrier et d'être passée à côté de l'essentiel… je pense qu'il me sera essentiel à moi d'y revenir dans quelques livres pour l'apprécier à sa juste valeur.
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le roman Les Âmes Grises de Philippe Claudel est paru en 2003, a été adapté en film au cinéma en 2005. Philippe Claudel, maître de conférence à l'Université de Nancy, est à la fois romancier, nouvelliste et scénariste. Il a obtenu le prix Renaudot pour l'oeuvre mentionnée précédemment en 2003 ainsi que le prix Goncourt des lycéens en 2007 pour le Rapport de Brodek.

le roman Les Âmes Grises se passe durant la Première Guerre Mondiale, en 1917 où le corps d'une petite fille est trouvé. Il s'agit d'une narration et tout le récit se déroule autour de cet assassinat. le narrateur, policier, nous amène à partager la vie dans un petit village de Province, en pleine Première Guerre Mondiale. Outre, le déroulement du quotidien, il y a une réflexion sur ce qui fait la société, la bourgeoisie méprisante envers le peuple, les atrocités de la guerre et le questionnement des jeunes gens face à une guerre qu'ils ne comprennent pas...Tout ces faits sont exposés par le narrateur et suscitent des émotions diverses.

Les Âmes Grises est un roman que j'ai trouvé intéressant, dans lequel j'ai eu du mal à rentrer au début car j'ai eu le sentiment d'un fouillis. Je n'arrivais pas à cerner les intentions de l'auteur. En même temps, j'appréhendais sa lecture car j'avais peur de l'utilisation d'un langage soutenu. En fait j'ai beaucoup apprécié le style simple à la portée de tous. Je me suis trouvée face à des émotions contradictoires: en effet j'ai éprouvé de la colère quand le narrateur avoue avoir tué son enfant et beaucoup de tristesse quand il se donne la mort afin de pouvoir rejoindre sa femme. Tout au long du récit, on peut voir narrés les différents sentiments humains. Et tout le roman baigne dans le mystère du meurtre de Belle de Jour. En lisant, l'on peut se mettre dans la peau de l'enquêteur.

Je terminerais en citant cette phrase dite par Joséphine (un des personnages ami avec le narrateur) : «Rien n'est ni tout noir, ni tout blanc, c'est le gris qui gagne». Cela m'a beaucoup marqué et fait réfléchir car il est vrai qu'en tout humain il y a du blanc et du noir et que finalement tout est mitigé
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Les âmes grises se passe pendant l'hiver de la Première Guerre mondiale, à l'est de la France, dans un village situé sur la route du front. La guerre est là, toute proche, mais on n'entend que les bruits de canons et ne voyons que les blessés passant dans la rue …
Ce roman commence par un fait divers, qui sera appelé « L'Affaire » par le narrateur anonyme. C'est le crime d'une fillette nommée Belle de jour, aimée de tous et dernière enfant de l'aubergiste du village.
Ce narrateur anonyme est aussi le personnage principal du roman. Il est veuf et sa femme, Clémence, est morte en couches. On découvre peu à peu son passé tourmenté et le style de Philippe Claudel traduit toute sa rancune mais aussi ses difficultés à s'exprimer.
Le personnage principal, dont on ne connaîtra jamais le nom, n'est pas un héros, mais comme le dit Joséphine (son amie d'enfance), c'est une « âme grise ». Personne n'est ni tout blanc ni tout noir : en chacun de nous se trouve une part de négativité, de chagrin et de désespoir. Il n'accomplira aucun fait extraordinaire et nous dévoilera tout le long du roman son passé, mais également celui des autres personnages : le procureur Destinat, veuf inconsolé et solitaire, retiré dans ce que l'on appelle "le Château" ; le juge Mierck, incarnant la bourgeoisie de province ; et toutes les autres connaissances du personnage principal comme Joséphine, la marchande de peaux.

Au début de ma lecture, j'avoue ne pas avoir particulièrement apprécié l'histoire. Mais avec du recul, on peut comprendre et y voir toute la sensibilité du roman et la leçon d'humilité. Philippe Claudel nous livre un récit à l'image de son sujet et de son narrateur : sobre, discret et bouleversant.
Ce roman a reçu le prix Renaudot 2003.

« « Bonne route … », m'a-t-elle dit. Ce furent là ses derniers mots. Et ce sont mes petits trésors. Je les ai encore dans l'oreille, et je les fais jouer chaque soir Bonne route … Je n'ai plus son visage, mais j'ai sa voix, je le jure. »

« Les salauds, les saints, j'en ai jamais vu. Rien n'est ni tout noir, ni tout blanc, c'est le gris qui gagne. Les hommes et leurs âmes, c'est pareil…..T'es une âme grise, joliment grise, comme nous tous … »

AD
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L'histoire se déroule en 1917, lors de la première guerre mondiale. C'est durant cette période que, Belle de jour, une jeune enfant sera retrouvée morte, étranglée, non loin de la propriété de Destinat. C'est le procureur de V., homme plutôt solitaire et peu bavard, de plus, il n'hésite pas à envoyer à la mort tout homme qu'il juge coupable. Avant la découverte du corps de Belle de jour, Lysia, jeune femme, qui apporte la bienfaisance dans ce monde où les hommes meurent sur le front, arrive en ville pour le poste d'institutrice. Peu de temps après, la jeune femme nouera une étrange relation avec le procureur. On ne connaît pas l'identité du narrateur, mais ce que l'on sait, c'est que c'est un ancien policier, qui relate les grandes étapes de cette enquête qu'il appelle « L'Affaire », ce dernier nous écrit pour nous livrer son histoire, la manière dont il a vécu cette dure période.



