Enfin un nouveau tome des aventures de Gilles Belmonte, à chaque fois je piaffe d'impatience.
Ce roman est un peu spécifique il ne forme pas un tout, une première partie qui clot le tome précédent des aventures en mer de Chine de notre capitaine préféré et une autre partie qui sert à introduire le prochain tome sur, sans aucun doute, la flotte de l'or.
Le titre d'ailleurs m'a longtemps intrigué, et je me suis demandé pendant une bonne partie du roman quand allaient intervenir ces fameux « brûlots de l'enfer ».
Même si j'ai lu avec plaisir ce nouvel opus, j'eu préféré une découpe en deux tomes tellement ces deux parties sont différentes. La partie sur la mer de Chine reprend bien l'ambiance de l'escadre du bout du monde avec toutes les manigances des personnages chinois qui semblent toujours peu fiables vis-à-vis des occidentaux. On retrouve donc avec plaisir nos différents personnages et l'histoire se conclut de manière magistrale devant la rade de Brest. La deuxième partie, plus courte , nous emmène à la bataille de l'ile d'Aix et nous finissons à Bordeaux pour dresser le tableau du prochain volume.
En bref un volume plaisant mais pas aussi prenant que les précédents du fait de ce « deux en un ».
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c'est toujours auusi chouette , si l'on fait abstraction des horreurs des combats navals évidemment.
de plus on s'instruit en particulier sur les défaillance du commandement maritime de l'époque (à pleurer).
l'histoire va rebondir , aucun souci là dessus au vu du final ,
vivement le prochain opus!
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Tout simplement passionnant. C'est à chaque fois un véritable plaisir de goûter aux aventures du capitaine Belmonte. de la Chine aux côtes françaises, les trois couleurs sont défendues comme jamais par des équipages héroïques. Un final d'une intensité extrême et une promesse de futures aventures époustouflantes. Merci M. Clauw.
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Isolée de l’Europe comme rarement dans son histoire, la capitale de l’Empire britannique n’en demeurait pas moins florissante. La ville était moderne. Pour s’en convaincre, il n’y avait qu’à se promener sur les rives de la Tamise où les larges artères pavées, bordées de trottoirs surélevés, profitaient de l’éclairage public. Sur le fleuve, transports, navires à fonds plats, lougres, gabares, bâtiments de guerre légers ou simples barques correspondaient avec le port d’Harwich dans l’Essex, lequel donnait accès à la mer du Nord, à la Manche et donc au reste du monde. Avec ses bataillons de Welsh Guards et sa population distinguée arpentant les quartiers de Buckingham Palace et de Westminster Hall, Londres fleurait bon l’ordre établi.
On mena rondement la descente dans le Sud si bien quau soir du 12 juin, la division longeait la pointe occidentale de I'île de Bornéo. Pour la première fois de sa carrière de chirurgien de marine, Charles Villeneuve exprima le souhait d'observer l'oasis de verdure depuis les hauts. La demande n'enthousiasmait évidemment guère Belmonte, mais Villeneuve se donnait sans compter à l'équipage. Pour une fois qu'il sollicitait une faveur, il eut été malvenu de la lui refuser. C'est donc un cordage noué autour de la taille, entouré de deux gabiers et suivi par le commandant en personne, que le médecin gravit les enfléchures d'artimon à un train de sénateur.
Interview de Fabien Clauw pour la sortie du 5ème tome de sa saga maritime.
Pour en savoir +
https://www.editionspaulsen.com/clauw/