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EAN : 9782253052241
156 pages
Le Livre de Poche (17/01/1990)
3.33/5   3 notes
Résumé :
Les dames sont tracassées, elles accablent Hofman d'attentions, mais il reste sombre, Byron, ou un guérillero avant l'attaque d'une fabrique de munitions. Depuis la mort de Sonia, il ne se lave plus, il ne nage plus, ce soir-là il veut s'enduire tout le corps d'une couche de crottin d'âne, mais les dames trouvent cela exagéré et insensé. " Rien, dit Hofman, rien, rien ", les mâchoires crispées comme un acteur débutant. " Il n'y a rien d'autre que le néant total, int... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je n'ai pratiquement rien compris : Hugo Claus est fou, son écriture sort de l'ordinaire, les personnages s'enchevêtrent (polysémique). Ce que j'ai perçu est que ça pue, ça sent mauvais, c'est brouillon, brouillé, ça saigne, ça gicle. Et l'écriture nous le fait palper.
Sinon voici quelques mots-clé pour se faire une idée ou des pistes pour cheminer dans l'ouvrage : tournage de film - île - indigènes - hommes - femmes - meurtre - enquête - suspicions - sexe - crasse - ethnocentrisme - confusion.
Voilà, débrouillez-vous maintenant !
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gode yeer lovtica world
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
"Tu es en rut ? demande Roland au bout de douze minutes.
- Comme un bouc", dit Hofman.
Cette maison craint le soleil. Les volets ne sont pas complètement fermés, un rai de lumière tombe sur les chevilles de Chico, serrés l'une contre l'autre, car Ian est assis sur ses genoux. Le visage de Ian garde la trace de nombreuses nuits sans sommeil, de chagrins, d'humiliations, il se demande ce qu'il fait là.
"Hé ! Sois un peu plus joyeux, dit Roland.
- Je ne peux pas, Roland. Je connais trop bien toutes les ruses du monde.
- Tu pèses aussi quinze kilos de trop", dit Chico, qui se laisse pousser la moustache, on dirait un eczema.
Le fauteuil Louis VVI dans lequel est installé Roland a beaucoup souffert de la chaleur humide. Roland en pèle les écailles grises.
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Jacques sort de l'ombre de la maison. Il porte un large chapeau de paille avec des plumes phosphorescentes. "Je suis en rut", dit-il
- Comme un bouc.
- Tout à fait, mon petit.
- Qui ne l'est pas ?
Jacques se laisse tomber à côté de Roland, précautionneux, fragile. Il chuchote : "Je viens d'entendre Charlotte dans les buissons.
- Avec qui ?
- Non, c'était pas ça.
- Alors quoi ?
- Elle pissait. Comme un ouvrier. Non, comme une jument. J'aurais voulu voir. Marie ne me laissait jamais regarder. Jamais.
- Si elles s'exercent, elle peuvent pisser plus loin que les hommes. C'est un truc. Il suffit qu'elles serrent et...
- Arrête", aboie Jacques.
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Seul l'impatient veut atteindre son but sans avoir les moyens d'y parvenir. Il faut tenir compte de la durée du voyage, car chaque instant est indispensable.
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- On ne trouve l'espoir que chez les inconsolables, dit Jacques.
- Adorno, dit le consul. Un-un.
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Un homme maigre a une ombre maigre.
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Videos de Hugo Claus (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hugo Claus
10 mars 2010 :
Mot de l'éditeur : Philippe Dutilleul trouve autant de raison daimer la Belgique que de motifs de la détester. le délitement du pays le désole. Il livre ici un portrait acide de ce pays où rien ne va tout à fait comme cela devrait, où lon sest habitué à vivre de petits arrangements. Un pays miné non seulement par les tensions nationales et les querelles communautaires, mais par un passé chargé daffairisme, de fraudes, de scandales jamais vraiment élucidés, comme laffaire Dutroux ou celle des tueurs du Brabant-Wallon
Le réalisateur du tonitruant « Tout ça ne nous rendra pas la Belgique » stigmatise une opinion publique amorphe, manipulées par les ambitions politiciennes des uns, assommée par la médiocrité des autres. Il renvoie dos à dos les autruches wallones et les incendiaires flamands. Il sinsurge contre un pays qui senferme peu à peu dans une logique dapartheid. Il peste contre un roi à la petite semaine qui na ni la carrure de son père ni celle dun Juan Carlos en Espagne.
Pourtant, assure-t-il, le Royaume de Belgique pourrait être formidable. le pays de Rubens, Ensor et Magritte, de Brel et dHugo Claus, des frères Dardennes et Jacko van Dormel, de Frankin et Geluck ne manque ni de talents ni dhumour. La Belgique, écrit Dutilleul, cest aussi un art de vivre, une bonhomie, une forme de simplicité, voire un goût du burlesque qui se moque du complexe de supériorité du voisin français
Lauteur Philippe Dutilleul, journaliste à la RTBF, est lun des réalisateurs du fameux magazine « Strip Tease » devenu aujourdhui « Tout ça (ne nous rendra pas le Congo) ». Il sinscrit dans une tradition du journalisme social, insolent, dérangeant. le 13 décembre 2006, il stupéfiait la Belgique avec un reportage fiction annonçant la scission du pays.
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