Philippe Claudel est né en 1962, c'est un écrivain et réalisateur français, il est également agrégé de lettres modernes. Il est actuellement maître de conférences dans une Université où il y enseigne l'écriture du scénario. Il réalise donc des films, ainsi que des nouvelles, en plus de ses roamans. Les âmes grises, roman policier, recevra le prix du Meilleur livre de l'année 2003. Claudel recevra énormément de prix et de récompenses avec ses oeuvres.


Ce qui est intéressant dans le roman de Claudel, c'est qu'il arrive à nous décrire une grande partie des personnages du livre, dont les conditions de vie sont parfois difficiles, avec délicatesse. de plus, grâce à ces descriptions bien précises, nous pouvons connaître chaque caractère, chaque personnalité de ces personnages. Cela nous permet également de nous sentir concernés par cette affaire, par cette histoire. le procureur, comme je l'ai dit plus haut est un personnage qui donne la mort sans pitié « C'était ça son secret à Destinat: jeter l'air de rien sous la face des biens contents des choses près desquelles ils ne voulaient pas vivre. le reste était tout cuit. le triomphe assuré. Il pouvait demander la tête. Les jurés la lui donnaient sur un plateau d'argent. » (p. 43-44). le personnage qui pourrait nous toucher plus que les autres est Lysia, la jeune institutrice. En effet, elle réussira à mettre une petite touche de joie, de sympathie dans cette ville, alors que les hommes sont détruits par la guerre « Et puis enfin, tout en dernier, alors qu'on croyait qu'il n'y avait plus personne, on vit descendre une jeune fille. Un vrai rayon de soleil » (p.53). Cette jeune femme nous touche à travers, ses mots, ses phrases, qu'elle écrit par lettre à son amant qui se trouve sur le front. Après la mort de son amant, elle décidera de mettre fin à sa vie.
Le roman de Claudel nous parle énormément de la Mort. Bien évidement, c'est un thème très délicat à aborder, puisqu'en général, il nous procure des émotions fortes. Au fur et à mesure que l'on avance, on s'aperçoit que la tristesse l'emporte sur la joie. Cela pourrait parfois déplaire. En effet, certaines personnes sont très susceptibles, et le côté sombre du roman pourrait les rendre réticentes par rapport à la suite de l'histoire.
Nous remarquerons que l'auteur a bien choisi son titre. En effet, même si l'Affaire devrait être le sujet principal, la présentation des personnages est encore plus présente. Chaque personnes de ce roman représente une personne mystérieuse avec un caractère bien personnel. On remarque que l'auteur utilise un titre bien précis, pour nous prouver que toute personne n'est ni trop juste ni trop mauvaise. C'est pour cela qu'il intitule son roman, Les âmes grises.
Ce livre permet au lecteur de mieux comprendre les conditions de vie, les réactions des Hommes face à la première guerre mondiale, face à l'omniprésence de la mort. Chaque pas, chaque fait est important.
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Un roman policier qui ne donne pas l'impression d'être un roman policier. Et qui pourtant nous envoûte...
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D'entrée de jeu on nous montre le procureur comme l'assassin. Son attitude : un procureur à la retraite triste, un veuf coupé du monde qui côtoyait l'enfant à l'auberge. Il y a même un témoin qui l'a vu parler avec Belle quelques heures avant près du lieu l'assassinat.

J'ai cru que le narrateur qui est policier et le juge allaient s'acharner sur lui. Mais, d'une part on lui retire l'affaire et d'autre part d'autres malheurs personnels vont l'éloigner. Quand au juge il préfère préserver les gens de son monde.

Nous avons ensuite des tableaux de la vie en 1917 en pleine première guerre mondiale. de plus, l'histoire se situe à la lisière des combats. Cela m'a troublé. C'est stupide, mais dans la plupart de mes lectures (et dans ma tête) quand on parle de guerre soit on est dedans soit on est loin, là non on est assez près pour regarder les tirs depuis un coteau. Ils vivent une vie « normale ».

La clinique reçoit les grands blessés.

Les ouvriers de l'usine du village sont exemptés. Ce qui cause des tensions.

La ville fourmille d'hommes désoeuvrés qui cherchent l'oubli dans l'alcool.

On a des déserteurs dans les environs…

Nous avons aussi les antécédents avec l'instituteur qui fini à l'asile.

Puis, la jeune institutrice qui se suicide à deux pas de chez le procureur.

Nous avons le village qui se trouve à 20 km de la grande ville, 4h de route pour faire le trajet si la route n'est pas réquisitionnée pour les troupes.

Deux coupables ont été appréhendés mais leurs aveux sont sujets à caution puisque obtenus sous la torture.

On peut se demander si on ne protège pas le procureur. On est sur la thématique sociale.[...]
Lien : http://ramettes.canalblog.co..
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Encore un roman de lycée vraiment touchant et le film aussi relate un peu le roman
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J'ai admiré l'art de faire revivre l'atmosphère des premières années du XXè siècle dans cette province de France.atmosphère qui me rappelle celle de mon enfance dans les petits villages de Wallonie. Cette société où les castes n'étaient pas plus virulentes qu'aujourd'hui mais beaucoup moins masquée et dans laquelle l'alcool rendait la vie supportable en permettant l'oubli.
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