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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
ça pulse, mais pas trop.
Troisième tome des aventures de notre Capitaine de frégate français. Gilles Belmonte.


En l'an 1800, départ pour l'océan indien (du côté de la réunion) pour aller combattre les pirates. Mais sur la mer, les Anglais ne sont jamais loin et les ennemis de mes ennemis ne sont-ils pas mes amis ? du moins le temps d'une chasse-party.


On a du beau linge dans cet épisode. Une préface par Jack Aubrey him-self (Non, on a osé se faire passer pour lui). Une rencontre avec Robert Surcouf, le corsaire le plus célèbre de son état.
Le démarrage est bien plus rapide que le tome 2. Savant dosage entre combats navals et coup de force au sol. Belmonte est un capitaine fort sympathique et l'auteur réussit le mariage d'un vocabulaire de marine de guerre du 18 – 19ième siècle et d'un ton et d'une ambiance résolument moderne .


On pourra éventuellement regretter un manque d'intrigue et de réel suspense. Les carottes sont cuites avant même d'être trempées dans l'eau. Bon, on se doute bien de qui va être vainqueur (à l'instar de ses aînés de la marine anglaise, dans une série, le héros s'en sort toujours tête haute). Mais sans vraiment pouvoir l'expliquer, je me suis laissé porté par l'histoire, mais sans bousculade, sans sursaut, sans réel frisson en fait. Me lasserais-je ? Non impossible.


Et évidemment, comme je le pressentais, pour une trilogie annoncée, un quatrième tome est en préparation : Capitaine de Bonaparte. Et j'en serais bien sûr…
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Bon c'est vrai j'avoue, j'aurai tout de suite dû y penser, mais écrit comme cela, je n'ai pas percuté que le titre faisait référence à l'Océan Indien, ce qui semble évidemment l'appellation courante qu'en fait le marin, tant pis pour moi !
J'ai bien aimé comme clin d'oeil, la préface du rédacteur de Voile Magazine, en lettre adressée au Capitaine Belmonte par le Commodore Aubray, dit Jack La Chance lui même, excusez du peu, personnage emblématique des romans de Patrick O'Brian et du navire HMS Surprise dans un certain nombre de ses aventures et pendant anglais du maître de l'Egalité. En parenthèse j'avouerai que c'est grâce au superbe "Master and Commander", film inspiré des aventures de Jack Aubray, que j'ai découvert et me suis mise à lire les romans dont il est inspiré et qu'il me faudrait d'ailleurs en reprendre la lecture...

Ce troisième tome est tout aussi sympa que les précédents et mis à part un peu de confusion dans le plan d'action de l'attaque de l'Ile de Monfia, où ça se bouscule et se mélange un peu, pour le reste, tout comme pour les deux premiers tomes Pour les trois couleurs et le trésor des américains, j'ai passé des heures agréables et j'apprécie pour cela, cette belle et apparente simplicité d'écriture dans le meilleur sens du terme chez Fabien Clauw.
Une petite réflexion que j'ai tu jusqu'à présent me revient cependant pour celui-ci... Je conviens que l'époque n'est pas à l'émancipation féminine et que cependant, l'auteur accorde une assez belle liberté aux dames de son histoire et c'est tout à l'honneur de Camille de lui faire accepter certaines choses dans ce volume mais c'est d'autant plus dommage de l'avoir quand même fait passer pour une idiote en la faisant se rendre imprudemment dans la cabine où ce trouvaient les prisonniers.
Cela dit, j'espère un nouvel épisode de la vie trépidante de Gilles Belmonte, que j'aurais bien lu d'une traite en suivant si il avait déjà existé !
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Avec ce troisième tome, Fabien Clauw réussit à installer durablement le Capitaine Belmonte dans les rayons de ma bibliothèque.

Quant du haut du sémaphore, on m'annonça le retour du sémillant officier, je confesse avoir abandonné Monfreid et ses légendes africaines pour goûter aux joies des houles de l'Indien. Là, aux antipodes d'une France prête à se livrer à Bonaparte, Belmonte s'en était parti lutter contre les forces conjuguées de la perfide Albion et des plus avides frères de la côte... Et il s'en tira fort élégamment aussi bien servi par son équipage que par la plume de Fabien Clauw.

Alors bien sûr, le récit aurait pu encore gagner en force. Sans doute. Mais les pages de ce troisième opus sont fort honnêtes et c'est une joie que de constater qu'un auteur français vient chatouiller les tenants de la Navy dans les eaux chères aux Aubrey, Hornblower et autres Bolitho.

L'ancre est à pic, Commandant. Paré à appareiller !
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Belmonte change d'océan mais pas d'audace. Très vite en mer, à défendre les intérêts français contre la perfide Albion. Peu être un peu moins de géopolitique dans cet opus mais toujours autant de panache.
De plus, grâce à ses connaissances historiques et sa maîtrise du monde de la mer, Fabien Clauw nous présente le mouvement de la piraterie libertaire à travers le capitaine Trendstone, surnommé Bloody Bill qui essaye, en digne héritier des grandes époques de la piraterie ( presque un siècle avant les évènements de 1800), de recréer une société pirate sur une île de l'Indien.
En bref, l'épopée maritime française continue et que le vent nous emmène loin.
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