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3/5 (sur 64 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Bruxelles , le 09/10/1939
Biographie :

Pierre Mertens est un écrivain belge de langue française.

Menant de front son activité littéraire et ses exigences de juriste-citoyen, Mertens continue à s'intéresser au droit international et à la sociologie (il est docteur en droit et licencié en droit international de l'Université libre de Bruxelles).

Professeur de littérature comparée à l'Institut national supérieur des arts du spectacle (I.N.S.A.S.) et chroniqueur littéraire au Soir depuis 1971, critique dans diverses revues françaises et étrangères, chargé de nombreuses missions d'observateur au Proche-Orient, en Europe de l'Est et dans le bassin méditerranéen, Pierre Mertens ne renonce ni à ses activités dans le siècle, ni à l'écriture.

En 1989, il est élu membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique et nommé chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres de la République française.

En 2009, il reçoit le Prix Prince-Pierre-de-Monaco pour l'ensemble de son œuvre.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
l'indifférence des gens, c'est comme une grippe qu'ils auraient contractée une fois pour toutes dans un courant d'air de l'Histoire et contre lequel il n'y aurait pas de remède connu.
- Précisément, ajouta-t-il aimablement, nous nous disions qu'avec votre arrivée cela changerait... Mais considérez donc ce qu'il en est de l'Argentine : n'est-ce pas bien pire encore ?
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Il se demanda ce qu'il avait retenu de la Belgique depuis son arrivée. Il se dit que dans les rues et les squares, on rencontrait moins de jeunes que de vieux, et beaucoup de chiens, de chiens biens nourris. Dans les ascenseurs, les gens ne se parlaient pas et prenaient un air grave. [...]
Il se demanda si les Belges aimaient la Belgique.
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Merde, pense Jaime, ce môme est déjà plus ici chez soi que je ne pourrai jamais le devenir.
-De quel Vietnam vient-il donc ? demande un étudiant derrière lui, comme si l'octroi de sa sympathie allait dépendre de la réponse.
Le con.
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Quand l'intelligence n'intervient pas pour formuler ce que le coeur porte en lui de meilleur, il ne reste du coeur que la viande. Je me dis, non sans emphase : en vérité, on n'a pas encore appris à aimer. Nous n'utilisons qu'une fraction infime de nos possibilités dans ce domaine. L'amour est indivisible. Il parle toutes les langues de Babel. Mais, à chaque instant nous en faisons l'économie. Nous lésinons. A certaines heures de notre vie, sans doute les plus désespérées parce que nous y sommes acculés, nous acceptons d'aimer enfin...
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Tournant le dos à l'horizon, il vit les vagues qui se reflétaient dans les vitrines des hôtels, au loin sur la digue. On les eût cru photographiées. Ce faste lui crocheta le coeur, et il s'étonna de ne pas s'être plus souvent baigné les yeux dans le lait du monde.

"Il faut s'accommoder et, de temps à autre, regarder la mer." Gottfried Been
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En un sens, on ne regagne jamais qui l'on a commencé de perdre. Mais on peut rencontrer l'autre qui se cache derrière.
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"Il s'est rappelé les fauves. Ce qu'il leur restait de mémoire, d'instinct, de réflexes, ne se déchargeait plus que dans les muscles qui roulaient sous leur pelage : la forme la plus archaïque, la plus noble d'une conscience captive qui ne s'avouait pas encore vaincue. Il semblait que d'un instant à l'autre, une pensée allait surgir de là, dans sa pureté élémentaire. Dans cette attente, on ne ressentait que l'acuité d'une souffrance et, pour peu, on se fût étonné que la terre ne tremblât pas, et que là, au fond de la cage, ne s'ouvrît pas un cratère... Qui délivrerait jamais le Créateur de la douleur de ses créatures ?
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Tandis quelle s'empale sur lui, les yeux fermés, que la tête en arrière, elle ne sait déjà plus qui elle prend,
qui il est
qu'elle n'est plus qu'à son plaisir,
et ne le rend, ne l'impose que par hasard,
même si c'est l'infini qu'elle offre, doucement il l'adjure :
Dis-moi ce que tu me fais,
dis-moi ce que tu me donnes,
dis-moi ce que je suis...
Mais là où elle est transportée,
hors d'atteinte de toutes ces questions,
seul son plaisir répond :
Tu es celui pour qui, dans un instant,
je vais être tout.
Et tu ne seras plus que cela :
Ce néant comblé.
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Imaginera-t-on quelqu'un qui aurait éprouvé toutes les difficultés d'être un homme et ne serait jamais tout à fait parvenu à en devenir un, mais aurait, ce faisant, montré plus d'humanité que la plupart des hommes.
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Quand on perd l'amour d'une femme, on ne perd pas que lui ; mais aussi, pour quelques temps, l'usage, le mode d'emploi du monde. [...]
On doit prendre garde à ne pas glisser sur son verglas intérieur.
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